Chapitre 11 || Avoir affaire à une tueuse de queues de cheval

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▲ Chapitre 11 || Avoir affaire à une tueuse de queues de cheval ▲

 — Salut, est-ce que ça va ? J'ai vu ce qu'il s'est passé dans la cafétéria. Fais attention à Amy, c'est une sale garce.

Voilà le genre de questions que j'ai reçu toute la journée de la part de mes amis, après ma rencontre avec Amy. Une fois encore, cela a pris des proportions exagérées. Amy n'est pas si méchante n'est-ce pas ?

Je fais un sourire étincelant à Jemma et secoue la tête.

— Ça va, mais merci.

Jemma fait partie de mon groupe de Justice Sociale. Elle est assez petite, a des cheveux noirs courts et porte des lunettes à monture épaisse.

— Mais t'as pas peur ? me demande-t-elle. Il ne faut pas chercher Amy.

Je hausse les épaules, incertaine quant à ma réponse :

— Je ne sais pas, j'imagine que je vais juste devoir attendre pour le découvrir.

Jemma semble ne pas être convaincue par ma réponse, mais quand même hoche la tête et sourit.

— Ouais, bon, je devrais y aller...mais bonne chance !

Bonne chance ?

— Ouais, salut, répondis-je.

Je me tourne vers Elle qui écoutait notre conversation, amusée. Elle se décale de mon casier et me lance un sourire en coin.

—Tu vas vraiment devoir faire face à ce qui s'est passé aujourd'hui, déclare-t-elle avec un sourire narquois.

Je la regarde avec méfiance.

— Pourquoi est-ce que tu souris comme ça ? Je ne pense pas que tu devrais sourire dans une situation pareille.

Elle roule des yeux.

— Alors maintenant tu te plains que je souris trop ? Quel culot !

Je ris et marche avec elle dans le couloir.

— Mais sérieusement, t'es pas un peu anxieuse ?

Elle hausse les épaules.

— Tout le monde en parle. La pire chose qu'Amy ait faite est de couper la queue de cheval d'une fille, soi-disant « accidentellement ».

— Et tu ne crois pas que c'est déjà grave ? demandais-je en passant la main sur ma queue de cheval d'un geste protecteur. Maintenant je comprends pourquoi tout le monde est si inquiet; on a affaire à une tueuse de queues de cheval !

Elle lève les yeux au ciel à ma tirade dramatique.

— Tout le monde en fait tout un plat parce que t'es censée être la gentille petite princesse de Worthington et qu'ils ne pensent pas que tu sois capable de gérer un petite bousculade de la part de leur reine des abeilles.

Je fronce les sourcils.

— Je ne suis pas une princesse.

— Ouais, mais ils ne le savent pas, répond-elle en haussant les épaules.

Je soupire.

— Je n'aime pas la manière dont certaines personnes pensent que je suis faible et que je craque sous n'importe quelle pression.

— Je sais que c'est frustrant, mais tu ne devrais pas te préoccuper de ce que les gens pensent de toi. Ils ne te connaissent clairement pas assez pour savoir comme tu es réellement. Woah, je n'arrive pas à croire que je suis vraiment en train de dire ça, généralement c'est l'inverse.

Living With The Bad Boy / FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant