Avesta

Chapitre 6: La Créature

<<- Vite je vais finir par être en
retard ! >>

Voilà que je me mets à parler toute seule. Aujourd'hui on est Jeudi et je travaille. Castiel n'est pas avec moi. Je ne peux pas me permettre d'arriver en retard.

Deux fois par semaine, nous, apprentie, on a l'obligation en dehors de l'apprentissage de nos pouvoirs. Donc de notre futur profession, d'apprendre un métier au cas, où l'on aurait pas notre diplôme. Pour que l'on puisse se reconvertir. L'examen que nous, jeunes Anges passons est défininitif. Si nous le ratons, nous avons pas de deuxième chance. C'est pour cela qu'il y a peu d'entre nous qui réussissent. Et qui donc se retrouvent confronté à ce tourner vers l'armée de la "Terre du Milieu" ou d'un autre métier de notre choix.

Je travaille ainsi le Jeudi et le Vendredi. J'ai choisi d'effectuer mon stage dans une petite boutique de vente de vêtements artisanal. Qui se trouve un petit peu à l'écart de pandora sur une petite butte. Mes horaires sont de huit heures à midi et de treize heures trente à dix huit heures trente. Ce qui me convient très bien.

Je marche en direction du lieu où je dois me rendre. Ce matin il neige beaucoup. Whou-ou-ou-ou ! Le vent me fouette le visage ce qui m'oblige à tenir fermement ma simple veste tout de même fourrée de fourrure animal. Il fait froid, je dois avouer. Je suis toute seule, il n'y a même pas un oiseau. Il y a juste le bruit perçant du vent qui hurle de toute ses forces dans mes oreilles.

J'arrive à l'entrée de mon petit village, où je n'y rentre pas. Je le contourne pour ensuite monter en haut de celle qui ressemble à une miniature montagne qu'à une butte. La neige tombe en masse recouvrant tout ce qui est autour . Mes pieds s'enfoncent laissant celle-ci pénétrer dans mes bottes. Le ciel et gris bleuté ce qui laisse croire qu'on est en pleine tempête.
Je toque à la porte et je fais signe que je veux rentrer. La gérante de la boutique vient m'ouvrir. Le magasin étant fermé pour cause du mauvais temps, n'acueillera pas de clients aujourd'hui.

<<- Bonjour Théa comment allez-vous ?

- C'est plutôt à toi de demander sa ma Petite. Tu es recouverte de neige, on dirait presque que tu es un bonhomme de neige ou un yéti. À toi de choisir ! Me dit-elle en ricanant.

Contre mes jambes je sens une sensation de chaleur. Je suis accueilli par une petite boule de poil qui n'est que autre que un chat. Je lui réponds par des caresses. J'enlève mes chaussures que je met sur le paillasson pour les faire sécher puis je dis :

- Bah ça va. Comme vous pouvez le voir, ce n'est pas un temps à être dehors. >>

Théa part à l'étage me laissant seule un moment. C'est une Angeline très coquette et très soignée. Elle est âgée de sept cent quarante années, ce qui signifie qu'elle a soixante quatorze ans. Cet être céleste est une gentillesse débordante et je dois dire que j'aime beaucoup quand elle me raconte les trésors de sa vie bien rempli pendant nos temps libres.
Soudain j'entends une voix retentir !

<<- Monte ma Petite ! Comme elle aime si bien m'appeler.

Je m'exécute de ce pas. Une fois arrivée en haut de l'escalier en bois, elle me pointe du doigt, là où je dois m'assoire. Théa habite sur le lieux de son travail, son atelier et sa boutique se trouve au rez-de-chaussée et bien sûr son chez elle, se trouve au premier. Les murs dégagent une odeur de naphtaline, ce qui montre que c'est ancien.

- Tiens regarde ce que je t'ai préparé ?

Elle pose sur la table de sa cuisine une tasse d'eau chaude.

- Oh merci beaucoup Théa mais vous étiez pas obligée ! Dis-je d'un ton tellement reconnaissante.

- Je sais que je ne suis pas obligée mais je ne vais pas te laisser frigorifié voyons. Allez bois maintenant !