Quinze /

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— Wow..., murmura Anna quand Per poussa la porte d'entrée du chalet.

— Alors là...Ca sent la montagne !, s'exclama Mesut

— Ca sent plutôt la merde, rétorquai-je; bien sûr, j'ai raison.

C'est tout étroit et on voit les bestioles dans le plafond, spécialement les toiles d'araignées argh. Deja ce n'est pas classe ici, et la cuisine ohhh c'est dans cet endroit que je vis habituellement ! Et là...Il n'y a même pas de lave vaisselle, ou de machine à laver. Juste, un lavabo, un truc de tiroirs pour la vaisselle et une grande table pour les autres bric à braque de cuisine. Ah, c'est un frigidaire.

Pendant qu'Anna était adossée au seuil de la porte -juste devant la cuisine genre américaine mais s'étend sur la porte- regardant Per préparait le café, et que Mesut sortait la table démontée pour la monter dehors, juste près de la porte, je répète porte à chaque fois trouvons un synonyme s'il vous plait !

Bref,

je me permis de m'aventurer. Tout droit, le couloir exiguë. A gauche la salle de bain, je poussai posément la porte (porte porte porte) et ...OU EST LA BAIGNOIRE OU LA DOUCHE ! Il n'y a que des toilettes mal nettoyées et un lavabo. Ne parlons pas de tous ces insectes je prendrai des heures à les citer.

Dégoutée, je jette un coup d'oeil à droite : Une chambre. Un grand lit deux places et un placard, pas d'éclairage...Je tentai donc d'ouvrir la fenêtre. Déjà, il faut complètement dévisser pour pouvoir ouvrir les volets et puis la vue est belle, ça va. C'est la vue sur la foret et l'extérieur, sur le couloir qui mène à chaque chemin.

Bon, j'espère que la pièce d'accueil sera mieux.
Je m'y dirigeai, d'un pas soucieux, il n'y a pas de porte. Heureusement,ça m'évite de répéter encore et encore ce mot.

Là, c'est un cirque.

Vraiment.

Je ne plaisante pas.

Premièrement je commence par le normal : Deux canapés avec draps sales séparés par une table ronde.

Deuxièmement, où l'on pose l'oeil, on voit de pauvres animaux morts pour décoration.

Troisièmement, des choses traditionnelles de chaque pays alors que nous sommes dans un. J'aimerai savoir où je suis maintenant putain !

Quatrièmement, une télévision des années 90. Je me demande si elle fonctionne, avec les chaines TNT et tout...J'ai une série à suivre moi.

Et la fin : une fenêtre qui montre les escaliers, mes ennemis. Deux chaises. Une cheminée qui dégage une odeur trop forte. Une poupée avec une bouteille de bière et une longue barbe. Cauchemardesque.

Je soupirai et pivotai sur moi. Grande pièce quand même !

En tout cas je m'en allai poser mes affaires dans la chambre et puis plouf, un sac de sport se jeta aussi à côté de mes trucs. Grrr ÖZIL !

— Hey c'est ma chambre tu t'es cru chez ta mère ?

— On doit se partager...

— QUOI?! NON NON NON NON HORS DE QUESTION !

— Alllleeez !

— Ne me fais pas chier. Je reviens je trouve tes affaires je te fais dormir dehors.

Je poussai sa merde et la fis descendre par terre.

— Ah un détail : la nuit il y a des sangliers qui viennent faire un tour ici ! On ne doit pas sortir après vingt heures !, précisa Monsieur Per de loin.

Apparemment on nous écoute même parler.
Roulant des yeux, je me laissai tomber sur le lit mais d'un coup...Paf. Le lit aussi se pencha avec moi.

— AAHHHHHHHHHHHHHH

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Celina au bord de la crise ^^

Comment trouvez vous ce chapitre ?

Et oui...Je m'absente beaucoup et je m'en excuse 😁 Je continuerai en tout cas même avec du retard ;) Merci ,

Bezhos 😘

Mauvaise Celina |  ÖzilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant