Chapitre 1

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Je regardais le paysage défiler sous mes yeux, assise du côté passager de la voiture. À ma gauche se trouvait mon père, concentré sur la route, les traits fatigués. Cela faisait plusieurs heures que nous roulions pour aller dans notre nouveau quartier, dans le Bronx, l'endroit le plus dangereux de New-York. Pourquoi y allions-nous ? Ce quartier était tout ce que les gens craignaient. Il était d'une part pauvre avec des délinquants, des gangs, des meurtres. J'allais devoir y vivre, à cause de mon père. Il avait été muté ici, pour son travail, et j'avais dû le suivre, n'ayant personne d'autre à part lui en tant que tuteur. Je ne voulais pas y aller, je ne voulais pas y retourner.

Nous étions presque arrivés à destination, d'après mon géniteur. Environ dix minutes plus tard, mon père s'arrêta devant une grande maison qui, je suppose, était la nôtre. C'était tout lui ça, il voulait toujours plus grand.

On descendit de la voiture et mon père prit les valises afin de les emmener à l'intérieur de la maison. Moi, je restais là, à admirer cette énorme demeure. Elle était assez belle, un peu sombre à mon goût. Les murs étaient en pierre et les tuiles du toit étaient d'un gris très sombre. Les couleurs n'étaient pas très attrayantes, à première vue. « Espérons que l'intérieur soit plus accueillant » pensais-je. En regardant vers le haut, je vis qu'il y avait une cheminée, soit, quelque chose d'inutile, pour moi. Après avoir fini mon analyse de l'extérieur je rentrai sous la demande de mon père qui avait fini de décharger la voiture.

L'intérieur de la maison était tout le contraire de l'extérieur, à mon plus grand plaisir. C'était magnifique, tout était dans les tons blanc cassé et marron clair, les meubles, les rideaux, les tapis..., très luxueux pour une maison du Bronx, cela ne m'étonnait pas de mon père. Même dans un quartier dit pauvre, il voulait taper haut. Elle était digne d'une magnifique maison de Brooklyn, contrairement aux autres maisons du voisinage, qui elles, étaient un peu plus petites et moins entretenues, vu de l'extérieur.

Puis mon père me montra ma chambre pour que je puisse commencer à ranger mes affaires, avant de lui-même s'éclipser dans la sienne, des cartons sous les bras. C'était une chambre assez grande, dans les tons blancs et beige, un parfait mariage de couleur. Niveau meubles, elle contenait le principal et c'était superbe. Elle était assez spacieuse mais peut-être un peu trop enfant sage pour moi.

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Je me mis sur mon nouveau lit et regardais le plafond. Soudain mon portable se mit à sonner, laissant apparaître un nom familier sur l'écran. Je décrochais en soufflant légèrement :

-Chloé, t'es pressée à ce point ? Fis-je en lâchant un léger rire, totalement faux.

-Oui, alors le Bronx, c'est comment ? Y a des beaux garçons ? Ta maison est comment ? Tu me manques ! Oh mon dieu, que vais-je devenir sans toi...

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