La Méthode du Petit Écrivain

Critique de la littérature

N/A: Ce chapitre traite du sujet d'un point de vue personnel. Il ne me dérangerait en rien que vous ne soyez pas d'accord avec moi, j'en prendrais le plus grand plaisir à débattre avec vous soit dans les commentaires ou en message privé.

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Dans cette partie, je vais parler de la littérature, ou plutôt, la critiquer, car je pense que ce sujet mérite une réflexion avec tout ce qui se passe en ce moment. Je diviserai la critique en trois partie: la littérature "noble", les livres de nos jours et les fictions wattpadiennes.

D'abord, je dois le dire, il me semble qu'on néglige de plus en plus les livres avec la montée des technologies portables. 

Les liseuses, les cellulaires, les I-tout-ce-que-tu-veux, etc. prennent de plus en plus de place dans notre vie, et nous faisons alors passer la lecture au second plan (moi-même j'avoue que je néglige la lecture de bouquins: certaines séries sont en hiatus de lecture depuis un an). 

De plus, il y a notre système d'éducation occidental qui détruit complètement notre plaisir de la lecture, mais ça, je le garde pour un autre jour.

Partie 1 - Nos romans contemporains

Le roman sur papier semble complètement démodé et les lecteurs se font rares et ne vont que se raréfier au fur et mesure que le temps passe, le roman vieillit et on ne fait rien pour le renouveler, contrairement avec les autres temps.

C'est dans cette atmosphère que je critique les livres de nos jours, les romans du 21e siècle.
Je les décris en un mot: pitoyable.

La grande majorité des romans de nos jours sont pitoyables: ils sont répétitifs, les schémas sont usés et réusés, tout manque d'originalité et tout manque de style.
Principale cause? Les éditeurs.

Devant la chute de popularité du livre, ils restent dans une zone de confort, et ne jouent que des cartes sûres, ne publient que des genres de bouquins qui ont déjà connu du succès. Les nouvelles histoires audacieuses sont rejetées, trop nouvelles, trop de risques, trop ennuyeux.

Le livre n'est plus publié pour durer (citons les œuvres ayant traversé le temps: Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Le tour du monde en 80 jours, les Misérables, Farenheit 451, Le meilleur des mondes, etc.); il est publié pour l'argent.
Nous avions si vite oublié les Hunger Games, Divergence, Fifty Shades of Grey, Nos étoiles contraires, et tous les autres best-sellers (que pour l'argent, voyez la preuve) qu'on a relégués au fond de nos mémoires. Attendez encore un an, on n'en reparlera plus jamais.

Les éditeurs coupent et censurent. Modifie les histoires choquantes et originales pour qu'elles puissent s'emboîter et s'étiqueter selon un dogme. On épure le texte et détruit le message de l'histoire. Il n'en reste plus rien, l'histoire n'est plus qu'une histoire.

L'auteur ne dira rien, car on l'a convaincu qu'ainsi, son livre se vendra.

Un auteur ne veut pas vendre son livre, il veut qu'il soit lu. Ne serait-ce pas insultant, si vous étiez un écrivain, qu'un "lecteur" vienne vous voir pour se faire dédicacer votre livre, mais sans savoir un poil de ce qu'il parle?
Oui, vous diriez que je suis plutôt une "noble" écrivaine, l'honneur avant tout et vous auriez raison, je ne veux pas seulement être lue, mais aussi souvenue. Un livre dure. Il est fait ainsi.