"- Tomas et Aphrodite se connaissent depuis lontemps maintenant !
- Depuis qu'ils ont sept ans effectivement."

Je ne pu m'empêcher de rouler les yeux au ciel.
Oui, depuis notre plus jeune âge Tomas et moi nous connaissont. Et d'aussi lontemps que je me souvienne, il me fait du charme avec ses yeux bleus, ses cheveux blonds, sa gentillesse et sa serviabilité.
Je me rappelle même que je lui faisait porter mon sac en lui faisant croire que je lui offrirais un baiser en échange.
Ce souvenir me fit sourire ce qu'il remarqua biensûr.

"- Je te fais sourire Aphrodite ?
- En quelque sorte.
- Oh regardez-les ! Ils sont fait pour être ensemble.
- Maman tu embarasse Aphrodite là ! "

Sa mère est entièrement pour notre relation -qui n'aura jamais lieu biensûr.
Elle est constament sur le dos de Tomas pour qu'il fasse un pas vers moi et qu'il me demande de sortir avec lui.
Biensûr, ça ne le dérange pas mais moi si.

Les adultes continuèrent à parler alors que je jouait avec ma luxueuse nourriture, n'ayant pas vraiment envie d'avaler ces escargots au beurre.

"- Je vais prendre l'air.
- Aphrodite !
- Maman, j'en ai besoin, lui chuchotai-je.
- Je t'en prie fait donc. Me souria Miss Clainton. "

Je fis un sourire forcé en m'excusant, et sorti de table.
Je longea la pièce, faisant claquer mes talons au sol et voler les pans de ma robes autour de moi.
J'atteignit l'ascenceur et monta jusqu'au sommet du bâtiment, de façon à me retrouver sur le toit de celui-ci.

Je retira mes chaussures et m'approcha de la bordure du toit, duquel je pouvait apercevoir les lumières de la ville et les gens se promener de magasins en magasins.

"C'est un cadre très romantique."

Je ferma les yeux et souffla d'agacement. Ce garçon sera donc toujours collé à mes pattes ?

"- Que veux-tu Tomas ?
- Juste te tenir compagnie."

Je souffla une nouvelle fois et comme pour m'accompagner;  le vent se mit aussi à souffler, faisant balancer mes cheveux dans tous les sens.
J'attrapa alors un élastique dans ma pochette et mes les attacha en un petit chignon.
Mes mains sur le rebord et le visage au vent, je me sentais bien, hormis la présence de Tomas qui ne tarda pas à se tenir près de moi.

Quelque fois, je me demande comment je fait pour ne pas tomber amoureuse de lui ou ne serai-ce que de ressentir de l'attirance envers mon camarade qui est doté d'une beauté ravageuse.
Mais mon coeur ne veut pas. Il ne peut pas le sentir, c'est comme ça.

"- Je sais que je t'ennuies mais... j'aimerais comprendre... vraiment. Je fait tout pour que m'aime depuis des années mais ça ne change rien. Ou si, en fait j'ai l'impression que tu me déteste encore plue.
- Tomas, tu en fais beaucoup trop justement. Et c'est ça qui m'énerve chez toi. Tu dois absolument avoir tout ce que tu veux et tu n'abandonne jamais. Ces choses là, les sentiments, ça vient tout seul. On a pas besoin de les forcer à venir.
-Mais...
- Soit un peu plus naturel au moins, peut-être que je te détesterais un peu moins.
- Donc tu me déteste vraiment.
- Je ne veux pas te mentir, seule ta présence suffit à m'énerver.
- Au moins c'est clair.
- Tu sais que je dis tout haut ce que je pense et que je me fiche des conséquences.
- Oui.
- Alors abandonne un peu. Laisse moi respirer et ... je ne sais, concentre toi sur une autre fille.
- Mais je ne veux pas des autres, tu as placé la barre trop haut Adi...
- Malgré le fait que je te repousse ?
- Oui. Justement, ça m'attire encore plus à toi.
- Arrête avec ce surnom affreux aussi."

Il rigola, d'un rire sincère pour une fois ce qui me fit sourire.
Mais en entendant ce rire, je me rappela qui allait lui aussi être parent il y a des années de cela.

"- Tu sais garder un secret ?
- Biensûr.
- Je parle sérieusement. Peu de personnes sont au courrant et je veux que personne d'autre à part toi ne le sache.
- Tu peux avoir confiance en moi, Aphrodite."

Je fronça les sourcils, l'air frais me donnant des frissons.
Je sentis cependant quelque chose de chaud me recouvrir les épaules, la veste de Tomas.
Je le regarda haussant un sourcil.

"- Je l'aurais fait pour n'importe quelle femme.
- Je te le dirais. Mais pas maintenant. J'ai besoin d'avoir confiance en toi avant."

Puis je repartit, enfilant mes chaussures, vers la porte menant à l'intérieur.

Lost In A Little White RoomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant