Chapitre II

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Nous étions enfin arrivés après un long et pesant trajet de métro en métro.
À l'entrée, on nous contrôlait. Tous.
Sûrement à cause des attentats qui avaient eu lieux récemment dans la ville.
Nous entrâmes enfin, mon visage s'illuminait, plein de joie et de bonheur.
J'etais..en admiration.
La dernière fois que j'étais venue ici, je devais avoir 9, 10 ans..fin bref maintenant j'en ai 17, donc oui, ça fait longtemps.
L'espace était plein, mais vraiment.
Il y'avait des mamans avec leurs enfants, des couples, des amis entre eux..un peu de tout, en fait.
Et ces manèges..Juste hallucinant.
C'était tellement beau, pour une fois, je ne m'ennuiai pas, et j'appréciai vraiment ce moment même s'il ne faisait que de commencer.
Betty m'entraînait un peu partout avec elle et je dois avouer que j'avais vraiment la trouille par moment.
À l'époque, jamais, je dis bien JAMAIS je n'aurai fais tout ces manèges avec la tête à l'envers où je pensais perdre la vie et mes trippes par la même occasion.
Il devait être 14h25 et nous étions toutes trempées. En effet, nous venions juste de faire une attraction qui consistait à faire un tour en bateau assez..mouvementé, et au passage, je m'étais éclaté la figure comme une mongole en voulait descendre du bateau alors que celui-ci continuait d'avancer. Betty s'était d'ailleurs foutue de moi, mais tout va bien. J'avais juste un peu déchiré et salit mon jean. J'allais me faire crier dessus mais sans plus.
Nous avions continuer à essayer quelques petits manèges avant de prendre quelques churros et crêpes au chocolat.
C'était juste parfait, mais il faisait vraiment chaud et je détestais ça.
Au moins, il y avait des beaux garçons pour me faire oublier cette chaleur atroce.
Il allait bientôt être 16h et nous n'allions maintenant plus tarder à rentrer. Il ne fallait pas non plus que l'on rentre trop tard. D'accord je sors rarement, je n'aime pas tellement ça.
Mais ce n'est pas non plus une raison pour que lorsque je sors, je rentre à pas d'heure.
Nous nous dirigeâmes alors vers la sortie, avant de reprendre le métro.

- C'est vraiment trop top. Dit-elle, d'un grand sourire.
- C'est vrai qu'on s'est beaucoup amusées.
- Oui, tu vois tu devrais sortir plus souvent Mél. Tu vois comme c'est bon parfois, sortir.
- Je n'ai jamais dis l'inverse. Seulement, je ne suis pas trop du genre.
- C'est dommage, on est jeune qu'une fois. Profitons. Ce n'est pas à l'âge adulte que l'on fera tout cela.
- Je sais bien. Mais bon, peu importe.

Je sais bien qu'elle me trouvait ennuyante à mourir, c'est d'ailleurs le cas de la plupart des gens au lycée. Mais à vrai dire, je m'en tape.
Chacun est comme il est, et aime ce qu'il ou elle veut. J'aime dormir et manger, je pense que c'est déjà assez.

Quelques minutes plus tard..

Nous étions enfin arrivés chez nous, nous n'avions pas discuter tant que ça depuis le métro, mais bon.
Je lui fis alors la bise, avant de la laisser se tourner vers sa maison et moi vers la mienne.
Je regardai mon téléphone, il était 17h35. J'ignorai si ma mère était rentrée ou non, mais j'ouvris la porte.
Je retirai mes chaussures à l'entrée ainsi que mon gilet qui m'étouffais.
Je sentais une agréable odeur.
Une odeur que je connaissais bien.
Cette odeur qui dansait dans mes narines depuis ma plus tendre enfance et qui me faisait toujours avoir les même réactions.
Je me précipitais alors vers la cuisine et découvris ma mère qui cuisinait ce qui était des lasagnes, chose à laquelle je ne pouvais résister.
Elle se retourna alors et me découvrit, face à elle, les joues légèrement rose et le visage illuminer par la joie.
Elle savait que j'adorais ça.

- Oh ma chérie, tu es rentrée.
- Oui, ça sens drôlement bon ici.
- Oui, je t'ai préparer tes fameuses lasagnes, celles dont tu raffolles depuis ton plus jeune âge. Vu que ça faisait longtemps, je me suis dis que ce serais une bonne idée et puis que ça te ferais plaisir.
- Mon dieu, maman je t'aime.

Amour à distance (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant