Chapitre XXVII

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PDV de Lexa :

Ce bar était vraiment incroyable, et je remerciai ma grand-mère de m'avoir demandé de faire cette escapade parce qu'elle me permettait de voir à quel point Logan comptait pour moi. Alors qu'on finissait nos desserts, Miguel demanda à Logan de faire une démonstration, ce qui attira mon attention.

- Attends ? Tu sais danser la salsa ? demandai-je toute excitée.

Logan me regarda avec des yeux rieurs quoi qu'un peu gêné.

- Non, ça fait longtemps...

- Qué dices, hombre ! La salsa ne s'oublie pas !

- Oh s'il te plaît, je veux voir ! m'exclamai-je.

Sa tête pivota vers moi et j'insistai du regard.

- Bon d'accord...

Logan se leva, il faut le dire, sous mes yeux surpris. Il se dirigea vers la piste et invita une jeune femme à danser, magnifique, il faut le dire aussi. Il dansa avec elle le temps d'une chanson, enchaînant les pas. Tout était fluide, c'était vraiment beau à regarder. Logan semblait concentré mais il prenait du plaisir, c'était évident. Il était terriblement sexy, et je n'étais visiblement pas la seule à le penser. Toutes les femmes le dévoraient des yeux me faisant me sentir presque mal à l'aise. Alors que les dernières notes retentissaient, je le vis se diriger vers moi, tout sourire.

- Allez viens, dit-il en me prenant par la main.

- Non, Logan...

- Mais si, tu vas voir c'est facile !

Il commença à danser, je le laissai diriger, entièrement. Rapidement, il me fit faire un demi-tour sur moi-même puis me colla contre son torse, alors que j'étais de dos. Son corps était brulant, et son cœur battait à une vitesse folle. Alors qu'une de ses mains gardait la mienne en l'air, l'autre se posa sur mon abdomen.

- Ecoute la musique, chuchota-t-il à mon oreille.

Nos corps ondulèrent ensemble comme une évidence.

- 1,2,3,4...1,2,3,4 compta-t-il tout en exerçant une pression avec sa main.

J'étais terriblement bien, son corps m'enveloppait. J'avais l'impression de brûler. La musique, l'ambiance, tout se réchauffait. Mais surtout, c'est le contact de Logan qui m'incendiait. Soudainement, je lui fis face et décidai de lui montrer ce que je savais faire. J'avais dansé la salsa, quand j'avais 7 ans pour la première fois. Je savais exactement comment faire. Logan fut légèrement surpris puis comprit vite. Rapidement, un petit cercle se forma autour de nous. Mais justement, pendant 3 minutes 52, il n'y avait que « nous ». Ce « nous » que j'avais tant eu de mal à accepter mais qui faisait véritablement du bien. Les mouvements s'enchainaient se répondant l'un et l'autre. Sans parole, ni geste, on se comprenait, d'un regard, d'une impulsion. Nous et la salsa, juste ça. Quand la chanson se termina, on resta quelques secondes -interminables-, se fixant l'un et l'autre, haletants. Puis la salle applaudit.

On enchaina les danses sans se soucier de l'heure en alternant verre d'eau cette fois ci et invitations des uns et des autres.

- Tu sais danser la salsa, dit-il alors qu'on venait de quitter le bar.

- Je sais danser la salsa répétai-je.

- J'aurais dû m'en douter ! dit-il.

- Tu es très bon !

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