Living With The Bad Boy / FR

Chapitre 14 || D'accord Yoda

 ▲ Chapitre 14 || D'accord Yoda ▲

 — Il est quand même tellement agaçant. Oui, il est mignon, mais bon dieu, il y'a un truc qui cloche. Il est comme ces agaçants jouets de supermarchés qui une fois qu'ils sont lancés, commencent à chanter du Hi-five et à quémander de l'attention, se plaint Elle.

— Il est simplement hyperactif.

— Oui, c'est bien le mot ! marmonne Elle dans sa barbe, il n'a pas arrêté de me draguer !

— Je pense qu'il fait juste son coureur de jupons. Il est comme ça avec moi aussi, mais je pense que c'est juste un personnage qu'il joue, déclarais-je. Et sinon, comment tu vas ?

— Pas bien. J'ai un de ces mal de tête et en plus j'ai le goût de vomi dans la bouche ! grommelle-t-elle.

J'ai un mouvement de recul.

— « Pas bien » me suffisait, mais merci de m'avoir donné les détails, répondis-je, le nez plissé de dégoût. Pauvre puce, besoin d'un seau ?

— Besoin d'un seau j'ai, fredonne-t-elle d'un air absent.

— D'accord Yoda.

Je m'extirpe du lit et me dirige vers la cuisine pour revenir quelques minutes plus tard, un seau en main. Je le lui tends et retombe sur le lit.

Après avoir trouvé Elle bourrée hier soir, j'ai conduit jusqu'à la maison et ai appelé la mère d'Elle pour lui dire qu'elle dormait ici, puis, je l'ai tirée à l'étage et nous sommes toutes les deux tombées sur mon lit, nous endormant instantanément.

Cela a été une grosse soirée pour nous, alors nous nous sommes réveillées qu' à 11h ce matin. C'est fou !

Quelqu'un frappe à la porte et après avoir reçu un « oui » de réponse, Marisa entre avec un plateau où il y'a des crackers, du salami découpé, des cubes de fromage, deux verres de jus d'orange et autres petites collations.

— Bonjour les filles ! Comment vous sentez-vous ? nous demande-t-elle avec un petit sourire.

Une qualité que j'ai pu remarquer chez les parents de Blake est qu'ils sont très indulgents. Le fait qu'Elle et moi rentrions très tard d'une soirée ne les a pas dérangés, c'est même le contraire puisque Marisa était assez excitée et nous a demandé de balancer tous les potins. D'après elle, Blake ne lui parle jamais de sa vie, alors c'est sympa de nous avoir.

— Bien, merci Marisa, répondis-je reconnaissante tandis qu'elle pose le plateau sur nos genoux.

— Pas de soucis ma belle. Vous êtes tellement adorables, se réjouit-elle. Alors, qu'est-ce que vous avez fait ?

— On est juste restées allongées à parler. Merci pour le casse-croûte, vous assurez Mme Parker !

Marisa éclate de rire à la réponse d'Elle.

— Je vous en prie ! Amusez-vous bien.

Elle tourne les talons, mais, après un moment d'hésitation, se tourne à nouveau vers nous.

— En fait, j'ai une petite question. Je sais que c'est bizarre, mais je ne sais pas à qui demander et j'ai vraiment besoin de le savoir parce que Blake ne s'ouvre ni à Jay, ni à moi.

— Allez-y.

— Comment est Blake ? Est-ce que... est-ce qu'il est dans la bonne voie ? Vous pouvez me dire la vérité. En fait, s'il vous plaît, soyez honnêtes. En tant que mère, j'ai besoin de savoir et il ne me dit jamais rien...

Elle et moi échangeons un regard et j'hésite.

— Huuum... et bien, ce n'est pas la plus gentille des personnes, mais je pense qu'il est responsable. Il n'est pas totalement imprudent et stupide. Je dirais qu'il est futé.

— Donc il boit et se drogue ?

— Bah...

— Ça ne me dérange pas si c'est le cas, enfin, évidemment pas la drogue, mais je peux tolérer l'alcool tant qu'il ne fait pas l'imbécile aux fêtes et autres. Vous savez comment peuvent être les garçons quand ils sont avec leurs amis. Je ne veux pas qu'il finisse comme...je veux dire, je ne veux pas qu'il soit dans une mauvaise passe.

Je me mords la lèvre inférieure. Je ne veux pas faire la rapporteuse. Il est un peu sauvage, je l'admets, mais je peux quand même avouer qu'il n'est pas idiot. Méchant ? Ça oui. Sauvage ? Carrément. Mais imprudent ? Pas vraiment. En plus ses notes sont aussi décentes, de ce que j'ai pu remarqué ces dernières semaines.

— Je crois que vous n'avez pas besoin de vous inquiéter de ce côté-là. Il est responsable, lui assurais-je.

Elle soupire avant d'acquiescer.

— Ouais. Je sais que je n'ai pas été la meilleure des mères, mais je tiens à Blake et j'essaie vraiment de lui tendre la main, mais depuis que son f...

Elle s'interrompt et secoue la tête.

— Hum. Peu importe. Amusez-vous bien ! Et Elle, tu peux rester autant de temps que tu veux. Rétablis-toi vite ! 

— Merci.

Nous sourions, et elle quitte la pièce.

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Xoxo, Camille.