Chapitre 1 :
Ça allait faire 5 minutes que j'avais été réveillé par les cris du Panda et les ralements du Patron. Je regardais l'horloge électronique de la voiture : 17 heures. Ça faisait 4 heures qu'on roulait et je m'étais endormi rapidement (en même temps, sans jeux vidéos, il était compliqué pour moi de tenir éveillé bien longtemps...) Apparemment, ils se disputaient parce-que que le Patron ne suivait pas le chemin que Mathieu lui avait indiqué.
Je poussai un petit grognement aigu mais aucun d'eux n'y fit attention. Je me frottai les yeux et regardai péniblement autour de moi. On était toujours dans la voiture du Patron et ce dernier semblait rouler un peu trop vite. Le Panda était toujours en train de s'énerver et cela agacait le conducteur qui finit par envoyer bouler Maître Panda :
"-Mais tu vas la fermer la Peluche ?! Arrête de brailler et de faire chier tout le monde !"
Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais intimement convaincu que le Patron me regardait via le rétroviseur.Cela me fit légèrement rougir et je détournai le regard.Cela faisait un moment déjà que je ne pouvais plus m'en empêcher. Je savais pourquoi, mais il était strictement interdit que je me l'avoue. Comment pouvait-on tomber amoureux de... ce criminel !? Cet homme qui torturait, violait et tuait sans hésitation. Cet homme qui, dès qu'il le pouvait, me rabaissait, m'agressait, me faisait du mal... Il était mon parfait opposé et pourtant... Je ne pouvais pas me défaire de son image, de sa voix, de son odeur... Il occupait même mes rêves.
Je savais pertinemment que j'aurais mieux fait de l'oublier tout de suite mais comment voulez-vous vous empêchez de regarder, penser et même rêver de quelqu'un dont vous êtes amoureux ? C'est juste mission impossible !
Perdu dans mes pensées, je n'entendis même pas Maître Panda m'appeller pour me dire qu'on s'était arrêté dans une station service le temps de faire le plein et d'aller aux toilettes (et aussi le temps que Maître Panda appelle Mathieu pour lui dire que le Patron nous avait perdu) Une demi-heure plus tard, on vit la voiture de Mathieu arriver. Le Hippie, endormi, n'en sortit pas.
Mais notre créateur schizophrène ne s'en priva pas. Il claqua la portière derrière lui et avança à toute vitesse vers le Patron qui dévisageait des enfants qui couraient dans le parking avec son sourire pervers. Une fois à sa hauteur, Mathieu se mit à l'engueuler :
"-C'est quoi ton problème ?!
-Fous-moi la paix gamin, dit-il sans même regarder Mathieu.
-Patron...!"
Il finit par tourner la tête, contrarié.
"-Puisque tu veux jouer à ça, ce sera le Panda qui conduira désormais !
-C'est ça... qu'il pose ses sales pattes sur mon volant et..."
Mais il n'eût pas le temps de finir sa phrase car le Maître Panda vint au secours de Mathieu. Le Patron n'avait plus le choix : il s'installa côté passager, visiblement très énervé.Je savais pertinemment que le fait que Maître Panda conduise sa voiture n'était pas la seule chose qui le perturbait, il y avait aussi le manque. Tout comme moi je ressentais le manque de jeux vidéo, lui devais ressentir le manque de sexe. Je savais à quel point cela pouvait être horrible.
Le reste du trajet se passa sans un mot. Le Patron regardait le paysage à travers ses lunettes noires tandis que Maître Panda conduisait en suivant Mathieu de très près. Soudain, la mer fut en vue. Nous regardâmes à travers les fenêtres teintées de la voiture l'étendue bleue. Mais je vis que le Patron ne regardait pas. Il n'avait pas bougé. Pas tourné le regard. Rien.
On se gara devant un hôtel des plus luxueux. Je descendis en toute hâte, pressé de penser à autre chose que mon manque de jeux vidéo. Je couru vers le haut de la dune de sable pour admirer le reflet du soleil sur la mer. C'était vraiment magnifique !
J'entendis Mathieu m'appeller pour que je vienne aider au débarquement des affaires. Je fis demi-tour, à contre-cœur. Une fois en bas, il me donna mes valises et me dit d'aller dans le hall. Maître Panda était en train de récupérer les clefs des chambres et de régler une ou deux choses. Mathieu et le Hippie arrivèrent en même temps. Ils se séparèrent et le drogué vint vers moi. Je remarquais alors qu'il manquait le Patron. Je demandais au Hippie :
"-Il est où le Patron ?
-J'en sais rien, gros.
- Il doit être resté dans la voiture... dit Mathieu en revenant accompagné de Maître Panda. T'as qu'à aller le chercher.
-Hein ?! Pourquoi moi ?
-C'est toi qui a demandé où il était non ? Alors c'est à toi de le trouver. Et dépêche-toi !"
Et il tourna les talons, me laissant seul au milieu du hall sans mes valises. Heureusement que je savais où les retrouver après (j'avais vu les numéros des chambres sur les clef de Maître Panda).Je sortis de l'hôtel et me dirigeai vers le parking. Autant commencer par l'endroit où je l'avais vu pour la dernière fois. Il y était. Appuyé contre le capot de sa voiture, recrachant la fumé de sa cigarette. Je m'approchai timidement.
Je détestais me retrouver seul avec le Patron : il pouvait facilement déraper et essayer de me violer, et ce malgré l'interdiction. Arrivé à sa hauteur, il me regarda avec une expression qui ne présageait rien de bon. Il me cracha de la fumé au visage et je toussai en agitant la main. Il finit par briser le silence :
"-Qu'est-ce que tu me veux, gamin ?
-Mathieu te cherche.
-Et pourquoi il est pas venu me chercher lui-même ?
-Je... Je sais pas..."
Il n'avait pas franchement l'air d'avoir envie de bouger. Je m'apprêtai à faire demi-tour, ayant trop peur de cet homme en noir pour passer plus de 5 minutes en sa présence (c'était l'une de mes principales règles de survie), quand je l'entendis râler avant de partir vers l'hôtel. Il marmona quelque chose d'inaudible et passa à côté de moi. Je soupirai et commençai à le suivre avec une bonne distance (deuxième règle).Soudain, il s'arrêta net et se retourna vers moi. Il afficha un immense sourire pervers qui lui barra le visage jusqu'aux oreilles. Je me mis à paniquer : qu'allait-il me faire ? Me frapper ? Pire, me violer ? Je mis mes bras devant mon visage et tourna la tête, près à encaisser... mais rien. Rien ne vint. Quand j'osai regarder, il était déjà parti. Qu'est-ce que ce sourire voulait dire ? Et qu'est-ce qu'il avait l'intention de faire...?
À suivre...
"-Bon, ok, cette fin est atroce. Mais je m'en fous, parce que...*BAF*... AÏE !!! MAIS T'ES MALADE !!!
-Non, juste haineux. Ne refais plus jamais une fin pareil, Mad, parce-que là... tout le monde te déteste déjà.
-C'est ça... Au fait, puisse que tu m'as donné un nom, je t'en ai trouvé un aussi : Annoying !
-Ça veut dire "pénible" en anglais, n'est-ce pas ?
-Oui ^^
*BAF*
-PUTAIN MAIS T'ES TARÉ !!!
-Non, juste rancunier.
-Pfff...
-Je vais m'en trouver un moi-même, hein...
-C'est ça..."
Bon, en attendant, n'oubliez pas de liker, commenter, partager et tout le blabla qui va avec, ciao !P.S : (Oui, encore XD) Merci à "Sans Nom" pour la correction ^^
VOUS LISEZ
Geetron
FanfictionRecherché comme titre, n'est-ce pas ? XD Ceci est une histoire Geetron (yaoi) pour ceux qui n'aiment pas, au revoir ^^ Pour les autres, voici un petit résumé : Mathieu Sommet organise un séjour à la mer mais avec une seule consigne : chaque personna...