Chapitre XXVI

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PDV de Logan :

Lexa était bien entamée, je n'étais pas sûre que ce fusse ce qu'il lui fallait pour affronter ce qui lui arrivait mais chacun avait le droit de gérer son deuil à sa façon. Même bourrée, elle dansait divinement bien, son corps ondulait parfaitement en rythme. Un gars s'approcha un peu trop près d'elle et je le fis gentiment s'éloigner en intervenant, OK pour s'amuser, pas pour se faire violer. Je pris sa main et commençai à l'attirer vers la sortie quand elle tira encore plus fort pour que je me retourne. Nos visages tout près, à quelques centimètres, elle souriait. Insouciante, elle était délicieusement attirante. Il était tard et elle commençait à faire n'importe quoi, en personne responsable et raisonnable, je décidai de la ramener dans la chambre d'hôtel. En entrant, elle ferma la porte et s'approcha de moi, me clouant contre le mur.

- Lexa qu'est-ce que tu fais ? Demandai-je.

Elle pencha légèrement la tête et me sourit comme si elle était sobre de nouveau. Elle s'avança encore un peu plus jusqu'à coller nos deux corps, son front toucha le mien. Elle ferma les yeux et rapprocha ses lèvres des miennes lentement...

- Lexa... murmurai-je.

Malgré son état et ma volonté de ne pas profiter d'elle, l'effet qu'elle me faisait était présent, qu'elle soit sobre ou non. Ses lèvres, légères et douces, papillonnèrent sur ma mâchoire. Elle arriva à mon oreille qu'elle commença à mordiller.

- Tu.., Lexa...Murmurai-je encore une fois.

Ses lèvres se déplacèrent alors sur les miennes, plus franchement cette fois et le baiser fut inévitable. Je la voulais, mais pas comme ça, non vraiment pas de cette façon. Pourtant, mes lèvres bougeaient au rythme des siennes et mes mains cherchaient son corps désespérément.
Retrouvant mon bon sens je la repoussai doucement, les yeux fermés.

- Non, assénai-je.

- Non ? Répéta-t-elle sur un ton interrogatif.

- Non.

Elle s'arrêta net...

- Tu devrais te coucher, lui dis-je gentiment.

Et comme si elle était somnambule, elle obtempéra sans discussion et se mit dans le lit, toute habillée.

Le lendemain, quand elle se réveilla, j'étais déjà levé depuis plus d'une heure, ses yeux mirent un peu de temps à s'accommoder à la lumière du jour puis elle dit :

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-elle confuse.

- Après l'enterrement, on a pris la route et...

- Je me souviens très bien de ça, je veux dire pourquoi tu es sur le fauteuil... T'aurais pu dormir dans le lit ! Me coupa-t-elle.

- Il ne valait mieux pas...

- Pourquoi ? Demanda-t-elle impatiente et inquiète.

- Tu m'as quasiment agressé sexuellement ris-je devant sa mine déconfite.

- T'es bête, non sérieux, j'ai fait quoi ? Demanda-t-elle étonnée.

- Tu m'as clairement allumé ! M'indignai-je faussement.

- Je suis désolée, oh j'ai dit quelque chose enfin des choses ou je ne sais pas... dit-elle confuse.

-Non, à part que tu voulais que je te fasse l'amour, je ne vois pas, répondis-je innocemment.

- Ah, je suis désolée, je n'aurais pas dû boire autant, dit-elle légèrement gênée.

- Pourquoi ? Sobre tu ne l'aurais pas fait ?

Apprends-moi si tu peux !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant