CHAPITRE 4

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[...]

Sa fait, je pense, une semaine que je suis enfermée ici. Ils voulaient pas me laisser sortir, donc je leurs ai demandais de m'apporter le nécessaire pour prier, ainsi que le Coran, sa me soulager énormément de savoir qu'Allah me protégé.

Tout les matins le " Patron " m'apportais le petit déjeuner et il resté là jusqu'à ce que je mange. Pour le déjeuner et le repas c'était un autre homme qui me l'apportais, sûrement un de ces hommes.

J'en avais marre de tout ça, de tout en général. J'ai l'impression que le monde se rabas sur moi. Que je suis destinée à être malheureuse. En plus de cela, je n'avais pas prit de douche depuis une semaine.

[...]

J'étais assise sur le matelas, qui n'était pas très confortable. Quand la porte s'ouvrir brusquement sur un homme. Il avait un plateau avec de la nourriture, le déjeuner je suppose. Mais je n'avais aucune envie de manger.

Il pose le plateau à côté de moi, et se mit à me fixer. Moi je n'avais pas bouger d'un poils.

- Lui: MANGE LÀ J'AI PAS TON TEMPS

- je n'en ai pas envie

- Lui: TA DIT QUOI LÀ ?

Qu'est ce qu'il ont tous à me crié dessus aussi ?!

- J'EN AI PAS ENVIE

Oups, c'est sortit tout seul.

Il m'attrapa par le bras et me leva. J'étais en face de lui.

- Lui: TU CRIS SUR QUI LÀ ? HYN ? TA CRUE J'ÉTAIS UN PD MOI UNE PUTE ELLE HAUSSE LE TON ?!

La claque que je lui ai mis à la fin de sa phrase, ne lui à vraiment pas plus. Mais je déteste vraiment le terme de " pute ". Mais je n'aurai peut être pas dû. Il est devenue complètement hystérique après ça.

Il me pris par les cheveux et me jetta par terre. Il me rua de coups. Il me frappais sans s'arrêter. Je pleurais de douleur, le suppliant d'arrêter. Mais il continua, il me frappais comme si j'étais un bonhomme. A force de recevoir des coups dans le ventre, je me suis mise à vomir du sang. Lorsqu'il vis que j'ai un tout petit peu salis c'est chaussures avec mon sang, il prit ma tête et l'envoya contre le mûr. Il étais prêt à me refrapper, quand son téléphone se mit à sonner. Merci mon Dieu, merci.

- Lui: j'en ai pas finie avec toi. Me dit-il avant de sortir

J'avais mal par tout, j'arrivais plus à marcher. J'avais du sang sur mes habits, sur mes mains, mon visage. Je me suis mise à remper jusqu'au mur et me colle à celui ci. Mets ma tête sur mes genoux endoloris. Je pleurais à ne plus pouvoir en respirer. Mais qu'est ce que j'ai fais au Bon Dieu ?

[...]

Quinze minutes plus tard, la porte s'ouvre sur le " patron ". Il s'approche tout doucement de moi et me relève la tête. Je vis une pointe d'énervement lorsqu'il vis mon visage.

- je vous ... je vous en supplie... me faîte pas de mal

- Lui: qui ta fait ça ?

- [...]

- Lui: QUI TA FAIT ÇA ?

- Je ne connais pas... son prénom

Il sortit et revînt cinq minutes après, accompagné de sept hommes. Je baisse instantanément la tête. Il me révèle et me mets face à eux. Je supporte pas les regards des gens sur moi, donc je baisse la tête, comme d'habitude.

- Lui: alors j'écoute. C'est qui l'fils de pute qui lui à fait ça ?

Personne n'a répondu. J'ai l'impression qu'il à un certain pouvoir sur eux, ils ont tous peur, de quoi ? Bonne question.

Et je comprends pas pourquoi tout à coups il se soucie de moi. Quand je me suis réveillé ici le premier jour, j'étais tout aussi défiguré, et sa n'avais pas l'air de lui déplaire.

- Lui: vous voulez pas assumer ? Ok c'est rien. C'est le quel d'entre eux ? En s'adressant à moi

Je ne voulais pas réveler la tête. Mais mon regard s'arrête sur les chaussures du cinquième homme. Il avait toujours quelques traces de mon sang. Ayant compris ma réaction, il dit

- Lui: sortez tous. Bilal tu reste !

Ils sortirent tous, sauf le fameux Bilal. Je relève la tête, c'était bien lui. Il avait l'air assez stressé.

- Bilal: c'est pas...

- Le Patron:  J'VOUS AIENT DIT QUOI BILAL ? J'VOUS AIENT DIT QUOI ?

- Bilal: de pas la toucher je sais, mais wallah elle à trop fait la folle

- Lui: DEPUIS QUAND TU M'ÉCOUTE PAS BILAL HYN ?

- Bilal: mais c'est cette pute elle...

Il a pas eu le temps de finir, qu'il lui à sauter dessus, j'étais choquer de la violence des coups. Mais vue que c'est de ma faute je décide d'intervenir. Au bouts de cinq minutes je réussis à le calmer en le prenant par le bras. Sûrement choquer de mon geste, il s'arrêta net. Son visage faisait plus que peur, il avait du sang par tout. Mais en tournant un peu la tête j'ai compris que ce n'était pas le sien. Bilal était complètement défiguré, j'avais de la peine pour lui.

- Le Patron: COMMENT ÇA TU M'CRACHE AU PIEDS SALLE CHIEN ?

En effet Bilal avait craché par terre, mais sûrement dû aux sangs qui coulé de sa bouche. J'essaie de le retenir mais à la vue de l'arme qu'il avait en main, j'ai reculé. Il fixa l'arme sur Bilal et ..... BOUM. J'ai juste eu le temps de mettre mes mains sur mes oreilles et de fermer les yeux.

- Lui: SA T'APPRENDRA À ME DÉSOBÉIR

J'ouvre les yeux et je vois le corps de Bilal se vider de son sang. C'était juste horrible.

Je criais, pleurais mais rien y faire il continuer de lui tirer dessus. J'ai courrus jusqu'à la porte avant qu'il me ratrappe et qu'il me jette par terre. Il est sortit me laissant seul avec lui. Je me suis mise dans un coins de la pièce, je demandais à Allah de me pardonner. A cause de moi, il à enlever la vie à cette homme. Je pleurais en silence, je sais même pas comment je fait pour pleurer autant. Je suis faible, oui je le suis, c'est sûrement le seul point commun que j'ai avec mon frère. Si se n'est qu'on à le même sang.

Un monstre ? C'est ce qu'il est, oui. Il n'est personne pour enlever la vie à quelqu'un, mais je ne suis personne pour le juger...

S&S- Fleur d'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant