Le lendemain du squash, nous avions l'écrit pour le bac de Français. J'avais vraiment très mal dormi. Je n'arrêtais pas de penser à Florence, de cette fichue balle que je lui avais tiré dans le visage. Je me sentais vraiment super mal.
Je me réveilla donc non sans difficulté ce matin-là. Lorsque je réussi enfin à sortir de mon lit, la première chose qui me passa par la tête fut de savoir comment aller Florence. Je n'osais pas trop lui envoyer un message. Je n'arrivais pas à manger. Certes je ne mange que très rarement le matin mais ce matin-là, c'était autre chose.
Lorsque finalement, j'arriva à l'école et je vis Florence, j'avais envie de pleurer. Elle avait un énorme bleu qui allait du menton jusque sous sa lèvre. Elle ne pouvais le toucher car sa lui faisait mal et me dis même qu'elle avait très mal dormi à cause de sa. Je vous jure que lorsque j'ai entendu sa, j'étais à deux doigts de fondre en larmes.
Mais finalement nan, comme à mon habitude, je refoula mes sentiments et fit le gros dur pour ne pas montrer ma peine. Qu'est-ce que je fis ? Je rigola comme un gros con. Intérieurement j'avais envie de pleurer mais je ne sais pas, je n'ose jamais montrer mes réels sentiments et les refoule toujours derrière un masque de gros dure insensible.
Finalement, lorsque je m'assis à ma table pour passer l'examen, je regarda autours de moi et vis que deux ou trois tables devant (je ne me rappel plus bien) Florence était assise. A deux mètres de moi seulement. Je me dis que c'était parfait, cela aller me motivé pour bien travailler. Grosse erreur. En plein milieu de l'examen que fis-je ? Je me mis à la regarder en posant ma tête contre ma main. Je resta là à la contempler. Ses si beaux cheveux qui tombait en cascade sur ses épaules. J'aurais pu rester une éternité à la regarder.
Finalement lorsque je sorti de mon état de trans, je me rendis compte que j'étais rester comme sa pendant 1h20. Oh mon Dieu comment j'allais pouvoir finir mon travail. Sur 4h, j'en avais perdu 1h20 à la regarder. Perdu ? Nan je ne dirais pas sa. J'avais passé 1h20 du temps que j'avais plutôt.
Pour ce qui ne le savent pas, le bac écrit se passe comme sa : nous avons un sujet avec des documents (en général 3 ou 4 textes mais sa peux être également des photos, peintures, ...), nous avons un corpus sur 4 points qui consiste en une question où nous devons confronter tout les documents pour y répondre puis au choix un commentaire de texte, une dissertation ou une écriture d'invention. Personnellement je pris l'invention. En temps normale je prend toujours la dissertation mais là le sujet ne m'inspirais pas du tout alors que l'invention plus.
L'écriture d'invention était la suivante : vous écrirez un poème (en prose, ou en vers libre ou comptés de votre choix) qui fera l'éloge de l'aube et mettra en valeur les émotions que ce moment peut susciter. Votre texte comprendra un minimum de vingt lignes.
Léger problème, je ne vois pas souvent l'aube. Haha oui je sais je suis un gros flemmard mais attendez, le soleil se lève à 4h chez nous faut pas poussé non plus quoi.
Bref voici le poème que j'écrivis :
AUBE A LA JOIE
Aube, qui m'emplit de ta douce chaleur. Tu es pour moi une délivrance. Délivrance de la nuit qui m'oppresse, m'enferme. Tu es un spectacle pour les yeux, avec ton magnifique lever de soleil. Tu es un spectacle pour les oreilles, avec ces multitudes d'oiseaux que tu fais chanter. Tu es un spectacle pour le nez, avec ces fleurs que tu parfumes. Tu es un spectacle pour la peau, avec cette légère brise matinale. Tous les matins je n'attends que toi, tous les soirs je pleure ton départ.
Aube, qui m'emplit de ta douce chaleur. Comment pourrai-je un jour te remercier ? Comment pourrai-je un jour te rendre la pareille ? Je pourrai tout faire pour que tu sois éternelle. Mais malheureusement je ne suis qu'un simple mortel. Moi qui te chérie, m'aime-tu aussi ? A quand ce jour où tu me répondras enfin ? A quand ce jour où tu me délivreras de mes tourments ?
Aube, qui m'emplit de ta douce chaleur. Ne vois-tu pas que tu me fais souffrir ? Combien de temps encore me laisseras tu dans le doute ? Combien de temps encore me laisseras tu dans l'oubli ? Combien de temps encore me laisseras tu dans la solitude ? Combien de temps encore me laissera tu espérer ? Car oui, tel est la pire souffrance de l'être humain : l'espoir.
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Histoire d'amour d'un garçon
RomanceEh oui, les garçons aussi peuvent être amoureux et non ce ne sont pas tous que des machos qui ne pensent qu'au sexe. Vous-vous demandez ce qui se passe dans la tête d'un garçon lorsqu'il est amoureux ? Je vous propose de le découvrir dans cette peti...