Le 15 avril 1912 , Le Titanic sombre ....
Beaucoup de dégâts , mais surtout beaucoup de morts .
Imaginez-vous une seule seconde a la place des victimes passagers de ce bateau ne rêvant que d'arriver en Amérique .....
Imaginez-vous ....?
100 années...
"Cela vous dirait monsieur.....Comment enfin je veux dire quel est votre nom ?"
Voulant échapper à toute nouvelle découverte de son identité, il esquiva la question.
"Un grand artiste ne vous dévoilera jamais son vrai nom !"
"Oh mais un grand artiste qui signe sur ses dessins dévoile forcément une part de lui même."
"C'est à dire ?"
"Et bien vos dessins et la façon dont vous faites les traits sur le visage montre en quelques sortes votre façon de voir les gens. Regardez-la par exemple vous avez ajouté mes cernes au dessin alors que normalement les artistes essayent d'embellir du mieux qu'ils peuvent ceux qu'ils dessinent afin d'être sûr que leur dessin soient vendus."
« L'ajout de vos cernes vous dérange ?"
"Non. Non au contraire j'aime beaucoup cette idée de me dessiner exactement tel que je suis vous voyez ce grain de beauté, (elle lui montra sur le dessin) et bien jamais un artiste n'à osé le représenter en me dessinant. Alors que je le trouve très bien moi..."
"A quoi sert de représenter quelqu'un en retirant ce qui fait de cette personne son originalité et unicité ?."
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
"Merci pour ce dessin en tout cas. Prenez cet argent....En tant que cliente ! Je paye."
Était-il fou où elle ressemblait vraiment à Rose ?
Le train effectua plusieurs arrêts. Puis arrivé à la moitié du chemin avant le dernier arrêt le train s'arrêta à nouveau. Et, April se leva.
"Vous partez ?"
Lui demanda Jack.
"Oui....Voulez-vous trouver cette ville à votre goût ? Je pourrais vous aider à trouver du travail et à vous construire une jolie vie."
"Oh je vous remercie mais ne vous donnez pas tant de mal April."
"Oh mais non voyons ! Allez, venez avec moi !"
Elle le prit alors par la main et le guida à travers la foule jusqu'à un trottoir. Ils se tenaient tout deux devant une voiture assez moderne par rapport à celles du siècle d'avant dont seulement les plus riches en avait la possession. Elle se tourna alors vers Jack.
"Nous allons attendre un taxi monsieur le grand artiste."
Le taxi arriva. En entrant dedans, il se demanda à quoi servaient les bandes noires qu'April et le chauffeur avaient sur eux.
"Monsieur le grand artiste ?"
"Oui, April ?"
"Votre ceinture...."
"Ah oui c'est...."
"Prenez la et laissez- la glisser le long de votre corps avant de la mettre dans la pression à côté de vous .....Et insérez-la bien dedans."
Apres quelques difficultés il finit par comprendre et effectua le processus. Les paysages qui défilaient devant ses yeux étaient somptueux. Le soleil apportait aux arbres cette clarté, cette beauté qui caractérisait si bien la nature d'un lieu. C'était comme être plongé dans un rêve, être submergé par des milliers de paysages, puis revenir à la réalité en se réveillant, lorsque tout s'arrêtait.
« Nous sommes arrivés ! »
Tout s'était arrêté. Il n'y avait désormais plus qu'un paysage. Fixe. Sans dire un mot, il descendit de la voiture et suivit April, observant la maison se tenant devant eux. Elle s'arrêta devant la porte de la maison et lui dit :
« Entrez donc. »
La porte s'ouvrit dans un crissement désagréable.
"Merci beaucoup April."
"De Rien....J'imagine que vous ne voulez pas me dévoiler votre nom et prénom ?"
"Je....Je m'appelle Jimmy."
« C'est un joli prénom. »
Elle entra à son tour dans la maison et le rejoignit dans le salon.
"Peut-être bien ...."
Le poste de radio était toujours allumé et les informations retentissaient tel un éclair pour Jack.
« Jack Dawson, le spécimen recherché depuis des jours par la police a refait surface aujourd'hui avant qu'on ne perde sa trace à nouveau. Si vous le voyez n'oubliez pas de nous appeler au..... »
« Oh pardon j'ai encore oublié d'éteindre le poste de radio.... »
Elle se dirigea vers la cuisine pour l'éteindre, avant de ne revenir dans le salon.
"C'est affreux ce qu'on entend sur cette découverte en ce moment. Cela doit être horrible de vous réveillez dans un monde étranger à celui que vous avez toujours connu..."
"Oui très."
"Et...Que pensez-vous qu'il ressente à présent monsieur le grand artiste ?"
"De la peur....Mais surtout de la haine..."
"Envers qui ?"
"Les chercheurs....April."
"Oui....Je comprends."
"Vous semblez être bien la seule."
"Non. Il y a vous."
"Oui. Oui c'est vrai il y a moi. Mais deux personnes ne le sauveront pas.
