Le style d'écriture (2)

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N/A: Oui je sais, je sais: ce chapitre devait parler de personnages, mais je me dois vraiment de devoir expliquer quelque chose avant cela.

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Alors je voudrais traiter ce sujet encore une fois, mais plus en profondeur.

Je vous avais déjà dit que chaque auteur possède un style d'écriture particulier, comme chaque personne est différente, et que leur personnalité se reflétait dans leurs textes.
La suite de ce chapitre peut paraître bizarre, mais j'espère sincèrement que vous comprendrez.

Le style d'écriture se voit très bien lorsque l'on compare des travaux littéraires de différents auteurs (classiques, de préférence et dans leur langue originale, les artistes-écrivains sont malheureusement trop rares de nos jours).

Victor Hugo, par exemple, possède un style d'écriture noble, c'est le mot pour le décrire. Digne et fier, on voit tout de suite toute l'assurance dans son style d'écriture: il est bon et le sait.

Voici un extrait du chapitre 2 du cinquième livre de Notre-Dame de Paris:

"Ceci tuera cela:
[...] Quand la mémoire des premières races se sentit surchargée, quand le bagage des souvenirs du genre humain devint si lourd et si confus que la parole, nue et volante, risqua d'en perdre en chemin, on les transcrivit sur le sol de la façon la plus visible, la plus durable et la plus naturelle à la fois. On scella chaque tradition sous un monument."

Et si je devais illustrer son style d'écriture, ce serait ainsi:

Et si je devais illustrer son style d'écriture, ce serait ainsi:

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Or, noir et argent: des couleurs luxueuses. Car Hugo est un noble, un Grand Duc dans le monde de la littérature.

Ses phrases et ses paragraphes sont longs, lourds et étouffent les gens. On en perd le souffle par admiration, car s'il existe un maître de l'écriture, ce serait lui.



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Voyons ensuite Daniel Pennac. Si Hugo est un Grand Duc, Pennac serait un troubadour: il prend joie et plaisir dans l'écriture et joue avec la langue, où Hugo y découcetvrait les lois fondamentales.

Lisez extrait de Comme un roman, tiré des premières pages du livre, et admirez l'aptitude de cet homme:

"Le verbe lire ne supporte pas l'impératif.

Aversion qu'il partage avec quelques autres; le verbe «aimer»... le verbe «rêver»...

On peut toujours essayer, bien sûr. Allez-y: «Aime-moi!» «Rêve!» «Lis!» «Mais lis donc, bon sang, je t'ordonne de lire!»

La Méthode du Petit ÉcrivainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant