Chapitre 17: La robe

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J'entends une voix m'appeler:

- Alexia! Alexia!

Qu'est ce que c'est que ça?

Je sens une main se poser sur mon épaule.

J'ouvre les yeux. Izotz est à coté de moi.

- Bon sang ça fait 5 minutes que j'essaye de te réveiller! S'écrie Izotz.

- Pourquoi tu ne m'as pas laissé dormir jusqu'à demain? Lui demandai-je.

C'est vrai après tout, je m'étais couchée en fin d'après midi.

- Parce que ce soir, il y a un dîner important, tu es princesse jeune fille! Me dit Izotz.

Un dîner mais comment ça?

- Et ce n'est pas tout, Izotz se leva et ouvrit la porte, des gens vont s'occuper de toi!

Une multitude de femmes, toutes vêtues de la même façon entrèrent dans ma chambre. Elles portaient un coquillage blanc dans les cheveux et une petite robe bleue simple et évasée.
Je supposais qu'il s'agissait de domestiques. Elles se mirent en ligne.

- Bonjour mademoiselle, dit l'une.

Je n'eus même pas le temps de lui dire "bonjour" que les 10 autres me saluèrent. Une jeune fille brune avec des yeux bleus nuits magnifiques parla:

- Nous allons prendre vos mensurations votre altesse.

- Pas de ça avec moi, dis-je à la fille, appelez moi Alexia.

- Très bien mademoiselle Alexia. Dit la jeune fille.

Une autre fille, une blonde avec un chignon, vint vers moi.

- Quelle est votre couleur de robe préférée? Me demanda-t-elle.

- Je ne sais pas j'aime beaucoup de couleurs, j'adore le bleu, le blanc, le jaune aussi!

- Vous n'êtes pas difficile! S'exclama la fille.

La blonde retourna parler à quelques autres domestiques puis elles sortirent de la chambre pendant que la brune me parlait:

- Je vais prendre vos mensurations, me dit-elle, je vous pris d'enfiler ceci!

Elle me tendit un haut de maillot fait de deux coquillages roses et de perles blanches.
Deux femmes déplièrent un paravent et je me changeais. Je sortis donc avec le haut. La brune revint avec un ruban sur lequel était inscrit des mesures que je ne connaissait pas. Elle mesurait ma taille, le tour de mes bras et tout le reste. Les femmes qui étaient sortis quelques minutes plus tôt revinrent dans la salle. Elles avaient chacune un rouleau de tissus: c'était incroyable.
La fille qui avait prit mes mensurations les avait notées sur une plaque, d'argile je crois, qu'elle avait ensuite chauffée avec ses mains: elle possédait donc le pouvoir du feu. Elle montra la plaque à la blonde aux chignons. Elle fit signe aux autres de venir vers elle et toutes les autres femmes se mirent en rond autour de moi.

- Dîtes nous quels tissus vous plaisent, mademoiselle. Dit la blonde.

Je tournai la tête et vit un très joli tissu bleu transparent.

- J'adore ce tissu! Dis-je en prenant le tissus dans mes mains.

- Parfait, dit la femme brune en donnant la tablette à la blonde, nous vous apporterons la robe dans une heure.

La sirène aux perlesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant