Chapitre 13

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Je ne travaille plus, je suis en congés, je suis enceinte de 8 mois et demi, ma Juliette peut arriver d'un moment à l'autre, je me balade toujours avec mon téléphone où que j'aille car je n'ai personne pour m'aider, plus la date approche plus mon manque de Julien se fait sentir, est-ce qu'il s'est mis en couple ? J'espère qu'elle le rend heureux car il mérite de l'être et surtout qu'elle considère Jules comme son propre enfant et qu'elle agisse comme une mère avec lui et lui donne plein de tendresse, moi je ne pourrais pas le remplacer, mon cœur n'est pas assez grand pour accueillir une personne de plus et puis je ne supporterai pas qu'un autre pose ses mains sur moi, je suis très bien seule avec ma fille, elle aura 15 ans quand elle rencontrera son frère et son père, s'il veut toujours me revoir, aïe, je ne sais pas si c'était un coup de pied mais je l'ai senti en tout cas.

Je me repose sur le canapé avec un bon livre quand les contractions ont commencés à se faire sentir, je sais qu'un deuxième accouchement se fait plus vite que le premier donc je chronomètre les contractions en sachant qu'il faut que j'appelle l'ambulance et qu'il faut qu'elle arrive, finalement je décide de l'appeler et j'ai bien fait car lorsqu'elle arrive je commence à perdre les eaux, je prends vite mes affaires et celle de mon bébé et direction la maternité.

Elle est arrivée très vite, mais j'ai quand même hurlé ma rage, elle est magnifique elle ressemble à son frère, je suis heureuse et j'ai retrouvé le sourire mais je pleure en même temps, je lui parle de Jules ainsi que de son père, je lui dis qu'ils sont loin mais qu'un jour nous nous retrouverons, je l'allaite comme je l'ai fait pour son frère et nous restons à la maternité trois jours puis nous rentrons à la maison

- Jessica : Bienvenue à la maison Juliette

Je la mets dans son lit que j'ai acheté car l'autre c'est Julien qui la pris pour Jules, il faut que je trouve une personne pour la garder si besoin et lorsque je reprendrais le travail, je récupère mon courrier de trois jours lorsque je tombe sur une enveloppe à l'entête des services sociaux, je suis pétrifié, je fixe l'enveloppe sans pouvoir faire quoi que ce soit, tout se passe dans ma tête, j'ai la peur au ventre, que me veulent-ils ? Vont-ils prendre Juliette ? Je la pose, puis la reprend je n'arrive pas à trouver le courage de l'ouvrir puis finalement je me lance et je lis, mes yeux me pique, je relis, je pleure

- Jessica : Ce n'est pas possible !! Je vais les tuer !!

Lors de l'enquête les voisins se sont trompés de personne, je ne suis pas en cause, ce n'est pas moi qui avait des visites constantes, ils s'excusent et annule leur décision, je peux voir mon fils et son père, mais où ? Je ne sais même pas où vit Julien, il faut que je le vois, comment faire ? Ben le téléphone bien sûr, je l'appelle de suite

- Julien : Allo ?

- Jessica : Allo mon amour

- Julien : Bébé je suis heureux de t'entendre mais tu le sais que nous ne devons pas

- Jessica : Si ils ont annulés leur décision

- Julien : Sérieux ? Comment ça se fait ? Je ne comprends pas

- Jessica : Lors de l'enquête ils s'étaient trompés de personne, je n'ai jamais été en cause

- Julien : Comme je suis heureux mon amour. Tu n'en reviendras pas comme Jules a grandi

- Jessica : Dis-moi tu as quelqu'un dans ta vie ?

- Julien : Oui bien sûr.....Toi !

- Jessica : Tu m'as fait peur !! J'ai une bonne et mauvaise nouvelle

- Julien : Tu ne préfères pas que l'on vienne ?

- Jessica : Bien sûr que oui je n'osai pas te le demander, mais je n'arriverai pas à raccrocher

- Julien : Donne-moi ton adresse

- Jessica : Je te l'envoi par sms..... fais vite mais soit prudent je t'aime

- Julien : Moi aussi je t'aime à de suite

Je tourne en rond, le temps passe trop doucement, je vais revoir mes amours, mon fils ne me reconnaitra surement pas ça va être dur, je vais dans la chambre de Juliette, elle dort à poing fermé, je referme la porte de sa chambre, lorsqu'on sonne à la porte je suis prise de panique, je vais ouvrir, comme je les vois je recule et je me mets à pleurer, j'en reviens pas comme il a grandi, je lui tends les bras et avec un grand sourire il vient avec moi, je l'embrasse fort, mon bébé m'a reconnu, j'embrasse Julien et le serre dans mes bras puis je les fait rentrer dans mon salon, je pose Jules au sol et l'embrasse encore, Julien s'assois et m'assois près de lui j'ai besoin de le toucher

- Julien : Alors c'est quoi cette histoire de décision annulée ?

Je lui montre le courrier des services sociaux avec un grand sourire

- Julien : Nous avons vécu tout ça pour rien ? Y'a des envies de meurtres

- Jessica : C'est tout à fait ça heureusement c'est fini ! Nous allons pouvoir être une famille

- Julien : Et c'est quoi la bonne et mauvaise nouvelle ?

- Jessica : Tu peux attendre deux secondes ?

- Julien : Oui bien sûr

Je m'absente juste le temps d'aller récupérer Juliette dans son lit, elle dort toujours, je la prends doucement et en allant vers le salon je dis

- Jessica : Peux-tu fermer tes yeux ?

- Julien : C'est fait

- Jessica : Cale toi en arrière et tend tes bras

- Julien : Qu'est-ce que c'est ? Tu m'intigues

Je lui pose alors Juliette dans les bras, il ouvre alors les yeux et me regarde interrogatif

- Jessica : Je te présente Juliette

- Julien : Ce n'est pas vrai, c'est ma fille ?

- Jessica : Bien sûr que c'est ta fille

- Julien : Enfin oui je sais mais je voulais dire comment ça se fait ?

- Jessica : On l'a fait comme Jules..... sur un adieu

- Julien : C'est la bonne nouvelle et la mauvaise c'est quoi ?

- Jessica : Tu as encore raté ma grossesse et sa naissance

- Julien : On en fera un troisième ce n'est pas grave

- Jessica : J'aime quand tu restes positif, je t'aime tu m'as manqué tu sais

- Julien : Pour moi aussi c'était dur mon amour.... elle est belle ma fille !

- Jessica : Elle ressemble à Jules, donc à toi, de moi ils n'ont que la couleur de cheveux

- Julien : Elle se réveille.... bonjour jolie poupée

- Jessica : Jules vient voir ta petite sœur

- Jules : Elle est à moi ?

- Jessica : Non elle est à papa et maman mais quand elle sera plus grande tu pourras jouer avec elle

- Julien : Je crois qu'elle a faim

- Jessica : C'est l'heure de sa tétée, rend la moi

- Julien : Quelle chance elle a (sourire)

- Jessica : Chacun son tour, pour l'instant c'est elle sinon elle va hurler dit-elle en souriant

Je me mets à l'écart par rapport à Jules et donne le sein à Juliette, puis je lui change sa couche et la remet au calme dans son lit

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