Dangerous Side

Chapitre 4

Nina dobrev :

J'étais dans les couloirs encore énervé à cause de ce type quand je sentis une main me secouer l'épaule, instinctivement, je me retournais, prête à frapper la personne mais je m'arrêtai dans mes gestes quand je vis que ce n'était que Caroline.

-Tu vas frapper toutes les personnes qui te touchent ou comment ça se passe ? dit-elle.
-Désolée, c'est l'habitude..
-Tu vas devoir changer certaines choses si tu ne veux pas avoir de problèmes ici.
-C'est-à-dire ? questionnais-je.
-Rien, laisse.

- C'était quoi cette scène avec la prof tout à l'heure ?
-Je ne sais pas.
-pourquoi à tu dis ça ?
-Mais je n'en sais rien ! J'ai dit ça comme ça, dis-je énervée.
-Tu vas te calmer oui ?
-Mais vous me faites tous chier aujourd'hui ! criais-je.
-Tu me feras signe quand tu seras calmée, dit-elle en partant.

Je soufflais. J'avais tendance à m'énerver vite, souvent pour un rien. Je donnais un coup de pied dans une pierre et me dirigeais vers la sortie. En sortant dehors, l'air frais vint claquer mon visage. Je grognais et avançais dans le parking, espérant y trouver mon amie mais rien. Sa voiture n'était plus là, elle était partie.

— Génial, comment je vais rentrer moi ? marmonnais-je.

Je soufflais une seconde fois et commençais à marcher, plusieurs fois des voitures s'arrêtèrent contenant des gros lourdeaux qui me demandais tous si je voulais venir mais ce fut à chaque fois la même raiponce, est-ce qu'il s'attende vraiment a ce que la fille accepte ? en même temps comme on dit l'espoir fait vivre. Une fois arrivée chez moi, je ne pris pas la peine de vérifier si mon père était présent. Je montais directement dans ma chambre et me jetais sur mon lit. Je soufflais un bon coup puis repensais à mon amie, Caroline. Je pris mon portable et cherchais le numéro de cette dernière. Bien que ça ne soit pas dans mes habitudes de m'excuser, je décidais de mettre ma fierté de côté et de lui envoyer un message.

« Je suis désolée de m'être énervée comme ça. »

Une fois le message envoyé, je déposais mon cellulaire sur mon bureau puis descendis en bas. La maison était très calme ce qui me fit penser que mon père était absent. En effet, un petit mot était posé sur la table du salon. Je me rapprochais et le pris dans mes mains.

" Je suis de nuit aujourd'hui, ne m'attends pas pour dîner. Je suis désolé.
                                                                                                                                 - Papa. "

« Comme d'habitude » pensais-je. J'allais dans la cuisine et ouvrais le frigo, vide. Je grognais et pris le fixe pour composer le numéro d'une pizzeria, trouvé dans les pages jaunes. Quelques minutes plus tard, on sonna à la porte. Je me levais du canapé et allais ouvrir. Un homme d'une trentaine d'années me tendit une boîte violemment, sans me regarder. Je lui jetais son argent à la figure et fermais la porte à clé. Je montais dans ma chambre et m'assis en tailleur sur mon lit. J'allumais la télévision et commençais à manger ma pizza devant Supernatural. Mon portable vibra j'attrapais mon cellulaire et vis un message de mon amie.

« T'es pardonnée. »

Je souris et redéposais mon portable. 2 minutes a peine, il se mit a sonné « décidément aujourd'hui j'étais populaire » pensais-je.

- Allô ?
- Meilleure amie indigne, dit une voix féminine.
- Pourquoi très chère ?
- Tu ne m'as pas rappelé.
- J'étais trop occupée.., dis-je rapidement.
- Oui oui, rattrape-toi. Alors, le Bronx ?
- Ecoute Chloé, c'est pas que tu commences à me faire chier mais un peu quand même. Ça fait quoi, à peine deux jours que je suis ici et tu m'harcèles. J'ai encore rien fait, à part une journée au lycée. Je n'ai rien à te raconter. Je te rappellerai quand j'en aurai le temps, bye.

Je raccrochais et posais mon portable sur ma table de nuit. Je soufflais un bon coup. Chloé commençait sérieusement à m'agacer. Elle voulait toujours tout savoir. Elle n'avait pas beaucoup d'amis car elle était un peu considérée comme la "coincée" de mon ancien lycée. Pourquoi suis-je son amie ? Tout simplement car nos mères étaient meilleures amies.