Chapitre XXVIII

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En rentrant, je trouvai Raph et ma mère sur le canapé. Les deux me sautèrent dans les bras. J'étais aussi heureuse qu'eux de les retrouver. Je montai vite dans ma chambre pour préparer mes affaires de demain puis me couchai dans mon lit, seule cette nuit.

Le lundi, tout reprenait son cours. Pi m'occupa toute la journée, voulant que je lui raconte tout dans les moindres détails, ce que je fis.

Quand j'eus fini de tout lui dire, elle me posa une question :

- Alors, qu'est-ce que tu ressens pour lui ?

- Ne t'emballe pas, on va passer la soirée ensemble et on verra bien...

- Sérieux ? cria Pi. C'est génial !!

- Va pas trop vite quand même, il n'est peut-être pas sur la même longueur d'onde...dis-je dans le doute.

- Lex, il vient de passer le week-end avec toi à se mettre en quatre pour te remonter le moral, tu crois vraiment qu'il ne pense pas la même chose ?

- Alors pourquoi a-t-il reculé dans la cuisine ?

- Parce qu'il ne voulait pas profiter de la situation...

- Hmm, enfin on verra...répétai-je.

Le revoir était agréable et bizarre. Dans ces murs, je ne pouvais pas vraiment être moi-même, je le savais, c'est pour ça qu'il m'était impossible de lui parler pendant les cours ou entre. JE décidai de m'y prendre autrement.

A Alice :

Salut Alice ! Je sais que ton père est en voyage d'affaire alors tu crois que c'est dans tes cordes de convaincre ta mère de passer le week-end chez ta grand-mère ? Je t'en serais vraiment reconnaissante.

Quelques minutes plus tard, je sentis mon téléphone vibrer.

De Alice :


Coucou ! Ah ben j'ai cru que tu avais abandonné ! Bien sûr, je vous libère la maison avec grand plaisir, « belle sœur » !

Je souris sans le vouloir à son message.

- Qui te fait sourire comme ça ? demanda une voix reconnaissable, celle de Logan.

- Personne, dis-je en rangeant mon téléphone.

- C'est Marco ? lança-t-il d'un coup.

- Non, c'est tous les autres, dis-je en lui faisant un clin d'œil.

- Très drôle ça, Lex ! dit-il en insistant sur mon surnom.

La semaine se passa très bien. La complicité que Logan et moi avions eue durant ce week-end end était restée intacte. Tout était prêt pour ce nouveau week-end.

Alice avait facilement convaincu sa mère et Logan était resté comme le lui avait ordonnée son père. Le vendredi, Pi était toute excitée sachant que j'allais enfin me lancer avec Logan, presque plus que moi je dirais.

Après avoir préparé mes affaires, je descendis pour m'en aller.

- Amuse toi bien ma chérie, me dit ma mère en s'approchant.

- Oui, merci...

- Mamie serait fière tu sais ?

- Oui, je me sens mal parfois de vivre comme ça sans elle...

- C'est ce qu'elle aurait voulu, me convint ma mère.

- Oui, c'est ce que je me dis aussi.

Apprends-moi si tu peux !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant