Chapitre 14

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Tous le réfectoire nous regardaient, certains en rigolant, d'autre les sourcils froncés. J'étais tétanisée, je ne pouvais plus faire un seul mouvement même si ma seule envie à ce moment là était de prendre la main de Deina et de m'enfuire en courant avec elle. Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas être là. Deina était dans le même état que moi, à mes côté. Ses yeux étaient remplis de larmes, et elle était devenue blanche comme un linge.

D'un coup elle lâcha son plateau qu'elle avait gardé dans les mains, me saisit le bras et commença à courir à travers le réfectoire pour nous sortir d'ici. Une fois dans les couloirs du lycée, elle entra sans réfléchir dans la salle la plus proche et nous enferma à l'intérieur.

-Mesdemoiselles que puis-je faire pour vous ? On se retourna en sursautant et vîmes le prof d'histoire, debout devant son bureau, nous regardant les bras croisée sur son torse.

-Euh... on voulait...

-Oh mon dieu ! s'exclama Deina en se laissant glisser contre la porte. C'est pas possible !

-Deina calme toi, ça va aller tu vas voir, dis-je en me mettant accroupie prés d'elle. Puis je la pris dans mes bras.

-Que ce passe t-il bon sang ?

-Euh, elle... elle vient de rompre avec son petit-ami.

Je me levais en la gardant dans mes bras et sortis de la salle pour ne pas à avoir à répondre à d'autres questions de ce prof débile. Nous allâmes dans les toilettes pour pouvoir appeler les garçons, mais quand je voulus appuyer sur la touche « appeler », on me le prit des mains et on me poussa au sol, prés de Deina. Je relevai la tête pour voir qui était la personne, et je le vis.

-Tu croyais vraiment que ça allait être aussi facile de me tuer, ma belle ? J'ai toujours un coup d'avance sur toi et tes petits copains.

-Tu n'es qu'un enfoiré de première, Ross. Pourquoi tu nous laisses pas tranquille ? Le passé c'est le passé, on peut rien y faire.

-La ferme.

-T'as cas nous tuer maintenant, qu'on en finisse, déclare Deina en murmurant.

-Non, depuis le temps j'ai changé mes plans ! Je vais vous faire souffrir, vous faire vivre un véritable enfer. Je vais vous torturer mentalement, jusqu'à vous détruire. Il passa le dos de sa main sur ma joue, puis il approcha sa bouche de mon oreille. Et vous en aurez tellement marre, que vous vous oterez la vie vous même.

Il rigola, puis il sortit des toilettes en jetant mon portable au sol, qui se brisa en plusieurs morceaux. Mais il revint quelques secondes plus tard.

-À, j'avais oublié, ne pensez même pas à en parler aux débiles qui vous servent d'amis et gardes du corps, si vous tenez à leurs vies. Parce que la votre est déjà détruite. Il rigola et s'en alla pour de bon.

Une fois qu'il fut partit, Deina sortit son téléphone de sa poche en répétant tout le temps qu'il fallait qu'elle appelle les garçons. Je lui arrachai donc son téléphone des mains et le rangeai dans mon sac.

-On ne peut pas appeler les garçons Deina !

Elle était assise par terre, les mains sur ses oreilles, et se balançait d'avant en arrière. On aurait dit qu'elle était entrain de faire... une crise de panique ! Je m'assis à côté d'elle et la prit dans mes bras.

Au bout de quelques minutes elle se calma. Le prochain cours avait commencé depuis 10 minutes. Je me relevai et l'aidai à faire de même, puis nous allâmes à notre cours d'art.

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