L'amour d'un mafieux

Un mari ?!

Deux ans de ma vie envolé. Plus aucun souvenir de ce qu'il s'est passé le 27 Janvier 2014, la veille de mon anniversaire. Se réveiller un jour dans un lit d'hôpital et apprendre qu'on a un black-out total des deux dernières années de notre vie, c'est assez dur à vivre. J'aimerais tant savoir ce qu'il s'est passé durant ces deux années de ma vie qui m'ont était en quelques sortes volés ! Le médecin m'avait prévenu que mes souvenirs pouvaient très bien me revenir du jour au lendemain tout comme me revenir petit à petit. Ou même ne jamais revenir. C'est peut-être pour cela que ce matin une des cicatrices sur mon ventre m'a donné une douleur atroce. Au moment où je me suis levé pour aller prendre des anti-douleurs, dans la salle de bains, j'ai eu un flashback. J'étais entrain d'agoniser dans une immense salle de bains assez luxueuse quand soudain un homme s'approche de moi et me murmure à l'oreille "je t'avais dit de ne pas boire autant. Ce n'est que le début de notre vie maritale mon amour. Tu auras tout le temps de faire la fête". Je n'ai pas pû distinguer son visage, mais il était grand et il avait une carrure parfaite. Au moment où je me suis levé pour toucher son visage je suis tout de suite revenue à la réalité. Je transpirais comme une folle et je ne me sentais pas du tout bien. J'étais assise sur le sol de ma salle de bains les genoux pliés et serrés très fort contre mon ventre, en position fœtale.

_"c'est tout ce que j'ai vue ! Vous devez vérifier dans les registres avec qui j'étais marier !", dis-je prise de panique.

J'étais dans le bureau de mon psychologue entrain de faire les cent pas. Je n'arrivais pas à penser à autre chose que la vision que j'avais eu ce matin. J'avais l'impression d'en devenir folle.

_"Madame, calmez-vous ! Tout va s'arranger. Je vais me mettre à chercher tout de suite le nom de cet homme qui aurait pu être votre mari. Mais dites-moi ce que votre médecin a dit concernant vos douleurs ?"

C'est vrai que dans la panique j'avais oubliée de lui dire ce que le doc m'a dit. Rien qu'à y penser j'en tremblé. J'avais la gorge qui s'était asséché d'un coup. Je commençais à transpiré. Ma vision devenait trouble.

_" Madame Jessica Smith ? Est-ce que tout va bien ?", me demanda le psy en s'approchant de moi.

Je le regardais droit dans les yeux et dit :

_" le doc a dit que je suis enceinte. Qu'ils ont oublié de me le mentionner à l'hôpital. Comment peut-on oublier de mentionné une telle chose ?"

_" si vous êtes enceinte on a une probabilité de chance de retrouvé votre mari plus élever ! Mais avant l'accouchement on ne pourra pas faire de test de paternité !"

Je me leva d'un bond de la chaise qui tomba en arrière.

_" quoi ! Je vais devoir attendre l'accouchement avant de savoir qui est le père de l'enfant que je porte depuis 2 mois ?"

Cela commencer à me mettre dans une colère noire comme pas possible. Je me demandais si le père de cet enfant était un ami, un voisin, un collègue ou un homme que j'aurais épouser.

_"commencer par chercher le nom de l'homme que j'aurais épouser svp. Il faut que j'y aille bosser, car il se trouve que j'ai toujours un boulot."

Je me dépêcha d'aller à mon boulot, l'école primaire Franck Roosevelt en plein centre de New-York. J'avais une classe de CP. Ma journée c'était très bien passée. J'avais même pû remarqué que l'un de mes collègues Kévin Welling avait apparement un faible pour moi. Mais je ne pense pas qu'il soit mon mari ou même le père de mon enfant. Lorsque j'étais sur le chemin du retour je remarquais qu'une audi noire me suivait discrètement. Je décidais de rentrer dans le premier restaurant pour attendre que la voiture s'en aille. Cela fesait plus de 2 heures que la voiture était garée enface du restaurant. Alors je décidea de sortir en courant. Je courus de toutes mes forces au moins quatres grandes rues sans me retourné. Et à ce moment là, BAM je me cogna à un homme violemment, je me retrouva par terre.

_" Oh mon Dieu ! Je suis vraiment désolé !", dis-je en m'empressant de courir.

Mais je m'arrêta net. L'homme que je venais de cognée, j'eus l'impression de l'avoir déjà vu auparavant. Son visage me disait quelque chose, mais où l'avais je déjà croisé. Lorsque je me retourna il avait disparu dans la foule tout comme la voiture. Je passa ma main dans mes cheveux tout en essayant de reprendre mon souffle. Lorsque j'eus finis de prendre ma douche, je m'installais en peignoir sur mon canapé devant les infos. Je vis l'homme que j'avais cognée, Esteban Armani, le PDG d'une grande firme d'hôtels et logements de luxe dans le monde. Il était venu à New-York pour un gala qui soutenait une œuvre de charité pour les orphelins. Apparemment, il en était un aussi. Sa voix me tracassait, je l'avais déjà entendu quelque part. Mais où exactement ? Je ne m'en souvenais plus. Lorsqu'il passa sa main gauche derrière sa tête tout en souriant, j'eûs un frisson dans le dos, comme s'il se tenait derrière moi et qu'il allait me faire du mal...