chapitre I

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Il est sept-heure quarante lorsque que je pars de chez moi pour aller à mon arrêt de bus. Mon petit frère m'avait mise en retard, car il monopolisait la salle de bain pour se coiffer. Dans mes plans, il aurait fallu que je passe au bureau de tabac, mais en jetant un coup d'œil rapide sur ma montre, il était trop tard si je ne voulais pas louper mon bus. Je sors de chez moi et me mis à marcher, lorsque je vis un gars assis sur un banc, entrain de sortir une cigarette de son paquet. Je m'approchais, et demanda poliment:

"Excuse moi, j'ai pas le temps de passer au tabac, tu peux me passer une clope s'il te plait?"

Il est brun, avec une coloration blonde platine, cela attaché sous une casquette. Les traits de son visage sont fins et de magnifiques yeux marrons surplombent son visage. Il a une légère moustache qui lui va à merveille.
Il me répondit, me tirant de ma contemplation, surpris de ma demande:

"Euh..oui,oui bien sûr.Tiens." dit-il en me tendant une cigarette.

Mais quand il releva la tête pour me dévisager,l'expression de son visage changea, laissant apparaître un petit sourire en coin qui lui donnait une expression de mec trop sûr de lui,il me demanda:

"Comment est-ce que tu t'appelles? J'ai pas l'habitude de traîner dans ce quartier là,je vois que j'ai tort."

Je ne savais pas vraiment comment prendre la fin de la phrase.Il me draguait ou me charriait? Ne voulant pas répondre à la fin de la phrase qui m'avait,je l'avoue,un peu perturbée..Je répondis:

"Je suis Lison. Et merci pour la clope, mais j'ai pas le temps de discuter, je suis déjà en retard,et il ne faut pas que je loupe mon bus. Salut"

"Il n'y a pas un endroit où je pourrais te revoir,Lison?"

Je réfléchis un bref instant, surprise par sa demande mais fini par lâcher :

"Je vais passer au bureau de tabac en rentrant, c'est à dire vers seize heures." Dis-je en désignant la boutique de l'autre côté de la rue.
"Bon, cette fois vraiment, salut."

Et je partis à mon arrêt sans lui laisser le temps de répliquer. En fumant cette clope, je réfléchissais et me dit que je ne lui avait même pas demandé son prénom, tant pis. J'avais cette étrange sensation d'avoir l'impression de le connaître,ou de l'avoir déjà vu... Je secouais la tête, c'était impossible, il m'a dit qu'il ne traînait pas dans le quartier et je ne m'aventure jamais trop dans Paris.
Je continuais de marcher,mais des questions ne cessaient de tourner dans mon esprit suite à cette rencontre:

Pourquoi avait-il demander à me revoir?
Allait-il venir?

Amour ImpossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant