Chapitre 7 :
Je n'en revenais pas... j'avais presque engueulé Maître Panda... Mais... pourquoi m'avait-il embrassé...? Il m'aimait ?! Non... Enfin... si... c'était ce qu'il y avait de plus logique mais pourtant... Et puis ces lèvres... elles étaient chaudes et j'avais sentis toute la protection qu'il m'apportait.
Je n'aimais pas Maître Panda mais lui oui. J'avais rejeté mon grand frère adoré et maintenant il allait me détester... j'avais plus qu'envie de pleurer. Alors je me laissai glisser le long du mur jusqu'au sol et mit ma tête entre mes genoux et pleurai. Je restais ainsi pendant plusieurs minutes. Plus je réfléchissais, plus mes pensés m'envoyaient vers le Patron. Je repensais à son torse si parfaitement musclé, ses bras extrêmement puissant et ses mains si chaudes... Je voulais être avec lui et uniquement avec lui. C'était décidé : ce soir, je lui dirai la vérité. Je n'y tenais plus, je voulais l'embrasser, le caresser, simplement être entièrement avec lui.
J'allais manger avec les autres mais ne vis pas Maître Panda. Cela m'inquiètai et me rassurai à la fois. Le repas semblait durer une éternité. Mon assiette ne me faisait gère envie et la disparition de Maître Panda n'inquiètait pas que moi : Mathieu aussi semblait inquiet. Notre créateur n'arrêtait pas de gesticuler et de parler du chanteur. Lorsqu'enfin tout le monde eu fini, on monta tous ce coucher avec une certaine engoisse concernant Maître Panda (sauf probablement le Patron qui devait s'en foutre royalement).
Une fois 22 heures arrivé, je sortis de ma chambre et trouva le Patron sur le seuil de la sienne. Il ne semblait pas d'excellence humeur. J'espérais que mon annonce lui fasse plaisir mais je décidai d'attendre un peu. On entra dans sa chambre comme à notre habitude mais il semblait plus distant, plus froid... Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait mais une chose était sûre, il n'était vraiment pas d'humeur. Je déglutis et vins me mettre contre lui dans notre position habituelle.
Après plusieurs minutes passé contre lui, je respirai un grand coup et ouvris la bouche mais il fus plus rapide et parla le premier :
"-Tu as aimé ?
-De quoi ?
-Le baiser du Panda."
QUOI ?! Mais comment savait-il cela...?! Non... il ne nous n'avait pas pus nous voir... mais pourtant il... non... non !
"-Je... ne comprends pas...
-Ne joues pas à ça. Je vous ai vus."
Alors il nous avait bien vus... Je sentis les larmes me monter mais je continuai :
"-Ce... Bi... Bien sûr que n-non.
-NE ME MENS PAS !"
Cette fois-ci je ne pus me retenir. Mes larmes coulèrent sans pouvoir s'arrêter. Il poursuvis en baissant la voix mais toujours sur le même ton :
"-La Peluche est peut-être mauvaise pour débusquer les mensonges mais moi non ! Alors ne me mens pas !
-Mais... C'est...
-Réponds moi !
-... oui."
Il ne dit plus rien pendant quelques secondes puis se retourna, dos à moi. Ce n'était pas possible ! Non... pas ça...!
Je mis ma main sur son épaule mais il se dégagea en disant :
"Fou moi la paix Gamin...!"
Je me mis à pleurer et réussi à dire entre deux sanglots et d'une voix presque inaudible :
"Bonne nuit Patron..."
Il ne répondis rien et s'endormis.Mais qu'est ce que j'avais fais ?! Pourquoi avait-il fallu qu'il arrive à ce moment là ?! Pourquoi la porte était restée ouverte ?! Pourquoi Maître Panda m'avait embrassé ?! Je venais de perdre le seul homme que j'aimais pour un simple baisé dont je n'avais pas voulu. Je m'en voulais tellement. C'était impensable et pourtant...
Entre la disparition de Maître Panda et la haine du Patron, j'étais sûr que jamais je ne pourrais m'en remettre. Le lendemain, très tôt, le Patron me réveilla et m'envoya dans ma chambre avec toute la froideur du monde. En m'allongeant sur le lit, je fus parcouru d'un long frisson de fraîcheur. Je pleurai en silence, espérant qu'il vienne me chercher mais, évidemment, rien...
Toute la journée il m'évita et ne m'adressa pas un mot. J'étais dépiter. Qui plus êtes, on passa une journée entière à chercher mon "grand frère" sans le moindre résultat. Il s'était volatilisé. Je ne savais plus quoi faire... Le soir venu, alors que j'entrais dans ma chambre, je trouva le chanteur sur mon lit, attendant sûrement mon retour. J'ignorais où il était partis mais ça n'avait pas la moindre importance. En le découvrant, je lui sautai dessus et criais dans le couloir que je venais de le retrouver. Bientôt, toute l'équipe d'SLG se retrouva dans ma petite chambre pour célébrer le retour de Maître Panda. Enfin... Presque toute... il manquait le Patron...
Il ne descendit même pas manger avec nous. Lorsque je remontai avec les autres on le croisa dans le couloir. Alors Mathieu l'interpella et l'emmena discuter dans sa chambre. Je les entendis se hurler dessus toute la soirée jusqu'à 23 heures 30. Puis le Patron sortit en claquant la porte de toute ses forces (ce qui fis trembler les murs). Je sortis de ma chambre pour lui parler mais il me jeta un regard tellement haineux que je renonçai rapidement. Je restais bloquer sur mon seuil telle une coquille vide. Seul mon cœur me faisait savoir que j'étais encore en vie et que je me sentais mal.
La nuit fut extrêmement longue. Ne plus avoir les caresses des mains chaudes sur mon corps et l'étreinte de ses puissants bras me rendait presque malade si bien qu'au beau milieu de la nuit, je me relevai pour aller vomir. Je me sentais tellement vide... tellement coupable... Je n'allais pas pouvoir tenir bien longtemps comme ça...
Le matin suivant, Mathieu pris la décision de ne rien faire de la journée. Alors je la passai entièrement à me tourner et à me retourner dans mon lit sans trouver de solution. Le soir venu, après le repas, je sortis de ma chambre et trouvai le Patron, tenant quelque chose dans la main. Il me la tendis en disant :
"-Garde la et oublis ce que j'avais dis !"
Puis il claqua sa porte. C'était en fait ma console. Je retournai dans ma chambre, décourager. Je ne pourrais jamais tenir tête à cet homme. Je cacha la gameboy sous mon lit et m'endormir.Finalement, je pris la décision d'aller lui dire. C'était bien trop insoutenable de devoir attendre sans rien fait et en espérant qu'il vienne me chercher. Je savais que je ne pourrais jamais tenir une nuit de plus. J'attendis la fin de la journée avec impatience et allai frapper à sa porte. Je tremblais de peur et d'excitation. Jamais je n'avais envisagé que j'irai lui demander moi-même et pourtant... j'étais bien là, devant sa porte à l'attendre lui. Quand il l'ouvrit, je me retrouvai en face d'un homme puissant et extrêmement ténébreux. Il ouvrit la bouche mais je fus plus rapide que lui :
"-Je t'aime."
Il resta scotché. J'avais au moins réussi à le surprendre. Ma proclamation n'attendait pas vraiment de retour mais il afficha un sourir ravi et s'écarta, m'invitant à entrer. Je fis alors un pas dans la pénombre de la pièce et sentis alors un immense poids s'envoler. Comme si le poids de la première fois où j'étais rentré ici venait de se liquéfié.Pour je ne sais qu'elle raison, j'avais le pressentiment que cette nuit l'ait être merveilleuse...
À suivre...
"-Tada ! Alors j'ai carrément ramé à faire ce chapitre donc 1) il est mauvais et j'en suis vraiment pas satisfaite et 2) il a intérêt à vous plaire X)
-Tu te crois où là ? -^-
-Toi tu ferme ta gueule.
-Tu es vraiment trop vulgaire hein... tu devrais apprendre à maîtriser ta colère... trouves un passe-temps par exemple !
-T'inquiètes, c'est tout trouver... *fais craquer ses doigts*
-Euh... qu'est ce que tu fais là ? Non, non, non ! NON !
*bruit de baston*
-Haaaaa ! Ça fait du bien 😁
-Falope..."Bon bah comme d'hab, je vous naime mes poid-chiche (oui, c'est nouveau XD) bisouxes ! :3
P.S : le chapitre suivant sera un petit peu plus long que ceux proposé jusqu'à maintenant (le double en fait XD) ^^
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Geetron
FanfictionRecherché comme titre, n'est-ce pas ? XD Ceci est une histoire Geetron (yaoi) pour ceux qui n'aiment pas, au revoir ^^ Pour les autres, voici un petit résumé : Mathieu Sommet organise un séjour à la mer mais avec une seule consigne : chaque personna...