Chapitre 7 :

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J'eus un éclat de rire cynique et je me levais. J'écartais mes cheveux blond et montrais devant toute la salle ma cicatrice sur mon cuir chevelue. Je ne portais pas les cheveux longs mais ils n'étaient pas non plus trop court pour que personne ne voit ma cicatrice. Seule June savait que mes parents étaient morts dans cet accident et que mon cerveau avait refusé de se souvenir d'eux et de l'accident. Elle savait aussi que j'avais été adopté. J'ai eu de la chance parce qu'à 7 ans on a plus beaucoup de chance de se faire adopté. Mais mes parents (adoptifs je veux dire) voyagent beaucoup pour leurs travail et comme ils voulaient absolument d'un enfant, ils se sont résolus d'en adopter un plus vieux. C'est comme ça que j'ai eu une autre enfance. Mais mon cerveau m'empêche d'accéder à mes souvenirs. La professeur m'avait irrité quand elle avait dénigrer mon histoire au rang de vulgaires mensonges. Mais elle me surprit davantage quand elle rétorqua :

PROF - Je ne sais pas d'où vient votre cicatrice et je m'en fiche. Par contre, je trouves très vil de votre part d'utiliser des maux d'une élève pour les montrer à toute la classe et pour en profiter.

MOI - Je ne comprends rien...

PROF - Alexis n'a pas de souvenir de son enfance à partir de ses 7 ans à cause d'un accident de voiture qui a tuer ses parents biologiques. Je ne vous permet pas d'utiliser les sentiments d'une élève pour en tirant un avantage et pour humilier davantage Alexis.

Je me tournais vers Alexis, les yeux agrandit de surprise. Elle aussi me regardait. Je n'écoutais plus la professeur qui me menaçait de m'envoyer dans le bureau du directeur si je ne m'excusais pas immédiatement. Mon cerveau eut un déclic. Je revoyais mes jouets sur mes genoux. La voiture qui allait beaucoup trop vite. La personne sur le siège devant moi poussa un cri de terreur. C'était une femme. Je me mis à avoir peur. Je tournait la tête et là je la vis. Une petite fille blonde, de mon âge, me ressemblant comme deux gouttes d'eau, étais en train de pleurer. Elle me regarda et nos yeux bleus s'accrochèrent. Semblable, nous cherchions du réconfort. Je lui tendit la main et elle me la serra fort. Elle cria. Puis un grand blanc... des visages d'infirmières inquiètes... le noir total...

...............

Voilà, et oui c'est exactement ce à quoi vous pensez !! Et photo = voiture. Plus le temps bye.

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