Les orphelins

Départ

La nuit avait été très agitée pour moi, et pour mon frère. Je m'étais levée très tôt afin d'avoir le temps de préparer mon sac. Mon frère dormait encore à poings fermés, je devais allée le réveiller.

-Allez lève toi, c'est l'heure de partir. On va être en retard!

-Pourquoi  toi réveiller moi maintenant? Toi pas être gentille!

-Arrête de faire le gamin et lève toi.

J'allais devoir le surveiller durant tout notre trajet et prendre soin de lui, ça allait être dur...

Dans mon sac, je mis seulement (comme l'avait prescrit la directrice) le stricte nécessaire: pull polaire, brosse à dents, quelques barres énergétiques et deux bouteilles d'eau. Je mis des chaussures de marches une grosse laine et un pantalon pas trop serrer pour pouvoir marcher. Il était 8h30 quand nous partîmes de la maison. L'air était glacial et me paralysait les doigts et les lèvres.

Nous devions être à peu près une quinzaine d'enfants âgés de 10 à 18 ans. Certains des enfants, avaient eu la bonne idée d'oublier leur sac de survie qui contenait: une trousse de secours, une couverture de survie, un petit couteau et une petite boisson énergétique.

Les cinq premiers kilomètres se passèrent dans la ''bonne humeur'' et la ''joie''. Mais ça n'allait pas durer...

Nous arrivions devant une énorme tranchée. Il devait y avoir au moins 6 mètres entre les deux extrémités de la falaise. Nous n'avions ni corde, ni échelle... Rien!

A côté de moi, se tenait assis un garçon qui devait avoir environ 16 ans et qui pleurait.

-Que se passe t-il? Pourquoi pleures-tu?

-Je ...suis triste car ... mes parents ... me manquent! dit-il en reniflant

-Tu vas voir tout va bien aller; on va les retrouver tes parents.

-Tu dis ça... pour me réconforter. Tu ne le penses pas...

-Mais bien sûr que je le pense, sinon je ne l'aurai pas dit! Alors arrête de faire ta tête de cochon et viens avec les autres, commençais-je à m'énerver!!

-Me parle pas comme si j'étais un chien, c'est bon j'arrive!

Il avait les yeux injectés de sang et était rouge comme un poivron. Tout à coup, je le vois qui monte dans les airs. Je regarde ses pied et... NON ce n'est pas possible. Ses pieds ne touchais plus le sol. Il volait...

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Bisous <3