Dangerous Side

Chapitre 8

Nina Dobrev

Je me réveillais dans ma nouvel chambre plus petite mais tout aussi confortable quand je descendis prendre mon petit déjeuner tout le monde étais la sauf Ian. Et justement quand on parle du loup Ian passa la porte mais affaiblit avec de multiple blessure, Cole le prit et l'emmena au canapé :

-Qui t'as fait ça ?

-Les hommes de Daril.

Ian Somerhalder

Être plus énervé que moi à ce moment précis ? Impossible. Putain de merde. J'avais envie de tout frapper, tout casser. Ces fils de pute m'avaient bien eu. Je serais fortement mes poings ainsi que mes dents. Je n'en pouvais plus et, d'un excès de colère, frappais violemment la porte d'entrée. C'est sans surprise qu'elle céda sous la violence du coup. Un gros trou était présent. Putain.

— Calme-toi, bro, dit Ryan, posant une main sur mon épaule.

Instinctivement, je me retournais, prêt à le frapper mais une main m'en empêcha, me stoppant dans mon geste. Dites-moi bien que je rêve ? Dobrev avait attrapé mon poignet de sa main droite puis s'était positionnée juste devant moi, me lançant un regard noir. Qu'est-ce qu'elle fout encore là, elle ?

— Ian, calme-toi, tout de suite, dit-elle calmement.

— Mais t'es qui pour me donner des ordres ? dis-je méchamment.

Je retirais violemment mon poignet de son emprise puis la pris par les épaules et la poussais légèrement en arrière. J'étais vraiment trop énervé et elle se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Elle se rapprocha rapidement vers moi puis leva sa main pour me gifler. J'allais attraper son poignet mais au dernier moment, elle détourna sa trajectoire puis sa main claqua violemment mon autre joue. Elle cherche à mourir.

— Salope ! criais-je.

— Oui j'en suis une, c'est bien. Maintenant tu vas fermer ta gueule et me suivre bien gentiment. Tente quoi que ce soit et tu auras bien pire qu'une simple baffe.

J'étais abasourdi par ses paroles. Elle est sérieuse ?

— Oh, mec, j'ai peur pour toi, murmura Cole.

— Moi, mal pour toi, rajouta Cody.

Je n'eus pas le temps de répliquer car une main s'empara de la mienne et me traîna dans les escaliers. Dobrev montait à toute vitesse, me tirant derrière elle. Je n'en pouvais plus de cette fille, mais je ne fis rien, sentant une forte douleur au niveau de mes côtes. Elle ouvrit la porte de sa chambre puis me poussa sur son lit.

— Tu sais Dobrev, si tu voulais baiser, il fallait m'le dire hein.

— Ferma-la, souffla-t-elle.

Elle se dirigea vers une autre pièce, la salle de bain, je présume. Elle revint quelques secondes plus tard avec un petit sac en main. Elle le jeta sur son lit, à mes côtés puis se plaça juste en face de moi. Étant assis, elle me dominait de quelques centimètres. Elle ouvrit le sac puis sortit des cotons ainsi que de l'alcool (pour les blessures hein) puis en versa dessus. Ensuite, elle l'appliqua soigneusement sur ma joue, tapotant légèrement dessus, m'arrachant un faible gémissement.

— Qu'est-ce que tu fous ? demandais-je.

— J'te soigne, pauvre con.

— J'avais pas remarqué.

— Arrête de bouger, gronda-t-elle.

Je soufflais puis la laissais faire. Bizarrement, ma colère avait disparu, laissant place à de l'amusement. Je ne comprenais pas pourquoi Dobrev se cassait la tête à me soigner, voyant mon comportement envers elle. Elle était très bizarre cette fille, ou plutôt, intrigante. Étant penchée vers moi, en train de désinfecter mes plaies, j'avais une belle vue sur sa poitrine. Pas trop grosse, ni trop petite. Hmm.