chapitre 3

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   Des pas retentirent dans la maison. Je fis signe à Maxus. La grande armoire de l'atrium ferait une excellente cachette pour deux jeunes enfants comme nous. C'est donc dans celle-ci que nous nous cachâmes en hâte. Maxus finissait juste de fermer la porte que deux homme entraient. Je les avais vus par le trou de la serrure. Je fus petrifiée par la simple vue de leurs visages. L'un d'eux parce qu'il me semblait être un revenant: CaÏus et l'autre parce que c'était Tiberius. Ainsi, une partie du message de Caïus était bien vraie.Voirles soupçons de mon père aisi confirmés me laissait sans voix. Lorsque Tiberius commença à parler, sa voix était clairement malveillante:

"- Ah ! Caïus, ton aide m'a épargné bien des problème. Je te remercie, dit-il avec une pointe d'ironie.

-Je n'ai fait que mon possible, répondit Caïus avec une modestie non feinte.

- Et cette histoire de drogue... jamais je n'y aurai pensé, enchaîna Tiberius sans mème l'écouter."

   Caïus le craignait et cela se voyait. Il était rouge comme une pivoine et son front était luisant de sueur. Je ne voyait en lui qu'un homme craintif et soumis. Ce n'était plus celui qui parlait haut et fort et qui cherchait la bagarre. Tiberius, quant à lui, c'était tout le contraire. D'habitude , il était tout timide et ne parlait pas beaucoup. En ce moment, il était plein d'assurance, droit et fier.

   Je repris mon souffle que j'avait inconcsiemment retenu sans perdre une seule miette de la scène. Maxus me regarda, la bouche ouverte fit une grimace désemparée et reporta son attention sur la serrure.

    Enfin, les deux hommes partirent. Je risquai un coup d'oeil prudent par la porte que j'avais entrebaillée. Seul le chant des oiseaux troublait le silence de la maison. Je sortis donc un pied hésitant de l'armoir puis l'autre. Maxus faisait la mème chose à côté de moi, attentif à chacun des bruits étrangers à ceux que l'on faisait nous mème. On continua sur cette lancée, hésitants. C'est donc soulagés que l'on arriva à la porte d'entrée. Ensuite, nous nous mîmes à courir vers chez moi. Arrivés à bon port, nous reprenions notre souffle lorsque soudain, nous nous exclamions en mème temps: "On l'a fait!!!" Avant de s'engouffrer dans ma maison pour avaler un goûter bien mérité.

Meurtre à NoviodunumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant