- Service sociaux : Mademoiselle nous avons reçu une plainte contre vous
- Jessica : Une plainte ? Mais de quoi ?
- Service sociaux : Votre enfant n'est pas dans un environnement idéal
- Jessica : Qui dit cela ?
- Service sociaux : Nous ne pouvons le dévoilé mais nous récoltons des preuves
- Jessica : Regardez le a-t-il l'air malheureux ou traumatisé
- Service sociaux : Nous ne faisons que notre travail, d'autant plus qu'il va il y avoir une recherche de paternité car vous imposez la paternité à une personne qui rejette cette déduction
- Jessica : Je n'ai jamais rien imposé à qui que ce soit, c'est MON fils un point c'est tout
- Service sociaux : Nous allons être dans l'obligation d'emmener votre enfant le temps de l'enquête
- Jessica : Non, non, non vous le laisser ici, c'est mon fils personne ne me le prendras !!
- Service sociaux : Nous voulons que les choses se passent bien et non pas dans la force mais s'il le faut nous le ferons
- Jessica : Je vais mourir sans mon bébé, laissez le moi !! dit-elle en pleurant
- Service sociaux : Nous vous communiquerons le jour, heure et lieu ou vous pourrez le voir
Je n'ai plus de force, je prends mon petit Jules et le serre fort contre moi, je lui parle, j'essaye de lui expliquer
- Jessica : Tu vas aller avec les dames et tu vas être très sage d'accord ? Maman viendra te voir bientôt et tu reviendras à la maison
Il me fait de grand sourire et joue avec mes cheveux, je l'embrasse tandis qu'une des femmes des Service sociaux me le prends des bras avec force car j'ai du mal à le lacher, puis ils s'en vont, je le laisse tomber à terre et me mets à hurler de douleur, je pleure, je crie que je veux mon bébé, je n'aurais jamais dû retourner là-bas, ils ont détruit ma vie, je tape du poing sur le sol encore et encore, je ne ressens même pas la douleur
- Jessica : Julien !! Tu m'as dit que m'aimais que tu ne me quitterais jamais ! Menteur !!
Je ne sais plus quoi faire, je suis perdue, je tourne en rond puis je commence à tout bazarder je jette les livres par terre, les bibelots, tout y passe je suis dans une rage folle mais je ne veux pas aller les voir pour leur donner la satisfaction du spectacle, je suis ravagée, détruite, je me mets en boule dans un coin de la pièce et ne bouge plus, je ne sais pas combien de temps je reste ainsi, je perds le fil du temps, j'ai mal et en même temps je ne ressens plus rien, je serais capable du pire sans aucun remords, je me relève et me dirige vers ma chambre en mode zombie, les yeux dans le vide, je me couche, je reste allongée les yeux fixés au plafond et attend que le lendemain arrive.
Lorsque le jour pointe je me lève et par habitude je vais dans la chambre de Jules et là tout me revient en mémoire, les larmes coulent le long de mes joues, je prends son doudou et le sens pour retrouver son odeur, je ne les laisserai pas faire, je vais me battre pour reprendre mon fils, je me prépare pour aller travailler bien que je n'ai pas la tête à ça mais j'ai besoin de ce boulot
La journée de boulot enfin terminée je téléphone aux services sociaux pour connaître leurs horaires d'ouverture et je prends un rendez-vous avec un responsable, chose faite je rentre chez moi, c'est le bordel, il y en a de partout mais je m'en fou puis je me déshabille et prends une douche puis je vais me coucher, mon téléphone sonne je regarde et vois que c'est Julien qui essaye de me joindre, je le trouve gonflé après tout ce qu'il m'a dit, je ne réponds pas, il laisse un message, j'hésite à l'écouter je n'ai pas envie d'entendre sa voix, je ne suis pas prête, malgré tout ça je n'arrive pas à ne plus l'aimer, je l'aime depuis tellement d'années, il est ancré en moi et je m'en veux d'être si faible à ce niveau puis n'y tenant plus j'écoute ton message
- Julien : Jessica il faut que l'on se voit, je dois te parler, rappelle moi
Le rappeler ? Mais il rêve !! Je laisse tomber cela n'a fait que remonter ma rage, qu'a-t-il à me dire qu'il ne m'a dit déjà ? Des méchancetés j'en ai eu mon lot, je me remets à pleurer, le doudou de Jules ne me quitte pas, je le serre contre moi puis des petits cris s'échappe de ma gorge pour finir en un hurlement lorsqu'on sonne à ma porte, surement un voisin qui va se plaindre, j'en ai rien à foutre ils peuvent se plaindre autant qu'ils veulent, mais ça sonne toujours, pleine de rage j'ouvre la porte avec violence
- Jessica : Quoi ??
Mais ce n'est pas les voisins, c'est Julien, je reste bête, j'essaye de refermer la porte mais il la bloque et il a plus de force que moi et réussi à ouvrir et rentrer
- Jessica : Sort ! Sort de chez moi !
- Julien : Il faut que je te parle
- Jessica : Je n'ai rien à te dire, dégage ! Laisse-moi tranquille !
- Julien : Calme toi, vient on va s'assoir dit-il en rentrant dans l'appartement
- Jessica : Je ne veux pas te voir ni te parler alors sort !
- Julien : Que s'est-il passé ici ? Tu as fait un carnage
- Jessica : Je fais ce que je veux chez moi, part ! Part ! Part bordel !
- Julien : Je voulais te dire qu'ils ont fait le test de paternité
- Jessica : Et alors ? Ça change quoi ? Je sais moi, qui est le père !
- Julien : Je le sais aussi bébé
- Jessica : Ah non ! Ne m'appelle pas comme ça ! Je suis une pute tu as oublié ? Moi pas !
- Julien : Je m'en veux d'avoir écouté mon père
- Jessica : On m'a enlevé mon petit Jules ! Tu réalises ?
Puis je me laisse tombé et je pleure et me mets à crier tellement j'ai mal, il essaye de me soulever mais je ne le laisse pas faire, je ne veux pas qu'il me touche
- Julien : Arrête Jessica, calme toi dit-il avec douceur
- Jessica : Part ! Je ne veux pas te voir, je ne veux pas que tu me touches, je te hais !
- Julien : Tu le penses vraiment ? Car moi je t'aime toujours
- Jessica : Tu m'as fait du mal à ton tour d'avoir mal !
- Julien : Je plaide coupable ! Je t'aiderai à récupérer Jules
- Jessica : Tu ne peux rien faire, moi non plus tu pourras dire merci à ton père
- Julien : En fait il n'accepte pas notre relation
- Jessica : De là à me faire enlever mon fils ? Et s'il ne me le rendait pas et le faisait adopter ? Je deviens folle ! Je ne peux pas vivre sans mon bébé, je n'ai eu que lui dans ma vie depuis que j'ai étais obligé de te quitter, il a toujours été le seul homme de ma vie
- Julien : Tu n'as jamais eu un copain ?
- Jessica : Non ! je n'ai plus fais l'amour depuis toi, je ne voulais personne d'autre
- Julien : Mon amour je te crois mais avoue que pour les autres c'est difficile d'y croire
- Jessica : Je ne suis pas les autres et y'a peu de temps tu ne me croyais pas non plus, je n'aurai pas dû revenir vous voir !
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Famille Recomposée
RomansaJ'avais huit ans quand mes parents ont décidés de divorcés, oh je ne suis pas la première à qui cela arrive surtout de nos jours, mais ce que je ne savais pas c'est que nous allons changer de maison et habité chez Franck le monsieur que j'ai déjà re...