Atlantis

58 4 0
                                    

Quand nous prîmes le taxi après deux jours passé dans un "hôtel de vieux", je me dis que je quitterai enfin cet endroit où je m'étais fait chier pendant deux jours.

Nous prîmes donc le taxi pour changer d'hôtel, de nouveau sur le "palm". Cette fois-ci, nous allâmes à l'Atlantis. Pour ceux qui ne connaissent pas, je ne peux rien vous dire de plus que d'aller regarder sur internet. C'est quand même un des hôtels les plus connus au monde. C'est simple, c'est un hôtel plus que luxueux. C'est de loin le meilleur hôtel dans lequel je ne suis jamais allé. Dedans il y a un gigantesque parc aquatique, de gigantesques aquariums avec toutes sortes de poissons comme des raies, des requins ou des tout petits. Certains toboggans finissent dans un tunnel dans l'aquarium. On est donc entouré par les poissons. Seul une vitre nous sépare d'eux. Il y a également une sorte de plage artificiel avec des dauphins. Mais le plus génial, c'est que l'on peux nager avec eux. On peux par exemple s'accrocher à eux et les laisser nous tirer. Bref cet hôtel est juste génial. Mon toboggan préféré était de loin un qui est incliné à environ 60° avec un dénivelé d'une vingtaine ou trentaine de mètre que l'on descend en quelques secondes. Les sensations sont juste géniales. On a réellement l'impression de voler.

Je passais mes journées au parc jusqu'à ce que je sois crevé. Le soir je remontais dans notre chambre pour poser mes affaires puis j'allais manger. Il y avait buffet à volonté. Après être plus que rassasié, je remontais dans la chambre pour digérer un peu puis je descendais au jacuzzi. Là bas je faisait jacuzzi, sauna, steam-room mais ce que j'aimai le plus, c'étais des chaises en pierre chauffante. On s'asseyais dessus et une douce chaleur se répandais dans tout le corps. Je prenais toujours un bouquin avec moi et je lisais pendant plusieurs heures parfois. Je remontais ensuite dans la chambre, crevé et j'allais me coucher.

Et malgré toutes ces choses. Malgré toutes les attractions. Je ne pouvais m'empêcher de penser à elle. Elle me manquait tellement. Toute la journée je ne faisais que penser à elle. Je rêvais (et je rêve toujours) de pouvoir faire tous ce que je faisais avec elle.

J'en ai marre, je n'arrive pas à me la sortir de la tête. Elle me torture. Le plus étrange, c'est que je parle de torture mais c'est à la fois doux et douloureux. Doux car ce ne sont que des pensées agréables qui me permettent de m'échapper, de rêver. Mais douloureux car je sais que ces pensées ne deviendront jamais réalité. Jamais elle ne m'aimera. Et je crois que c'est ça le plus dure. Malgré le fait que je sache pertinemment que tout ceci ne se réalisera jamais, je ne peu m'empêcher d'avoir, au fond de moi, un tout petit espoir.

Vous savez qu'elle est la pire de toute les souffrances ? L'espoir !!

Histoire d'amour d'un garçonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant