Chapitre 2: Matthew

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Je venais de tuer cet abruti et cette fille s'effondrait sous mes yeux. Tss ! Qu'est-ce que j'allais faire d'elle je ne pouvais quand même pas la ramener comme ça à ses parents et puis elle en savait déjà trop sur moi. Je devais lui donner une explication avant qu'elle raconte ça à tout le monde. Ma couverture serait fichue. C'était déjà arrivé dans mon ancien collège. J'en avais vraiment marre de ne pas avoir une vie normale comme les autres. Pourquoi étais-je comme ça ? Je la pris dans mes bras et je décidai de la ramener chez moi le temps qu'elle se réveille. Je ne voudrais quand même pas qu'elle attrape froid...

Elle en mettait du temps à se réveiller. Elle avait une bosse sur la tête et un peu de sang sec qui n'était pas qu'à elle d'ailleurs. Soudain elle ouvrit doucement un œil puis le referma sans doute aveugler par la lumière. Elle dit d'une petite voix :

-Je suis où ? Qu'est-ce que...

Elle ne finit pas sa phrase, elle écarquilla les yeux se rappelant ce qu'il c'était passer.

- Tu-tu l'as tué ! Des trucs bizarres sont sortis de ton dos ou j'ai rêvé. Nan j'hallucine, ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai, non...

Elle fondit en larmes. Qu'est-ce que je devais faire. Je lui tendis un mouchoir, elle le prit doucement et elle essuya ses larmes mais en vain, elle revenait toujours de plus belle au coin de ses yeux. Je ne savais pas comment réagir, je l'avais pourtant sauvé en le tuant pourtant elle avait l'air de le pleurer. Je lui demandai :

-Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu pleures comme ça ?!

- T'es quoi au juste ? Comment ces tentacules sont sortis de ton dos ? Pourquoi tu l'as tué ?

- je crois que je n'ai pas le choix, soupirai-je... C'est difficile à expliquer tu sais ce que je vais te dire n'est pas quelque chose de communs...

-Continue..., lâcha t'elle lassait d'attendre une réponse.

- Je suis une goule... Et ce ne sont pas des tentacules que tu as vu mais mon Kagune...

- Ton kagu quoi ?

- Mon Kagune. C'est fait de sang de goules solidifiaient, désolé pour le thermes scientifique mais on appelle plus ça des cellules RC. Il y en a différents types... Les ukaku dont leur Kagune ressemblent à des ailes. Les Koukaku, dont leur Kagune est métalliques et les Bikaku, ils sont vraiment ridicules eux...

-Et toi tu es quel type ?

Je fus étonné, elle avait l'air de trouver ça normale que les goules existent.

- Mon Kagune est de type Rinkaku. La poche où mon RC est stockés est vers le bas du dos voilà pourquoi tu l'as vu sortir de cet endroit et pas un autre.

Elle me regarda droit dans les yeux, une lueur fascinée. Je sentis une bouffé de colère montait en moi. Je n'étais pas une bête de foire, il n'y avait pas de quoi me regarder comme ça. Puis je me ravisai, je l'avais déjà assez traumatisé comme ça. Elle me dit d'une voix douce :

- Merci. Merci de m'avoir aidé je ne sais pas ce qui me serait arrivé si tu n'étais pas arriver à ce moment-là.

- Ne me remercie pas, c'était le hasard que je sois par ici.

Je lui sortis ça un peu froidement mais je ne voulais pas la blesser. Elle baissa la tête.

- Merci quand même... Je voulais juste savoir que faisais-tu là ?

- J'avais fin et je chercher à manger

- Au resto chinois à côté ?

- Non baka de fille. Les goules ne se nourrissent pas comme les humains. En fait elles se nourrissent d'eux.

Elle me regarda pendant quelques secondes dans les yeux puis elle comprit le sens de la phrase et elle ouvrit la bouche, les yeux grands ouverts. Je lui dis vexer :

- Ferme ta bouche avant que tu gobes une mouche !

Elle obtempéra aussitôt. Elle regarda autour d'elle.

- Tu vis seul ?, demanda-t-elle étonnée.

- Oui mes parents sont morts il y a plus de 4 ans.

- Oh ! Toutes mes condoléances je ne savais pas

- ouais enfin bref j'aime pas en parler...

- Euh oui... D'accord

Elle regarda sa montre et bondit du lit en criant.

- 21 heures !! Non !! Je vais me faire tuer, désolé faut que j'y aille !

- Attends avant de partir, promets- moi de ne rien dire à personne même ta famille, tu me le jure ?

- Oui je promets t'inquiète je le dirais à personne. Aller bye à demain !

Et elle partit en courant dehors. J'étais là planté chez moi seul. Elle avait l'air différente des autres gens que j'avais rencontré, ceux qui le rejetés et le traité comme un déchet. Elle, elle le traitait comme une personne normale. D'ailleurs quand j'y repense tout à l'heure cela m'avait vexé qu'elle me regarde hébété comme si ça l'avait choqué.J'étais habitué pourtant, alors pourquoi ça m'avait tant touché ? Sur ces dernières pensées je m'écroulais sur mon lit exténué et je m'endormis directement.    

An unreal realityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant