Nérisia

Chapitre 6

Lorsqu'elle rouvrit les yeux la première chose qu'elle fit fut de regarder et d'observer son environnement et d'essayer de savoir où elle se trouvait. Bien évidement elle ne souvenait pas avoir quitté son enveloppe humaine et qu'elle se trouvait à présent sur Nérisia. Tout étaient gris, immense, luxueux comme si toute la montagne qui l'abritait ressemblait à un palais des plus somptueux, raffiné à la silhouette élancé telle une couronne de cristaux sur le flanc d'une montagne. Elle baissa son regard afin d'admirer les mur brillant, sol qui était parfaitement poli et ses pattes aux griffes acérées...

- Kyaaaa !!! Elle lâcha un cri de surprise et se recula de stupeur.

Une lueur d'effrois parcouru son visage qui fixait ses membres reptiliens. Elle reprit ses esprits aux bout de quelques secondes pour se souvenir d'où elle venait et pourquoi elle se retrouvait dans ce corps. Elle secoua sa tête suivit d'un mouvement de son long cou recouvert d'écailles blanches.

Après réflexion, Sorâ tenta de se lever et de se diriger vers ce qui lui parut être la porte de sortit de cette chambre à l'allure de donjon luxueux dans lequel elle se trouvait allongée en vrac sur un moelleux coussin de plumes bleu ciel. Elle possédait quatre membres à sa connaissance mais lorsqu'elle essaya de se hisser sur ses pattes arrières, elle s'écroula à la découverte d'un poids inconnu sur son dos. Elle jeta un bref regard d'incompréhension vers son dos pour y découvrir deux immenses ailes blanches et dorées se déployer n'importe comment de chaque côté de son nouveau corps.

Sorâ se rassit tel un cheval fatigué et se mit à penser. au bout du compte elle prit entièrement conscience de son poids corporel pour pouvoir enfin se lever et marcher. Le résultat n'était plutôt pas mal pour un début, de son point de vue du moins. Après tout même les faons apprennent à marcher après leur naissances. La seule différence était qu'elle apprenait seule.

Lorsqu'elle franchit le porche de la sortit elle fut illuminée par tant de lumière émanant de l'extérieur. Mais elle n'était pas éblouit à sa grande surprise et explora du regard le vaste espace qui se dessiné sous elle. Des pas lourds se firent entendre lui faisant tourner sa tête et son cou pour contempler un dragon d'a peu près sa taille, noir comme la nuit aux reflets pourpre, à la carrure forte et très bien structurée, et à la démarche assurée :

- Sois la bienvenue sur ta terre Dracosse

- Euh, merci ...

- Je me présente, Draccmore, cent vingt-septième fils des Ténèbres et maitre de Nérisia, ton père. je suis ravis de te retrouver enfin Dracosse.

- Mon... Mon père ?! Enchantée, vraiment c'est un honneur de te rencontrer papa. Elle s'inclina vivement comme salut.

- Ne m'appelles pas papa mais père et ne me dis jamais "tu".

La remarque de Draccmore eu comme l'effet d'une claque pour Dracosse qui ne su plus où se mettre et le regarda avec surprise. Elle rebaissa de nouveau la tête pour la laisser dans cette position quelques secondes lui paraissant des minutes.

- Passe pour cette fois, tu ne fais qu'arriver après tout.

Il se retourna pour repartir d'une démarche assurée, d'où il était venu puis se retourner une dernière fois vers elle :

- Encore une chose fille.

Dracosse releva vivement la tête en direction de ce dragon qui l'effrayait déjà.

- Oui père ?

- La Lumière et les Ténèbres ne courbent jamais l'échine, tache de t'en souvenir.