▲ Prologue ▲

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▲ Prologue


— Ma chérie...commence ma mère, d'une voix pleine d'excitation.

Papa et elle se tiennent juste devant moi, un immense sourire collé aux lèvres.

— On va en Afrique ! s'écrie-t-elle, levant les mains en l'air pour témoigner de son impatience.

— En Afrique ? répétais-je, les lèvres entrouvertes et les yeux s'arrondissant en entendant la nouvelle.

Mes parents et moi avons rarement l'occasion de partir en vacances. Seulement en road trip occasionnel si nous sommes chanceux. Vous pouvez donc imaginer mon excitation et ma surprise en apprenant qu'on allait en Afrique.

Je ne peux m'empêcher de m'exclamer :

— Mais c'est génial !

Je me jette en avant et les prends dans mes bras.

— J'ai toujours voulu aller en Afrique. On va où exactement ? Quand est-ce qu'on part ? demandais-je.

Alors que je m'écarte, je vois leur visage se décomposer avant d'échanger un regard entendu.

Mon sourire s'efface alors que je comprends la situation.

— Je ne viens pas, c'est ça ?

Maman est la première à prendre la parole :

— Mon coeur, je suis désolée, j'aurais dû mieux m'exprimer.

Elle soupire.

— Nous, dit-elle en pointant le doigt en direction de papa avant de le ramener vers elle, allons en Afrique.

Je souris malgré ma déception.

— Oh ! C'est super pour vous !

Ils ont été débordés récemment et je sais que des vacances leur feront du bien.

Mon père me presse les épaules, se voulant réconfortant.

— Désolé mon coeur. Si ça peut consoler, on ne va pas jouer et s'amuser ! On part en voyage d'affaires pour les besoins de l'entreprise. On va aller dans des endroits comme le Kenya, le Maroc et le Cap pour vendre aux grandes sociétés un médicament que notre entreprise a développé. Exaltant non ?

— Carrément.

Comme dans « carrément si je savais de quoi vous parliez. » La vérité est que je ne connais pas grand-chose à propos de l'entreprise de mes parents. Pour ce que j'en sais, ils pourraient posséder un club de strip-tease.

Ils hochent la tête avec vigueur, parfaitement convaincus et soulagés par ma réponse enthousiaste.

— Merci de comprendre et de ne pas faire ta difficile Bronte. On te ramènera quelque chose pour nous rattraper, me promet ma maman.

Je secoue négligemment la main.

— Non, ne vous en faites pas pour ça, profitez et amusez-vous ! D'accord ? dis-je avec un sourire rassurant.

Vous pouvez dire que je suis tendre, mais j'aime rendre mes parents heureux. Ils ont beaucoup fait pour moi durant toutes ses années et je leur dois d'être la fille sans problème et obéissante que je suis.

— Vous partez quand ?

— Tu nous veux déjà partis ? plaisante mon père.

— Bah oui, je vais faire une gigantesque fête.

Je roule des yeux, scelle ma bouche avec mes mains et m'incline :

— Ne le dites pas à mes parents, chuchotais-je.

Mes parents savent parfaitement que je ne suis pas une rebelle dans l'âme. Pour tout dire, je n'aime même pas manquer les cours quand je suis malade.

C'est triste, je sais.

— On part la semaine prochaine, coupe maman, pour cinq semaines. Oh, ça va être génial ! s' exclame-t-elle.

Je hausse les sourcils. Cinq semaines, c'est vraiment long pour rester seule à la maison.

— Cinq semaines ? Whoa, je vais pouvoir faire beaucoup de fêtes, marmonnais-je.

Quand je vois l'expression de mes parents, je souris et ajoute :

— Façon de parler.

— J'espère bien. Mais même si tu le voulais, tu ne pourrais pas, Bronte. Tu vas rester chez Marisa et Jay, me répond papa.

Marisa et Jay sont des amis très proches de mes parents. Je ne les ai rencontrés que quelques fois, mais ils semblent être des gens très bien. Marisa travaille pour l'entreprise de mes parents et Jay est ingénieur énergétique. Ils sont ce qui se rapproche le plus d'amis pour mes parents, puisqu'aucun d'eux n'a le temps de socialiser.

— Oh ! Et Sally et Bill, les voisins, surveilleront la maison quand tu seras chez Marisa, m'informe maman.

— D'accord, ça me va. Amusez-vous bien.

Maman rayonne d'excitation et me serre tellement fort dans ses bras qu'elle m'empêche presque de respirer.

— Merci beaucoup Bronte, murmure maman contre mon épaule, j'espère que tu n'es pas trop contrariée à l'idée de vivre avec Blake Parker. Je sais que vous êtes complètement différents, mais...

Je romps brutalement notre étreinte et m'exclame les yeux ronds :

— Qui a parlé de Blake Parker ?

— Oh... dit-elle doucement alors qu'elle réalise la situation. Je pensais que tu le savais, Blake Parker est le fils de Marisa et Jay.

Elle parle lentement, observant ma réaction avec attention.

Mes yeux s'écarquillent et ma mâchoire se décroche en entendant la nouvelle.

Blake Parker ?

Le pire bad boy du lycée de Worthington ?

Le garçon qui est craint et respecté par tout le monde ?

Qui peut te foudroyer en un regard ?

— Oh non, murmurais-je en réalisant ce qui m'attend, oh non, non, non, non.

Le garçon qui peut faire battre mon coeur à toute allure, transformer mes jambes en coton et faire naître des papillons dans mon ventre alors que je suis même pas en sa présence ?

Oh seigneur.

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Living With The Bad Boy / FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant