Un mensonge encore ?

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Pov Bella

-HAAAAAAA CARLISLE NAN ARRÊTE JE T'EN PRIE, criais-je alors que lui rigolais sadiquement.

-Alors c'est qui le flemmard, répéta-t-il un peu plus fort.

-CARLISLE C'EST...C'EST....PAS T....TOI !!!!

Il continua son supplice encore quelques temps puis arrêta, et me regarda intensément.

Si quelqu'un arrivait et nous verrait il pourrait se poser des questions car notre position était assez compromettante. Il planait sur moi, j'avais mes jambes autour de sa taille et mes mains sur son torse musclé.

Je vis qu'il fixait mes lèvres avec envie. Ma main qui reposait sur sa poitrine depuis tout à l'heure vint s'accrocher à ses cheveux, dont la plupart tombaient sur son visage. De mon autre main, je lui caressait sa joue. À mon contact il ferma les yeux poussant un soupire de bien-être. Il approcha sa tête de la mienne, son front contre le mien. Il ferma la distance entre lui et moi, me tirant contre lui, le plus près possible, ses lèvres contre les miennes.

J'aimais la fraîcheur de sa peau. Il était devenu ma drogue et cela me faisait plus peur que je ne le montrait.

On se détacha finalement l'un de l'autre sans pour autant s'éloigner, il avait un sourire sur son visage.

-T'ai-je déjà dit que tu étais là plus belle femme au monde, me demanda-t-il.

Je rigolais devant son air sérieux et lui embrassait la commissure des lèvres. Il prit un air offusqué.

-C'est tout ?

Je lui embrassait les lèvres farouchement pour que monsieur soit satisfait.

-C'est bon comme ça ?

-C'est parfait, chuchota-t-il.

Nous restâmes ainsi pendant un certain temps. Carlisle fronçait souvent les sourcils, je ne sais pas vraiment pourquoi.
Soudain il se releva et prit mon sac.

-Viens, dit-il, on y va.

Je me relevais donc et pris mon sac.

-Pourquoi ?

-J'ai oublié que l'on devait passer acheter de la viande pour ce midi, dit-il.

Je ne sais pas pourquoi mais je savais qu'il ne me disait pas la vérité.

-Ok, dis-je lentement.

Il me prit la main et mon sac, puis m'ouvrit la porte. Nous descendîmes en bas où Renée était affalée. Elle me lança un regard noire, puis tourna son attention vers Carlisle.

-Vous partez déjà docteur ? Vous ne voulez pas boire quelque chose.

Elle n'était vêtue seulement que d'un tee-shirt et d'une culotte. Carlisle ne regarda seulement ses yeux et répondit avec diplomatie.

-Je vous prie d'accepter mes excuses Mme Swan mais nous devons faire quelques courses et Isabella doit se reposer.

Cet homme m'étonnait de jour en jour, comment pouvait il parler calmement à cette personne a moitié vêtue sur ce canapé, le draguant ouvertement.
Elle prit un air de chien battu qui pour moi ressemblait plus à un chat castré.

-Oh baj dans ce cas là adieu docteur Cullen à la prochain fois, et surtout soignait bien ma fille. Ah oui une dernière chose c'est mademoiselle et non madame.

-Bien sur, répondit Carlisle avec dégoût dans sa voix.

Je pris la direction de la porte, Carlisle à mes côtés quand j'entendis ma mère crier.

-Je t'aime Bella.

Pas moi sale conne, pensais-je.
Carlisle se racla la gorge me lançant un regard d'avertissement. Je me rendis compte que j'avais sûrement du penser à voix haute.
Tel un gentlemen il m'ouvrit la portière de la voiture............

BriséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant