Compréhension

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Pov Bella

Le déclic se fit dans ma tête alors que je me rallongeai dans le lit.

-Je pense avoir compris, l'informai-je.

-Et donc tu comprends mieux maintenant ? Demanda Carlisle.

-C'est bon Carlisle on va aller chez les Volturi dans seulement quelques heures.

Il détourna le regard alors que je me mordis la lèvre inférieur. C'était à cause de ce que j'avais bu. Je n'aurai jamais, en temps normal bu du jus de pomme à cause de mon état de vampire.

J'aurai dû, comme une bonne petite fille boire le sang tout frais qu'Ésmé m'avait emmené.

Le fils de Marcus, quand son état empirait, rejetait le sang humain et n'acceptait presque que l'alimentation humaine. C'est donc pour ça que Carlise avait cet air de pure souffrance, plaqué au visage. Il savait que ma santé s'aggravait, et qu'il ne me restait peut-être plus longtemps.

-Ne m'abandonne pas Isabella, me supplia-t-il en prenant mes mains dans les siennes.

Je les lui pressais légèrement et décida d'opter pour l'humour.

-Non chéri tu vas devoir me supporter encore un long moment.

Il ne rigola pas et ne sourit pas à ma tentative d'humour. Mon sourire s'effaça alors que me penchai vers lui, pour presser mes lèvres contre sa joue.

-Si tu savais comme j'ai peur, chuchota-t-il en m'attirant plus serré contre lui.

Je sentis mes yeux picoter, à cette déclaration. J'avais l'impression de pourrir l'ambiance et de faire plus de mal que de bien. Ils affichaient tous des mines déconfites, comme si ils venaient d'assister à l'enterrement de quelqu'un de chère. Et tout ça par ma faute !

-On va passer cette épreuve, Ensemble, rajoutai-je en humant sa douce odeur.

-Ne m'abandonne pas s'il-te-plait, répéta-t-il pour la seconde fois.

Je hochais la tête, contre sa poitrine et me perdis dans mes pensées. J'étais terrifiée au fond de moi, mais j'essayais de faire bonne figure devant les autres pour ne pas aggraver la situation.

J'espérais sincèrement que Marcus aurait la solution et l'antidote. Mais je savais aussi, qu'il ne fallait pas que j'en sois persuadée, car l'arrivage se pourrait être brutal. À chaque fois que l'option sans antidote traversait mon esprit, je m'empressais de la chasser le plus rapidement possible.

-Tu sais que je t'aime, murmura Carlisle près de mon oreille.

-Tu sais aussi que je t'aime, répliquai-je en souriant.

-Il me semble.

Sa poitrine se souleva en même temps qu'il rigola. Je fermai les yeux un instant pour profiter de ce rare moment.

-Dans combien de temps partons nous ? Demandai-je en me redressant à contrecœur.

-Dans trois heure et demie, m'informa-t-il.

Quelqu'un toqua à la porte en même temps que Carlisle souffla. Avant même que je puisse inviter la personne à entrer, Alice fit son apparition, tenant dans ses mains, un plateau garni de nourriture humaine, de sang et d'eau. Le visage de Carlisle se referma quelque peu en voyant ce rappel mais s'abstint de faire le moindre commentaire.

-Bon tu as un peu de tout mais si tu as la moindre envie n'hésite pas à m'appeler et j'irai te préparer ce qu'il faut, dit-elle rapidement tout en avançant et en me fourrant le plateau dans les mains.

-Merci Alice mais je ne suis pas enceinte.

-Allez mange et tais-toi , me réprimanda-t-elle en sautillant jusqu'à la sortie.

Elle fusilla Carlisle du regard, tellement rapidement que je ne savais pas si j'aurai dû le voir ou non. Carlisle, lui, haussa un sourcil, la défiant de faire la moindre remarque. Elle n'en fit rien et sortit de la pièce.

-Ai-je manqué quelque chose ? L'interrogeai-je.

-Rien du tout, commença-t-il en me souriant. J'ai juste diminué l'argent de poche d'Alice.

-En effet ceci explique cela.

Il rigola et m'intima de m'allonger, pour reprendre le maximum de force.

-Tu sais, ça me rappelle mon temps humaine lorsque je me suis cogné la tête au lycée et que tu as dû me garder en convalescence chez toi, me souvins-je.

-Oui car tu avais piqué une crise pour ne pas rester dans cet affreux hôpital comme tu le disais si bien.

-Il faut me comprendre mon cher, l'hôpital était un peu comme ma deuxième maison avant mais après l'incident j'ai préféré aller me faire soigner chez des potes.

Je lui avais dit pour l'accident de mon père, mais au lieu d'être repoussé par moi, à cause de mon égoïsme, il m'avait prit dans ses bras, et m'avait consolé.

-Des potes qui n'ont pas fait d'études de médecine si je ne m'abuse ?

-Écoute à l'époque on faisait avec les moyens du bord, souris-je.

-D'ailleurs si ma mémoire ne me fait pas défaut au bout de un jour et demie chez moi tu es parti avant que l'un de nous ne puisse dire stop, me rappela-t-il.

-C'était pas ma faute, me justifiai-je en levant les deux mains en l'air.

-Mais bien sûr, éluda-t-il en rejetant sa tête en arrière.

Aucun de nous ne parla ensuite. Chacun perdus dans ses propres pensées. Les miennes étaient toutes sur le même sujet. C'est à dire Volterra.............




























Ahha c'est fait, nous sommes vendredi !
Le chapitre ne possède pas beaucoup d'action mais comme on dit.... Le calme avant la tempête XD
Le prochain dimanche !!
Gros gros bisous Angel-Peace <3

BriséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant