Vieux ou jeune, la mort n'attend pas !

84 7 9
                                    

Salem, bonne lecture !

L'infirmière : Mlle Latifi c'est à vous ! Suivez-moi !

Moi : Oui ! Khalti tu m'attends ?

Elle : Oui benti !

Je me leva pour la suivre, elle m'accompagna jusqu'à son bureau, je toqua anxieuse, ma raison ? J'ai fait des examens, mais il m'a donné rendez-vous afin d'en parler. Qui sait ? Peut-être qu'ils sont bons je n'ai pas à m'inquiéter, ou peut-être que ça s'aggrave... Non Rania ! Ressaisit-toi ! Evite de penser au pire comme toujours !

[...]

Médecin : Vous pouvez entrer !

Je rentre dans ce bureau comme toute les semaines depuis plus 16 ans, ce bureau c'est limite si c'est pas ma seconde maison, ce docteur, avec le temps, c'est limite si on a pas créé des affinités ( amicaux hein ). Depuis ma naissance je viens là, à force la peur et la boule au ventre s'évanouissent. Mais aujourd'hui ils réapparaissent, cette boule au ventre, cette peur dû à l'entente possible d'une mauvaise nouvelle, sont revenues sans mon accord mais je n'y arrivent pas à les faire fuir malgré toute ces phrases qui tournent dans ma tête pour me rassurer !

Je m'assieds sur cette chaise, métallique et en cuir noir, en face de moi se teint cet homme, à la profession noble, à qui le temps lui avait laisser des cadeaux qui nous le prouvaient, comme ses cheveux blancs, son crane à moitié chauve, ses rides, et son regard presque paternel mais très amical qu'il me portait mais aujourd'hui à son regard, y étaient ajoutés de la compation mais aussi beaucoup de peine, c'est pas à une bonne nouvelle que je dois m'attendre malheureusement...

Médecin : Bonjour ma petite ! Comment te sens-tu ?

Moi : Oh tu sais comme d'habitude. Bon ! Si je suis ici c'est pas pour la causette bien que ça ne me dérangerai pas ! dis-je en rigolant nerveusement, sûrement stressée.

Lui : Nous avons fait des examens comme tu le sais.

Moi : Ou...oui comme toujours mais là tu m'a appelé pour que je vienne qu'y a-t-il ?

Il me tends une feuille où il y a mes examens mais malheureusement j'y comprends rien. Je lui lança un regard pour montrer mon incompréhension.

Moi : euhhhh...

Lui : Ecoute Rania ! Ce que j'ai à te dire n'est pas chose facile donc soit attentive !

Moi : Oui !

Lui : Alors par quoi commencé ? pensa-t-il tout haut

Moi : Par le commencement peut-être ! répondis-je anxieusement

Lui : Je ne vais pas me lancer dans un charabia médical dans lequel tu ne comprendrai rien, ton état de santé s'est aggravé !

Je choquée par cette information malgré que je m'y attendais, j'espérais tout de même un petit peu mais bon toujours dire AL-HAMDOULLILLAH.

Moi : Comment ça aggravé !

Lui : Ton cœur de fonctionne pas du tout bien, il est très défectueux malheureusement. Il prit une pause, je remarquai qu'une petite larme coula sur sa joue puis reprit mais sa vois était beaucoup plus nouée que la première. Il risque de te lâcher !

Anéantie ! C'est le mot pour décrire mon état, alors comme ça le Tout Puissant veut mettre fin à ce voyage qu'est la vie, je ne veux pas quitter ma tante, elle si malade, qui s'occupera d'elle ? Je ne veux pas partir maintenant ! Je suis trop jeune pour le rejoindre ! Il faut que je profite de ce temps pour réunir suffisamment d'argent pour que ma tante s'entretienne. Mais combien de temps me reste il ?

Moi : Combien ?

Lui : Combien de quoi ?

Moi : De temps ! Combien de temps me reste -t-il ici sur cette Terre ? dis-je énervée et froide

Lui : Quelque mois, je dirai environ 1 an, ce qui est sûr Rania, tu n'atteindras jamais ta majorité ! Je suis désolé !

tu n'atteindras jamais ta majorité

tu n'atteindras jamais ta majorité

tu n'atteindras jamais ta majorité

tu n'atteindras jamais ta majorité

Ces mots résonnaient dans ma tête, je ne veux pas partir ! En tout cas pas maintenant, j'ai 16 ans, je suis jeune ! Mais malheureusement c'est mon mektoub et je l'accueille à bras grands ouverts...

Moi : Vous n'avez pas à être désole ni triste de mon sort, c'est Allah qui décide et s'il veut me faire partir de cette vie c'est peut-être pour me protéger de toutes ces choses illicites que notre monde tolère. lui dis-je d'une voix calme

Il me regarda d'abord surpris par mes mots et m'adressa un sourire triste puis me rétorqua :

" Peut-être qu'Allah vous aime mais il y a une solution qui vous sauvera !

Moi : Quoi ! Laquelle ?

Lui : IL existe une opération mais malheureusement je crains que ta tante ne pourra pas assurer les frais.

Moi : Combien elle coûte ?

Lui : Plus de 250 000 € ! dit-il d'un ton désolé

Moi : Pour faire court je suis condamnée !

Lui : Bon je vais devoir le dire à ta tante !

Je sortis du bureau, puis il fit rentrer ma tante, 30 minutes plus tard, elle y sorti en pleures ! J'allai vers elle la pris dans mes bras, je la consola tant bien que mal mais rien y faisait, ah toi, khalti tu vas me manquer, ma seconde mère, toi qui t'es occupée de moi depuis mes 5 ans, je suis tellement triste de partir.

[...]

Posée dans ma chambre, en train de réfléchir à ce qu'il m'arrivera, ma décision est prise, je vais tout faire pour rester ici. J'étais en train de réfléchir, lorsque la porte s'ouvrit, laissant apparaître Rayanne mon cousin (bisou à mon petit cousin même si tu lira pas mdrr), désemparé, il s'approcha de moi, me retirant une mèche de mon visage puis me serra très fort dans ces bras comme s'il avait peur que je m'envole.

Lui : Je suis au courant hbiba! Dis-t-il les yeux brillants

Moi : Khouya!
Lui : Je veux pas te perdre soeurette.
Moi : Moi aussi, moi aussi .

Il se releva d'une mine triste puis d'un coup, on aurait dis qu' une ampoule s'etait illuminée dans sa tête et me dis : "On va voir Aymen "

Oh p**** !

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 11, 2016 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

WARCO : 365 jours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant