Zerano ~ Plus que des amis?

Confession

-Bonne nuit Thomas. Me chuchote-t-il avant de s'éloigner et de partir dans sa chambre.

Je reste figé au milieu du couloir. Du bout des doigts je me caresse les lèvres. Et là je craque, je m'écroule au sol en pleure. Pourquoi a-t-il fait ça? Est-ce que je...

-Je... Je... L'... Aime. Articulais-je entre deux sanglots.

Après cette déclaration, je fonds en larmes pendant 10 bonnes minutes. Je ne veux pas croire que cela soit vrai, c'est impossible, tout est impossible avec lui. Je n'arrête pas de trembler. Je reste encore quelques minutes assis par terre à fixer le mur devant moi, le regard perdu dans le vide. je réussis enfin à me lever et à me traîner jusqu'à mon lit. Je m'écroule sur celui-ci sans même prendre la peine de me mettre en pyjama. J'ai peur de le revoir demain. Mais je veux savoir pourquoi il a fait ça même si fondamentalement il ne c'est rien passé. Je finis par m'endormir exténué de tout ça.

Je me réveille enfin vers 18h. Mais j'aimerai dormir encore, je voudrais dormir tout le reste de ma vie. Je me lève et vais à la cuisine. Et malheureusement il y est aussi.

-Salut ! Me dit-il tout sourire.

-Salut. Lui répondis-je.

J'ai envie de pleurer, je ne sais même pas pourquoi. J'espère qu'il ne le remarque pas et qu'il pense que je suis juste pas encore très réveillé.

-Bien dormis? Me demande-t-il.

-Nan pas vraiment et toi?

-Moi ça va. Je voulais te dire aussi que ce soir je sors.

-Ok, je peux te demander quelque chose? Le questionnais-je tout paniqué.

-oui évidemment.

-Heu, en fait, par rapport à.... Nan, tu sais quoi oublie c'est mieux.

Et je pars en trombe de la cuisine.

-Nan attend Thomas! S'écrie-t-il en essayant de me prendre le bras.

Je ne l'écoute pas et continue à courir vers ma chambre. Des larmes commencent déjà à couler le long de mes joues. J'y arrive enfin et m'y enferme. Je m'écroule en pleure contre ma porte.

-Thomas! Ouvre! Qu'est-ce qu'il y a ?! Me crie-t-il derrière la portant tout en frappant contre celle-ci.

Au bout de 10 minutes je l'entends partir et rejoindre la sienne.Je réussis à calmer mes pleures. Je reste allongé dans mon lit.

Il doit être environ 20h30 quand il vient toquer à ma porte.

-Bon, heu... Thomas je sors. Si tu veux parler je suis joignable sur mon téléphone. Me dit-il un peu hésitant.

Il reste quelques instants dans l'attente d'une réponse mais comme je n'en donne pas, il finit par partir. Je l'entends sortir de l'appartement. Je me lève alors et le regarde s'en aller par la fenêtre. Il est avec une fille. Une larme silencieuse coule le long de ma joue. Je m'assis au bord de mon lit et prends mon visage entre mes mains et recommence à pleurer. Qu'espérais- je? Lui est hétéro, c'est normal qu'il sorte avec une fille. Tout est impossible. Je serai toujours là à ses côtés à souffrir en silence de mon amour. À être là entant qu'ami, rien de plus.

Je suis recroquevillé sur moi-même dans le noir. Je sens le bout de mon lit s'affaisser mais je ne prends pas la peine de me retourner. Je sais que c'est lui et je n'ai pas envie de le voir pour l'instant.

-Tu dors? Me demande Adrien doucement tout en se rapprochant de moi.

Je bouge légèrement et me tourne un peu plus vers lui pour qu'il comprenne que ce n'est pas le cas.

-Faut qu'on parle... Me dit-il.

J'hoche la tête et m'assis face à lui. Ses superbes prunelles bleues me fixent.

-Bon écoute, qu'est-ce qu'il se passe Thomas? Ça fait quelques jours que ça ne va pas. Tu sais on est amis depuis longtemps maintenant, tu peux tout me dire. Raconte Adrien en me prenant les mains.

-Nan ce n'est rien... Lui répondis-je en détournant le regard.

-Nan arrête de me mentir! Je déteste te voir comme ça entrain de souffrir, surtout sans savoir pourquoi. S'écrit-il en commençant à pleurer.

-S'il te plaît ne commence pas à pleurer... Le suppliais-je.

-Il se passe quoi alors?!

Je ne réponds pas et baisse la tête. Il a du comprendre depuis le temps maintenant. Quelques longues minutes passent. Et là il me prend dans ses bras. C'est tellement agréable et réconfortant. J'ai l'impression que c'est ici qu'a toujours été ma place.

-Je n'abandonne pas le sujet. Me chuchote-t-il à l'oreille.

-Je sais. Répondis-je en fermant les yeux.

Puis je sombre dans un sommeil réparateur grâce à son réconfort.