- Nicolas ! Nicolas ? Je vais aller travailler, tu peux descendre ?... Nicolas ?... tu es là ?
- Hmmm...
- Nicolas ! dépêches toi ! je dois y aller.
- Heu... oui maman, j'arrive tout de suite !
Nicolas était encore plongé dans un demi-sommeil. Il était pourtant onze heures du matin, mais c'était le mercredi, jour où il n'y avait pas école... : La contrepartie était d'y aller le samedi matin, mais il appréciait beaucoup la grasse matinée offerte en plein milieu de semaine ! A huit ans, même s'il aimait bien l'école, il adorait passer ces délicieux moments sous la couette, au chaud, au calme, et rester là, à rêvasser.
Il dut se faire violence pour quitter la douce chaleur de son lit : Qu'est ce que veut me montrer maman ? se disait-il, d'habitude elle me laisse un petit mot, et ne me réveille pas. Néanmoins, pour ne pas faire attendre sa mère qu'il aimait par-dessus tout, il se leva et descendit vite au rez-de-chaussée... trop vite ! Il dérapa aux premières marches de l'escalier en bois, régulièrement ciré. Il faillit vraiment tomber à la renverse, mais se rattrapa à la rampe in-extremis... à son âge on a toujours de bons réflexes.
- Oh ! Tu n'as rien ?
- Non maman, c'est juste qu'en chaussettes cet escalier est une véritable patinoire !
- Alors fais attention à ne pas descendre si vite, tu m'as fait peur !
Carole, la mère de Nicolas, était terrifiée pendant le court instant où elle le vit perdre équilibre : Comme toutes les mères, elle imaginait toujours le pire. La petite poussée d'adrénaline qui en résulta lui laissa une sensation agréable et apaisante quand Nicolas, d'un pas modéré, descendait les dernières marches.
- Pourquoi voulais-tu me voir maman ?
- J'ai eu un problème avec la machine à laver.
- Ah bon ?
- Oui, ce matin, j'ai voulu faire une machine, mais j'ai plutôt obtenu une... inondation.
Elle affichait un petit sourire tout en disant cela, elle essayait d'en plaisanter, mais cherchait surtout à dédramatiser et à se calmer elle-même.
- J'ai épongé toute l'eau, et le sol est en train de finir de sécher. J'ai aussi appelé le réparateur, il doit passer cette après-midi.
- Ah bon ? ah... heu... et quand il viendra, je devrais faire un truc ?
- Oui, il faudrait que tu l'amènes à la machine à laver. C'est pour cela que je t'ai dit de venir, car maintenant je pense que tu es assez grand et que je peux laisser la porte de la cave ouverte, non ?
- Heu... oui... bien sûr.
Nicolas n'était jamais entré tout seul dans la cave de la maison, tout simplement parce que cette dernière était toujours fermée à clef : Marc, le père de Nicolas, disait qu'il « était encore trop jeune » et « que c'était donc trop dangereux pour lui qu'il traîne dans la cave ». En effet, Marc y avait son coin bricolage et craignait que son fils puisse s'y blesser - voire pire - avec ses outils. Du coup, la porte de la cave était maintenue fermée pour éviter un malheur. Nicolas avait eu l'occasion d'aller dans la cave, mais toujours avec ses parents, et il n'aimait pas trop cet endroit : Il le trouvait trop sombre, trop silencieux, triste avec ses murs de béton gris. Son imagination d'enfant y voyait moult dangers... et finalement cela ne l'embêtait pas que la porte en soit tenue fermée.
- Tu viens ? je vais te montrer.
- Oui m'man, je te suis.
Carole et lui descendirent l'escalier en béton de la cave, il formait un « U » comme l'escalier qui monte à l'étage juste au-dessus de leurs têtes. Parvenus en bas, ils tournèrent à gauche et arrivèrent dans la pièce servant de buanderie, là où des fils pour étendre le linge étaient tendus entre les murs, et où se trouvait aussi la fameuse machine à laver ! On distinguait bien que quasiment toute une partie du sol autour de la machine était encore humide, mais à proprement parler il ne restait plus d'eau au sol.
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Histoires D'Horreur!...
FanficCE N'EST PAS MOI QUI L'ES A ECRITE ELLE VIENNE D'INTERNET MERCI DE NE PAS CRITIQUER. Recueil d'histoire d'horreur :) Histoire = fiction Nouvelle = na aucune fin Legende = legende on ne sais si c vrai ou non on ne la que lu ou entendu have fun...