Alter Ego

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Grunlek cherchait des pommes pour le plus jeune du groupe. Il regardait partout, cherchant les plus rouges. Il aperçut un stand où elle semblait vraiment savoureuse. Il attrapa de son bras mécanique les bijoux rouges et les mit dans un sac. Le donna au marchand qui lui demanda de sa voix, un peu trop modifié par l'alcool, trois pièce d'argent. Grunlek, rechignant un peu, lui donna les trois pièces. Il entendit alors une voix féminine, mais tout de mêmes forte s'élever au-dessus de la foule.

" - Cinq pièces d'argents pour des pommes pareils. C'est Inadmissible ! Vos prix sont beaucoup trop élevés ! " C'était une naine qui criait. Le plus troublant, c'est qu'elle lui ressemblait. Les mêmes cheveux blancs mis en crête, une tunique verte, le mêmes air grave, le mêmes nez un peu rond au bout et le plus impressionnant le même bras métallique et le même œil de fer. Après un long débat, la naine réussit à payé ses pommes trois pièces d'argent et deux de bronzes. Heureuse, elle s'en alla. Grunlek suivit alors la jeune naine. Il se demandait comment elle avait eu on bras et son œil, de plus il se demandait si elle n'avait pas des nouvelles du monde nain.

"- Mademoiselle ! L'appela-t-il. Elle se retourna et regarda Grunlek d'un œil interrogateur.

- Bonjour. Murmura-t-elle. C'est rare de voir un nain dans les environs.

- Et une naine encore plus, répondit Grunlek du tac au tac, surtout qui me ressemble tellement.

- Un nain avec un minimum de gentillesse donnerait son nom... Répondit-elle malicieuse.

- Grunlek von Krayn des monts Golems et à qui ai-je l'honneur ? Répondit Grunlek.

- Gorkunda von Sora des monts de feu ravi de vous rencontrer votre Altesse !

- Ravi de rencontrer une autre femme qui ne supporte pas la royauté." Il savait qui elle était et elle, elle savait qui il était. Ils se contentèrent de rentrer à l'auberge. Apprenant tout de l'un sur l'autre demandant des nouvelles de chez les nains. Ils entrèrent dans la taverne et Grunlek sentit un soupir sortir de ses poumons...

***

Balthazar Octavius Barnabé Lennon avait envie de boire. Il s'était trouvé des compagnons de buvette : un gros baraqué, un mercenaire avec une grosse barbe, une gamine pyromage qu'il essayerai surement de se taper une fois bourré, deux ou trois villageois. Ils avaient tous aucune chance, il avait passé son adolescence à boire pour s'amuser, mais surtout pour bourrer la gueule à son démon. Il avait remarqué cela, son démon se bourrait avant lui ce qui voulait dire qu'il buvait naturellement pour deux personnes. Son démon absorbait tout l'alcool qu'il pouvait résultat Bob ne se ressentait les effets de l'alcool que quand son démon était ivre mort. Entendant le top départ Bob se mit à boire au bout d'une dizaine de bières les deux villageois étaient K.O. Cinq de plus et le mercenaire roulait sous la table. Les deux suivantes rendirent le gros baraqué ivre mort. La gamine était toujours là, buvant aussi vite que lui.

"- Mais comment elle fait ? C'est pas possible ? Ils ont bu tous les deux une vingtaine de chopes et ils n'ont pas l'air de sentir les effets de l'alcool ? Si la gamine devient bourrée , elle risque gros. "

" Oh que oui, elle risque gros" se dit Bob avec des remarques perverses dans la tête. Bob commençait à avoir l'esprit un peu embrumé. Son démon venait de déclarer forfait, mais lui pas. Il allait gagner, point.

***

Théo de Silverberg avait décidé de s'entraîner aujourd'hui, il avait prévenue ses amis et avait repéré une petite clairière en- dehors de la ville. Il s'y dirigeait quand il entendu des cris d'effort.

"- Merde !" Jura-t-il, on lui avait piqué sa clairière. Qu'est-ce qu'il allait faire maintenant ? Rentré ? Non, Bob allait le traîner à la boisson. Il se dirigea vers la clairière au pire, il vira le mec qui s'entraînait là. Point. Il entra dans la clairière et aperçut une jeune femme répétant le même geste. Une paladine de la lumière. Des cheveux noirs corbeau comme lui attaché en tresse par un ruban jaune. Des yeux bleus foudroyants comme lui. De fine lèvre comme lui. Des joues rosie naturellement comme lui. Une armure dorée, un bouclier et une épée comme lui. Elle arrêta ses gestes méticuleux et se retourna vers le paladin.

"- Qu'est-ce que tu veux, le bleus ? " Lui bleus ? Non mais pour qui elle se prend ? " - C'est moi le bleus ? Premièrement, tu tiens mal ton bouclier, il est toujours en positions défense.
- Tu te trompes, je le tiens ainsi pour donner des coups et pas pour les parer. Répondit-elle du tac au tac. Ensuite moi, j'ai déjà tué au moins trois manticore et toi t'as tué combien de lapin ?
- Moi, j'ai tué un chevalier mégalomane qui balançait des gemmes explosives ! T'as quelques choses de mieux, Madame la Tueuse de Manticore ? Elle parut énervée sur le coup.
- La tueuse de Manticore elle a buté une Banshee et à libéré un village entier ! Théo ne pu s'empêcher d'admirer le fait qu'elle est tuée une de ces femmes fantomatiques.
- J'ai affronté un élémentaire d'eau.
- J'ai tué un demi-élémentaire de sang. Se vanta la jeune femme.
- J'ai survécu à une montagne qui s'est écroulée sur moi !
- J'ai sauvé une gamine d'un fou !
- Moi aussi, ( Vous sentez le regard de Théo qui dit ; "le premier qui dit le contraire est mort ! " ) J'ai affronté une armée de demi-élémentaire !
- Une armée de Troll avec des ogres. - Mon père est mort en m'interdisant de devenir paladin pourtant, je le suis ! S'écria Théo se remémorant ces douloureux moments.
- Moi mes deux parents sont morts !
- J'ai erré dans l'ombre trois ans pourtant ma croyance en la lumière n'as jamais changé !
- C'est ça comme si tu avais connu la vraie noirceur... "

Ces mots ont ébranlés Théo. Il se souvient de cette errance et à ce moment alors il a juste envie de pleurer. Il a peur d'y retourner, il ne veut pas revivre ces moments de solitude. Maintenant tout vas bien, il faut respirer... Elle tourne son regard vers ce paladin.

"- Tu l'as vraiment connue ? Demande-t-elle quand elle voit le sombre visage de Théo.
- Oui... " Et comme pour brusquement changer de sujet, il lui demanda son nom.
"- Leoysse de Saranna et toi ? Au fond, cela ne la dérangeait pas de changer de sujet, trop de mauvaise souvenir.
- Théo de Silverberg, il rajouta gonflant le torse, Le meilleur paladin. Un rire cristallin monta à ses oreilles.
- Cela reste à voir !" Et ils finirent par discuter et Théo ainsi que Leoysse oublièrent complètement leur entrainement.

***

Shindda Kory marchait, il détestait la ville encore plus quand il se perd. Il en a marre, il veut retrouver l'auberge où la forêt et ne plus la quitter jusqu'à la fin du séjour. Il tourne à droite puis à gauche. Il ne sait plus où il vas. Il arrive au marché, mince, il est déjà passé par là ! Il sent une petite main sur son épaule. Il se retourne irriter. Une jeune fille le regard, elle a la peau légèrement bleutée. Une cape bleue. Un petit nez et des mèches noires tombe sur deux billes bleues plantées au milieu de son visage. Mon dieu ! Mais cette fille, c'est mon portrait craché ! La jeune femme à l'air tout aussi étonnée que lui.

" - Vous êtes un demi-élémentaire vous aussi ? Demanda-t-elle.

- Oui... Souffla-t-il.

- Génial ! Par le plus grand des hasards, vous sauriez où se trouve l'auberge ? Shin s'autorisa un sourire ironique comme si le sort s'acharnait sur lui.

- Malheureusement, je la cherche depuis une demi-heure et je ne l'ai toujours pas trouvé...

- Merde... On as qu'à la chercher ensemble ! " Shin approuve d'un signe de tête et il marche ensemble sans dire un mot. Ils sont, tous les deux allergique, à la sociabilité. Et il marche, il marche tête basse sachant pertinemment qu'ils sont jugés mais ils ne disent rien. Où qu'ils aillent, ils seront jugés... Heureusement que où qu'ils aillent, ils auront tous les deux ces amis qu'ils chérissent tant. énervée par ce cycle sans fin. La demi-élémentaire attira Shin dans une ruelle. Elle commença alors à grimper le long d'un mur pour arriver sur le toit. Shin la suivit comprenant son initiative. Ils verraient plus facilement l'auberge et ils ne seraient pas jugés par les passants.

"- Au fait comment tu t'appelle ? Demanda la jeune femme.

- Shindda Kory et toi ? Elle sembla surprise de son nom.

- Seren... ". Sautant de toit en toit cherchant l'auberge, ils finirent par se parler comme si leurs noms étaient une clé pour ouvrir sur l'amitié.