Chapitre 6: Matthew

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Putain il était revenu et dieu seul sait ce qu'il allait faire. Il va tuer beaucoup de personne dans la ville, et ça va devenir suspect. Mais surtout il a vu que je tenais à protéger Laura ce qui faisait qu'il allait vouloir la tuer d'une façon horrible j'imagine pour me faire souffrir comme il l'a toujours fais. Ce taré est capable de tellement de chose. Il me donnait presque froid dans le dos des fois. Et comment avait-il compris aussi vite que j'étais aussi faible et que j'avais faim, il m'espionnait donc ? Pourtant je n'avais pas repérer son odeur. Vraiment étrange. Je raccompagnai Laura jusqu'à chez elle. Elle avait l'air perdu dans ses pensées. Depuis que je lui avais fait part de mon passé je me sentais encore plus proche d'elle. C'était la seule humaine qui me comprenait vraiment et qui m'avais accepté comme j'étais. J'ouvris la porte de salon et j'y vis Peter assis sur un canapé avec du sang sur la bouche.

« - T'es vraiment crade, essuie toi ta gueule et puis tu fous quoi chez moi toi ?

- C'est comme ça que tu accueilles ton amour de frère ? C'est cette fille qui te retourne l'esprit ou quoi ? Avant tu te serais battu sans même réfléchir de l'endroit où on était.

- C'n'est pas à cause d'elle que je ne me suis pas battu. C'est juste que je ne voulais pas que toute la ville sache que je suis une goule.

- Avoue t'as un faible pour elle, dit-il en rigolant, et un jour tu lui mordras le coup et tu mangeras sa chair. Tu es un monstre Matt accepte-le c'est comme ça...

- Ferme ta grande gueule, je ne suis pas un monstre, toi si.

- Tu te voiles la face p'tit frère on est tous des monstres nous les goules et toi aussi tu es un monstre que tu le veuille ou non. »

Peut-être qu'il avait raison, peut-être que je n'étais qu'un monstre que tout le monde déteste. Qui ne pourra jamais avoir une vie tranquille, toujours en fuite. Cachant mon identité à jamais pour survivre. Le gouffre que je croyais ne plus jamais voir était revenu tout d'un coup avec les paroles de mon frère. J'étais lasser et j'avais envie de me laisser tomber dedans.

« - Tu vois que j'ai raison, tu le penses toi aussi, dit-il en me regardant d'un air moqueur.

Merde j'avais baissé mes gardes. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas essayé de manipuler mon esprit. Ce débile quand il est né à eux le pouvoir de contrôler les personnes mais avec moi ça marche moins car j'ai le même pouvoir.

- Salop, tu voulais me contrôler, pourriture dégage d'ici !

- Bon d'accord si tu le prends comme ça mais je n'abandonnerais pas aussi vite et tu ferais mieux de m'écouter avant qu'il arrive quelque chose de regrettable... »

Il partit tranquillement et claqua la porte derrière lui. Que voulais-t-il dire part « avant qu'il arrive quelque chose de regrettable » ? Je sens que ça n'annoncer rien de bon. Je m'allongeais sur mon lit et je mis du temps à trouver le sommeil. Le lendemain je partis chercher Laura directement chez elle. Je la vis discuter 5 minutes avec sa mère puis elle poussa un soupir exaspéré et vint à ma rencontre rouge comme une tomate. Je lui demandais :

« - Tu t'es disputé avec ta mère là ?

- Non pas du tout.

- Alors pourquoi tu es rouge comme ça ?

- Parce qu'elle croyait que t'étais mon petit ami...

Effectivement elle rougissait.

- Au fait Laura, ne fait surtout pas confiance à mon frère et si il t'aborde ou qu'il veut te parler appelle-moi, d'accord ?

Elle me regarda un peu surprise.

- D'accord si tu y tiens Matt. »

On passa la journée comme d'habitude et on finit à 15 h. Elle me proposa qu'on fasse une promenade dans le bois pour prendre l'air. J'acceptai volontiers. C'était agréable de se promener avec elle-même s'il faisait un peu frisquet. Notre souffle faisait de la buée, j'adorais vraiment ça. Je me sentais normale, seul en balade dans ces bois avec Laura. Il commença soudain à neiger. Un flocon atterrit sur mon nez ce qui fit rire Laura, je devais sans doute faire une tête bizarre. La neige semblait bien tenir au sol, c'était beau à voir. Zut je devenais trop sentimentale. Une ombre se posa derrière nous :

« - Que vous êtes mignon tous les deux, c'est émouvant.

- Encore toi, tu fais jamais de pause pour me les briser ou quoi ?

Il commençait franchement à m'énerver. Toute trace de gentillesse ou de bonne humeur me quitta d'un seul coup.

- Non, sinon ce n'est pas drôle... Bon tu es enfin décider à revenir de mon côté. Allais on a déjà de la bonne viande bien fraiche sur place. Tu peux commencer par la manger elle.

Soudain Laura qui c'était tait jusqu'à maintenant pris la parole.

- Tu veux quoi à la fin toi ? T'en n'as pas un peu marre d'harceler ton frère comme ça ?! Merde à la fin, tu sais très bien qu'il ne va pas me manger alors pourquoi t'obstiner ?

- je veux qu'il redevienne comme avant, je fais ça pour son bien. Tu es stupide, c'est un monstre, les monstres ne changent jamais.

- Matthew n'est pas un monstre, c'est plutôt toi qui en est un.

- Tu rêves, on est tous des monstres, c'est une goule, pas un humain, ne te voile pas la face. Il ne sera toujours dans sa vie qu'un monstre.

- Tu n'es pas monstre si tu es une goule ou car tu es je ne sais quoi. Matt n'est pas un monstre, les monstres se sont les personnes sans cœur qui tue sans pitié des gens innocents pour le plaisir. Chez les humains il y a aussi des monstres contrairement à ce que tu sembles penser... Il s'entretue dans des guerres inutiles, tue les animaux pour qu'on les admire. Alors non Matt n'est surement pas un monstre ! »

Je la regardais fasciné, je m'étais toujours considérai comme un monstre et elle venait de me prouver qu'on pouvait choisir de l'être ou non et je ne voulais pas en être un ! J'avais choisi et rien ne pouvait m'en empêcher à présent. Mais les choses tournèrent alors mal. Elle avait énervé Peter. Il déploya son Kagune et essaya de la toucher mais le mien riposta au même moment et renvoya le sien, j'essayai alors de lui planter, mais il l'esquiva avec facilité et propulsa Laura contre un arbre. J'entendis un craquement sourd. La rage s'empara de moi. Je me jetais sur lui on aller se battre au corps à corps, c'était son point faible. Je lui tailladai les bras et les jambes. Une droite dans le nez, un coup de genou dans le ventre, j'enchaînai les attaques de fait qu'il n'ai pas le temps de ripostait. Je lui déboitai l'épaule et lui mordit le bras. Beurk, dégueu il avait vraiment mauvais goût! Décidément il me répugnait dans tous les cas. Je me relevai prêt à continuer de me battre mais il s'enfuit laissant une fine trainée de sang derrière lui. Mais avant que je le perde du regard, il me cria de loin en riant :

« - Au fait p'tit frère, tu diras à ta copine que son père avait bon goût c'est pour ça que je voulais que tu la bouffes ! »

Il disparut ensuite définitivement de mon périmètre de vue.

An unreal realityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant