La fête

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Je ne voulais qu'une chose à cet instant c'est qu'il explose en colère devant tout ses invités. Je voulais que le monde entier voit son véritable visage. La vengeance est un plat qui se mange glacial. Il avançait d'un pas vers moi et déposait délicatement un baiser sur ma main. J'eûs l'impression de tomber de 20 étages. Je m'attendais à tous sauf ça ! Il... il ne pouvait pas faire comme s'il ne s'était rien passé plus tôt dans la journée. Il devait payer pour ses crimes, pour le viol et pour le kidnapping. Tout les invités nous fixaient. Je retira immédiatement ma main de la sienne, tellement gênée qu'il n'eût pas la réaction à laquelle je m'attendais.

_"Je mourrais d'impatience de te voir et je crois que ça vallait bien le coup d'attendre", me dit-il en me déshabillant du regard de haut en bas.

_"attend ! T'es pas serieu là ? Tu ne vas pas me faire le coup du mec innocent ?!"

Je commençais à me demander ce qu'il avait derrière la tête. Il n'avait aucun droit de me garder captive dans sa forteresse.

_"les invités commençaient à s'impatienter. Viens je vais te présenter à des amis", me dit-il en déposant une main sur mon dos et m'invitant à le suivre.

_"laisse moi ! Je ne suis pas d'humeur à rencontrer tes amis ou invités. Je veux juste faire la fête !"

J'essayais d'être froide et direct. Je veux le provoquer jusqu'au bout. Je veux qu'il souffre et finisse par craquer. Sauf que ce dernier n'avait pas du tout mais alors pas du tout l'air du même avis. Il me tira vers lui avec sa main glacial sur mon dos contre son torse. Sa main était tellement froide qu'elle me donnait des frissons. Il me regardait droit dans les yeux avec un air très agacé, énervé et meurtrier. J'avais l'impression qu'il allait me faire exécuter sur le champ. Mais j'essayais de respirer quand même alors que son étreinte se serrait. J'en avais le souffle coupé.

_"tu vas tout de suite arrêter ton petit cinéma ou sinon c'est moi qui vais faire ta fête. Et je t'assure que tu ne seras plus en mesure de faire d'autres fêtes ou même de penser à vouloir faire la fête".

Il me lâchait pas du regard et commençait à caresser avec son autre main l'une de mes cuisses. Je frissonnais d'un coup et tout d'un coup la douleur de ce matin revînt d'un coup. Je le repoussais avec mes mains de suite pour l'éloigner de moi. Mais il me rattrapa vite la poignée et me tira d'un seul geste vers lui avant de rajouter d'un ton plus fort :

_"et puis c'est quoi cette petite tenue ? C'est pour me rendre jaloux ou me provoquer ?"

_"va te faire foutre Esteban ! Je t'enmerde toi et tes sauts d'humeurs !"

J'essayais de retirer mon poignet de sa main et à ma plus grande surprise il me relâcha de suite. Avant qu'il ne me fasse plus mal je me dépêchais d'aller vers le bar boire quelques verres. J'essayais plusieurs combinaisons de boissons fortes. Des hommes assez charmant, style italiens, assez beau gosse me rejoignèrent. On bu beaucoup de bouteilles ensemble. Claudia et les hommes d'Esteban me surveillaient de très près. Même qu'Esteban ne me quittait pas du regard, sans intervenir. Puis les hommes m'invitèrent à m'installer avec eux dans leurs petit coin qui était séparé par d'énormes rideaux, la lumière était tamisée dans cette pièce pour créer une ambiance plus privée. Ils étaient installés sur un canapé angle où il y avait de l'alcool à volonté. Je m'installais au milieu de ce beau monde et commençait à picolé, tout en racontant que des conneries tellement j'étais ivre. Un moment j'eus la tête qui commençait à tourner, je voyais tout à l'envers. Un grand blond me tendit un verre d'alcool et dit :

_"tiens bella, un verre en ton honneur."

Je refusa, j'en pouvais plus, j'allais vomir d'une minute à l'autre. Il insistait et même faillit me le faire boire de force. Je repoussais le verre tellement fort qu'il se brisa avec un bruit énorme, mais personne exepté le groupe avec lequel j'étais assise n'entendis le bruit. Je me levais en repoussant les hommes, mais je commençais à avoir le tournis alors je me rasseyais immédiatement. L'homme à ma gauche commençait à caresser ma jambe gauche tout en la tirant vers lui. L'homme à ma droite en fît de même avec ma jambe droite. Ils étaient entrain d'écarter mes jambes. Je repoussais leurs mains, mais un autre homme vint par derrière et attrappa mes mains. L'homme sur ma gauche commençait à plaquer son corps contre le mien, il voulut m'embrasser de force, mais j'essayais de le repousser tout en essayant de libérer mes mains. Personne autour de moi ne m'aider, au contraire ses potes rigolaient avec lui de ce spectacle. J'étais tellement faible à cet instant, je sentais que d'une minute à l'autre j'allais vomir et ces hommes profitaient de ma faiblesse. Au moment où il faillit plaqué sa bouche dégeulasse contre la mienne quelqu'un l'attrapa par le col et le tira en arrière. Je voyais floue du coup j'avais du mal à distingué la silhouette.

_"Esteban ?", demandais-je inquiète.

_"sei morto stronzo !" (=Tu es mort connard)

Esteban insulta le mec avant de lui tirer une balle en plein crâne. Je poussais un cri énorme. Tout le monde se retourna vers nous. Esteban n'aurait dû jamais tuer ce mec en plein public. Les hommes d'Esteban vinrent attrapé les autres mecs à ma table.

_"Lève toi Jessica ! Dépêche toi !", m'ordonnait-il.

Je commençais à flipper ma race. Si Esteban était capable de tuer un homme de sang froid devant tout le monde, il fallait que je me calmes tout de suite.

_"Esteban... je n'ai pas la force... de me lever... et encore moins de marcher", lui dis-je en essayant de rester éveillé.

Il me regardait comme si j'étais quelqu'un vouait à l'échec.

L'amour d'un mafieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant