An unreal reality

Chapitre 1: Laura

Chapitre 1 : Laura

Je m'appelle Laura. J'avais seize ans et j'étais au lycée Buffon en 1-3, brune, les cheveux mi- longs, les yeux bleus, 1m 76, svelte voilà à quoi je ressemble. Je vis seul avec ma mère car mon père est mort avant que j'ai l'âge de la raison, enfin bref... J'étais encore en retard en cours. Je toquais à la porte du CPE. Il ne prit même pas la peine de me regarder et m'écris machinalement un mot de retard. Je le prenais et je montais les escaliers à toute vitesse. Le lycée était plutôt grand mais les couloirs ternes rendaient les couloirs étroit et étouffant. Je rentrais en classe et je donnais le mot à Mme Roffier le professeur de physique-Chimie.

Je m'assis à côté de Lisa, ma meilleure amie et je sortis mes affaires. Soudain Mme Roffier me dit :

« -Laura en retard comme à ton habitude, je crois bien que le jour où tu seras à l'heure les monstres existeront.

Ah, je déteste cette expression qu'elle emploie les monstres existeront c'est vraiment bizarre... pensai-je continuant à l'écouter pour qu'elle s'arrête le plus vite possible.

- Bref, comme je le disais au reste de la classe, demain un nouvel élève intégrera votre classe. Maintenant que tout le monde est bien au courant de la situation, reprenons le cours. »

Un nouvel élève... en plein milieu de l'année ? Ça n'arrive pas souvent...

Je demandais des informations supplémentaires à Lisa mais elle ne savait rien de plus que tout le monde sur cet élève.

La journée passait rapidement. Cette nuit-là encore je fis ce songe atroce qui me revenait chaque nuit depuis plusieurs mois. Au début il était flou mais plus les nuits passaient, plus le rêve s'accentuer dans mon esprit et les détails qui auparavant n'étaient qu'une brume de couleurs se préciser. Cette fois je me voyais étant petite tenant la main de mon père. Il était grand, les cheveux coupés courts, il souriait, ces yeux était d'un bleu profond de la couleur de la mer, il avait l'air en bonne santé Il était venu me chercher à l'école je croyais.

On rentrait tranquillement je me voyais rigoler avec lui. La scène s'assombrit, on venait de rentrer dans une ruelle. C'est là que le petit cadre parfait s'effondra d'un seul coup. Un cri retentit et une forme fondit sur nous. C'était un humain en apparence mais ces yeux qui luisaient d'une folie meurtrière m'indiquaient bien le contraire. Je voyais juste dans la pénombre ces pupilles rouges écarlates. IL bavait et ce jetais sur mon père. Je restais pétrifié ne pouvant plus parler ou crier. Cependant avec toute la volonté qu'il avait il me demandait en hurlant de fuir, de rentrait me protégeait à la maison.

Le monstre lui mordait le cou l'obligeant à s'agenouiller puis lui broyait le bras faisant gicler son sang dans tous les sens. Mes jambes semblèrent soudain recommençait à bougés et je fuyais aussi vite que je pus, ne pouvant rien faire d'autre que de le laisser derrière moi. Je me réveillais à cet instant trempé de sueurs froides, le visage brulant et les lèvres sèches. Il était six heures du matin. Ne voulant plus dormir, de peur de retombé dans cet horreur je me levis et je pris ma douche. Bien sûr mon père était mort alors que j'étais toute petite donc je ne me souviens pratiquement pas de lui mais la cause de sa mort était le fait que des poutres lui soient tombées dessus lorsque qu'il rentrait du boulot. Je pris mon petit-déjeuner et je partis à 7h50, contente d'être à l'heure pour une fois. On nous présenta le nouvel élève. Son nom était Matthew. Il avait les cheveux courts, châtains comme les épis de blés en pleine été. Des yeux verts comme des jades. Il était plus grand que moi et il était svelte. Il se plaça au fond de la classe sans dire un mot. Etais-ce mon imagination ou avait-il une tache rouge foncé sur le coin de sa bouche. Surement du Nutella ou autre. Le cours passa, Matthew fut discret et la prof ne l'interrogea pas pour lui laisser le temps de s'adapter. Le cours d'après on partit en Anglais avec Mr Maurier. Il décida de placer le nouveau

Et il le mit à côté de moi. Waouh je sens que je vais bien m'amuser cette année. Il s'assit à côté de moi l'air aussi heureux que moi. Il renifla presque pendant toute l'heure comme si quelque chose le gêner. La matinée se déroula plutôt calmement contrairement à certains jours où c'est le bordel en cours. Le midi je m'assis à côté de Lou et de Lisa. Juste en face il y avait Matthew devant son plateau... qui était vide d'ailleurs. Il ne mangeait qu'un bout de pain qui parut être la chose la plus immonde qu'il aille manger dans sa vie. On finit finalement à 15h au lieu de 17h car notre prof était absente. Je passais le reste de l'après-midi avec Lisa à trainer dehors, vers 18h on se sépara pour rentrer chez nous. On était en hiver et il faisait déjà nuit. J'avais la désagréable impression d'être suivie mais je ne savais pas pourquoi. Je passais par une rue étroite pour aller plus vite quand quelqu'un mit sa main sur ma bouche. J'essayais de crier mais sa main froide étouffée mes cris. J'agitais mes bras et mes jambes mais il était beaucoup trop fort pour moi. J'étais paniquée les larmes me monter aux yeux. Je ne sais ce que voulais cette personne et je n'avais pas hâte de le découvrir. Il me plaqua contre un mur me tordant le bras pour m'empêcher tout mouvement pouvant lui nuire. Cette fois je pleurais vraiment. Je me faisais agressée. Je sentais son souffle haché contre ma nuque comme une bête s'excitant de tuer sa proie. Il commençait à sortir un poignard enlevant pendant un instant sa main de ma bouche et j'essayai à nouveau de crier cette fois avec succès. L'agresseur le visage masqué me cognait la tête contre le mur pour me faire taire. J'étais désespéré il fouillait mes poches et mon sac en cherchant des choses à volait. Je ne l'avais pas entendue jusqu'à maintenant mais lorsque l'homme arrêta de me cogner la tête j'entendis des bruits de pas. Un pas nonchalant, tranquillement vers nous. Au début je n'avais pas vue qui c'était car non seulement il n'y avait presque pas de lumière mais même si il y en avait je crois que ma tête me lancerait trop pour que je puisse le décrire. Pourtant il me rappelait. Il se rapprochait, bientôt à quelques mètres de moi je le reconnu. C'était Matthew lâchant un sourire en coin. Il s'exclama presque comme s'il parlait avec un ami :

-Alors on fait du mal à une fille et on lui vole ses affaires mais ce n'est pas bien du tout ça. S'en prendre à plus faible que soit, ce n'est pas équitable en plus armé. Vilain garçon..., Il prononça cette dernière phrase avec un sourire en coin.

-T'es qui toi ? Tu ferais mieux de dégager maintenant et faire croire que t'as rien vu comme les autres avant que je te bute !

-Là là j'ai peur je tremble comme une feuille. Toi tu veux me buter avec ce poignard de rien du tout. Tu me fais rire, tu crois que tu es le plus fort car tu es armé et que tu voles les gens tranquillement sans soucis car tu les menaces de les tuer si ils disent quelques choses c'est ça. Bah tu vois les types comme toi moi j'en ai pas peur et si ils me font chiez ou que je les croise je les bute, tu comprends ?

Il bluffait ce n'est pas possible, il le disait avec amusement comme si c'était normale. Il devait dire ça pour l'intimidait et lui faire peur. L'homme ria d'une vois grasse et rauque.

-Tu bluffes, t'es qu'une mauviette t'as rien sur les os petit. Bon t'as pas l'air décider à te barrer alors je vais te tuer, j'ai pas que ça à foutre que de te parler gamin.

-Alors vas-y, t'attends quoi ? Dépêche-toi quand même un peu ça m'arrangerai.

J'étais bouche-bée, l'agresseur c'était jeté surMatthew quand soudain des trucs qui ressemblaient à des tentacules géantessortir de son dos et transpercèrent l'homme de plein fouet faisant gicler dusang sur moi et le mur. Il était mort et il avait 4 grands trous sur le corpsdans une mare de sang. Je n'y croyais pas, que c'était-il passait ?Pourquoi des tentacules étaient sortis de son dos ? Pourquoi ?Pourquoi ? Je le regardais dans les yeux, un de ces yeux était rouge noir...Comme quoi déjà, je le savais mais c'était trop vague je n'arrivais pas à m'ensouvenir soudain le monde vacilla autour de moi et je m'effondrai. i