Lettre 30

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Cher Tyran,

Mon poignet devient violet.

Il est enflé aussi.

Personne ne l'avait remarqué jusqu'au cour d'anglais, quand tu a balancé tous tes livres sur mon bureau.

Tu fais ça tous les jours.

Puis, tu me dis de changer de place.

Généralement, je le fais.

Mais cette fois, je n'ai pas pu, parce que tu as fais tombé tes livres sur mon poignet.

J'ai commencé à pleurer.

La professeur l'a remarqué.

Elle t'a forcé à m'emmener à l'infirmerie.

Tu ne t'es même pas excusé.

Tu étais juste silencieux.  

Cher Tyran [Dear Bully]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant