Règlement de compte....

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Pov Bella

J'essayais de me débattre mais la poigne qui me retenait était bien plus forte que la mienne. Cette odeur, je la reconnaitrai entre mille. Carlisle.

-Lâches moi, suppliai-je.

-Comment as-tu pu me cacher ça ? grogna-t-il.

-Je suis désolée, dis-je en tentant de m'extraire de là.

-Réponds moi Isabella, ordonna-t-il en faisant en sorte que je le regarde dans les yeux.

Ses yeux étaient aussi noirs que le charbon et d'énormes cernes les entouraient. Je n'avais pas vraiment fait attention à la façon dont il était habillé à son arrivée, mais maintenant je le voyais et la culpabilité refit surface.

Ses vêtements qui étaient d'ordinaire impeccablement repassés et toujours très propres, étaient désormais tout froissés et sales. Tout ça par ma faute, pensai-je en détournant le regard.

-Isabella pourquoi ? Redemanda-t-il de sa voix de velours.

Je ne bougeais pas, je ne parlais pas, je restais là incertaine quant à la suite de la discussion.

-Jasper a tout expliqué là-bas, dis-je finalement.

-Je veux que se soit toi qui m'explique Bella, commença-t-il. Pourquoi m'avoir caché ça ? Je croyais que tu me faisais confiance ?

-Tu sais très bien que je te fais confiance Carlisle, répliquai-je.

-Pourtant tu ne m'as rien dit, sourit-il tristement.

-Je suis désolée, répétai-je pour la je ne sais combien de fois.

Il ne répondit rien et posa sa tête sur mon épaule. Nous étions toujours à même le sol, Carlisle au dessus de moi, me maintenant bien serré sous lui. Je savourais cette petite étreinte, si on peut appeler ça ainsi. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas profité de ses bras. Je détestais quand ont se disputaient et lui aussi à mon avis

-Je n'ai jamais rien vu pourtant je sentais que tu n'étais pas bien, je me disais que ce n'était qu'une simple période, et lorsque Tanya te provoquait, ne faisait qu'en rajouter. Puis tu as commencé à passer beaucoup de temps à Jasper et la jalousie me rongeait, puis tu me dis que tu vas sûrement mourir et que tu ne cesses de souffrir.

Je ne pouvais pas dire le moindre mot. Si la situation n'aurait pas été aussi critique, j'aurai sûrement ris au fait que Carlisle soit jaloux de son fils, qui d'ailleurs était marié avec son autre fille et qu'ils s'aimaient comme lors des premiers mois. Sauf qu'en ce moment je n'avais pas envie de rire, non pas du tout !

-Si tu meurs je meurs avec toi, dit-il soudainement

-Non, sortis-je rapidement.

Hors de question qu'il meurt avec moi.

-Ma pseudo vie ne peut être vécue si tu n'ai pas à mes côtés, chuchota-t-il en plongeant ses yeux dans les miens.

-Je ne mourrai pas une seconde fois, plaisantai-je. Une fois me suffit très bien je n'ai pas vraiment envie de retenter l'expérience.

Ma plaisanterie eut l'effet demander, puisqu'un sourire apparut sur son visage pâle.

-Tu ne changeras donc jamais, rigola-t-il.

-Non je penses pas je m'aime trop comme ça.

-Moi aussi.

-On fait une trêve ? Demandai-je.

-Je n'ai jamais été en colère contre toi, mais seulement contre moi.

Je l'attirai plus près de moi, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun espace entre son corps et le mien.

-Je suis désolée, chuchotai-je.

-Comme je le suis, dit-il avant de capturer mes lèvres pour un long baiser.

Si j'étais contente tout à l'heure de sentir ses bras autour de moi, ce n'étais rien par rapport à la sensation de ses lèvres sur les miennes. Doux, exigent, mais surtout plein d'amour.

-Je ne te laisserai pas mourir, murmura-t-il à la fin du baiser.

Je ne répondis rien et profita de l'instant présent.

Puis une question me vint soudainement à l'esprit.

-Il faudrait aller chez les Volturi pour voir Marcus, dis-je en me remémorant toutes les lignes parcourus du journal anonyme.

-Tu as donc deviné, sourit Carlisle.

-Comme tu l'as fait, répliquai-je.

-Avant même d'avoir lu son carnet j'étais au courant.

-Comment ça ? Demandai-je.

-Je t'ai déjà parlé de mon temps chez les Volturi, eh bien pendant cette période Marcus m'a prié de prendre ce livre loin de lui ! Il dépérissait et voir la preuve de son échec le rendait de plus en plus morose.

-Pauvre Marcus, chuchotai-je.

-Il faut que je lui envois une lettre et qu'ont fassent une réunion de famille, m'informa Carlisle en se relevant.

Il me tendit une main, que j'acceptai et me releva.

-Une réunion concernant quoi ?

-Notre prochain voyage, dit-il en avançant en direction de la villa.

Mais il s'arrêta bien vite quand il remarqua que je ne le suivais pas. Il fronça les sourcils m'interrogeant silencieusement alors que je me mordis la lèvre.

-Ils doivent me détester, me justifiai-je.

Il haussa les sourcils et me fit un sourire en coin.

-Les paris doivent sûrement être ouverts entre Jasper et Emmett quant à savoir si nous nous sommes réconcilier.

-Ils avaient l'air trahis, chuchotai-je.

-Sur le moment mais je suis sûr qu'ils ont juste hâte que tu reviennes.

Je ne pense pas Carlisle, pensai-je en hochant néanmoins la tête. Je le suivis jusqu'à la lisière de la forêt et inspira un grand coup. Même si se fut juste un réflexe humain, il me fit sentir un peu mieux.

-Bon eh bien quand on doit y aller on doit y aller, dis-je pour me rassurer moi-même.................

BriséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant