Les Origines des clichés

764 64 30
                                    

N/A: Dans ce livre, notez que tous mes commentaires sont neutres, j'évite de critiquer le plus possible et lorsque c'est le cas, c'est seulement un commentaire ou un avis. Je ne suis d'aucun côté de la communauté. (Sauf de celle qui veut des histoires cohérentes et bien faites.)

Ben oui, car dès que tu commences prendre un côté, les lecteurs faisant parti de l'autre s'en vont.

Si je met quelque chose du genre: One Direction, c'est trop nul (ce qui n'est pas mon avis; j'ai bien aimé leur dernier hit) j'ai de grandes chances de me faire crier dessus "1D c ma vi, t juste jalouse deu!!!" par une groupie et je vais probablement perdre 20% de mes lecteurs.

Ce livre est un territoire neutre, tout le monde peut aimer ce qu'il veut et détester ce qu'il veut.

(Fangirl: non, vou navé pa le drois de détesté 1D.)

~~~~~~~~~~~~~~~~

Aviez-vous déjà vu ces livres où le synopsis était en fait une description du personnage principal?

La plupart du temps, l'image du protagoniste est sur la page couverture.

Dans ces cas, je me dis: "Wow, merci, Einstein, mais je ne suis pas aveugle."

J'aimerais savoir quel est but de faire ça.

En même temps, ce genre de chose peut aider à prédire l'histoire.

Si tu lis l'histoire d'une Mélissa aux yeux bleus verts et cheveux blonds avec des formes là où il faut, je conseille d'arrêter tout de suite si tu n'aimes pas Twilight.

Ah, Stephanie Meyers, les conséquences de la publication de son livre sont encore plus dévastatrices que je le croyais.

Si vous faites quelques recherches, vous remarquerez que les romans pour adolescents à proprement dit sont assez récents.

Quel est le plus vieux roman que j'ai lu pour ados? Il doit dater de cinquante ans maximum. Disons alors que les romans ados sont officiellement créés en 1960 à peu près.

Les origines des livres à Summers remontent à la crise de popularité de la série Twilight, une des premières séries à parler d'une fille de seize ans, pâle et à l'apparence ordinaire qui rencontre un beau gosse le jour de la rentrée scolaire.

(J'ai entendu dire qu'il y avait une édition spéciale du premier tome pour le dixième anniversaire de la série qui inclut une version réécrite.)

Cette série est, selon moi, la mère des fictions comme ça. Parce que :

- Le personnage principal est une fille à l'image de la parfaite blondinette clichée. (De plus, l'histoire est écrite à la première personne.)

- Elle rencontre le beau gosse le jour de la rentrée, mais celui-ci l'évite.

- Le rapprochement cliché du pris-ensemble-pendant-le-cours.

- Le beau gosse est en fait amoureux de notre héroïne, mais ne peut pas être avec elle, car il est trop dangereux.

- Finalement, avec une transition complètement incompréhensible, ils se retrouvent à s'embrasser vers le quatorzième chapitre. (Si je me rappelle bien.)

- Les péripéties vont traiter de leur amour qui sera menacé en permanence.

- Tout est bien qui finit bien et ils eurent beaucoup d'enfants.

C'est grâce à cette série aussi (je crois) que nous pouvons voir ce schéma de base chez 80 % des Best-sellers du New York Times : dès que le ou la protagoniste rencontre un ami du sexe opposé, il y a 90 % de chances qu'ils vont finir ensemble.

Vous pouvez voir que les mouvements de popularisation chez les thèmes ont pour cause les Best-sellers. Twilight a aussi popularisé le mouvement fantaisie gothique (histoires de vampires, loups-garous, etc.).

Un autre exemple de popularisation de thème peut être grâce à Christopher Paolini, l'auteur d'Eragon, qui a fait revivre les récits de dragons et dragonniers dans notre société moderne.

Le mouvement des Olympiens et des sangs-mêlés vient de Rick Riordan, l'auteur du célèbre Percy Jackson.

Il y a encore plein d'histoires et d'auteurs qui ont "impacté" le monde de l'écriture moderne. Je cite:

Fablehaven, de Brandon Mull.

Lord of the rings, de J.R.R Tolkien.

Shining, de Stephen King.

DaVinci Code, de Dan Brown.

Et n'oublions pas le plus populaire du moment : Game of Thrones, de George R.R. Martin.

Mais il y en a encore d'autres bien sûr.

Vous pourriez donc remarquer que les clichés naissent d'une "histoire mère" qui a marqué plusieurs lecteurs. La plupart du temps, ces histoires seront des best-sellers du New York Times.

Pour atteindre un niveau mondial, tous récits doivent réussir à charmer les États-Unis. C'est le must pour un auteur. C'est comme avoir son BAC ou son diplôme à l'école.

J'imagine que c'est parce que New York est une ville internationale, "la capitale du monde" et que si plusieurs personnes de cultures différentes aiment ton livre, cela garantie un succès mondial en version traduite.

Voyez comment un cliché, à l'origine, était un concept nouveau.

La Méthode du Petit ÉcrivainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant