Diamond league

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Le vendredi avant la rentrée, Florence rentrait de Croatie. Ce même jour, il y avait la diamond league ici, à Doha. On m'avais proposé de faire du volontariat pour l'organisation et je me suis empressé d'accepter. Il y avait avec moi Luc, sa sœur ainsi que deux autres amis et à ma grande surprise, Florence. Je fus étonné de la voir étant donné qu'elle était rentrée de voyage le jour même.

Nous nous répartîmes en deux groupes. J'espérais être avec Florence mais la sœur de Luc lui avait déjà demandé et un de mes ami ne s'entendais absolument pas avec une autre de mes "amie". Oui "amie" parce que je l'apprécie pas particulièrement. C'est juste qu'elle est dans ma classe.

Pour faire deux groupes de trois, Florence se mis donc avec la sœur de Luc et mon ami, pour pas qu'il ne se retrouve avec mon autre "amie". Je me retrouva donc avec elle ainsi que Luc. J'étais un peu dégouté mais bon, j'étais avec Luc au moins.

La plupart du temps, les organisateurs avait besoin d'un d'entre nous autre part et nous l'envoyâmes tout le temps, pour rester juste nous deux. Ah qu'est ce qu'on a pu se taper des barres ensembles. Nous devions distribuer des tickets d'entrée ... gratuitement. Ne me demandez pas pourquoi, c'est le Qatar. Nous avions quatre type de places. par ordre croissant de valeur sa donnait : général - family - finish line - VIP. Encore une fois, ne me demandez pas pourquoi mais on nous a donné comme instructions de donner des général aux personnes de couleurs noirs, de donner des family aux arabes (sauf ceux du golf) et de donner des finish line aux occidentaux. Les VIP étaient pour les personnes qui avait quant à eux payé leur place.

Mais au final, personne ne nous surveillant, nous donnions les tickets à la tête de la personne. Lorsqu'il y avais une jolie fille, nous leur donnions des VIP, les marocain, je leur donnait des finish line. Nous jugions vraiment en fonction du physique. Je sais vous allez dire que c'est dégueulasse mais nous leur donnions des tickets gratuits donc hein ... Qu'ils s'estiment heureux de pas avoir à les payer.

A un moment, une jolie fille passait à côté du stand et comme un gros con je dis un peu fort "eh mademoiselle t'es charmante sa te dirait une glace à la menthe ?". Je disais ça juste pour déconner avec Luc et je ne pensais pas qu'elle parlait français mais elle s'est retournée vers moi et m'a fait un regard de la mort. Un regard dont seul les filles connaissent le secret. Un regard qui vous glace le sang. Je me suis fais tout petit et me suis recroquevillé sur ma chaise.

Ce qui me faisais toujours rire c'est que d'une part, les gens ne nous croyait pas lorsqu'on leur donnait des tickets gratuits, ils pensaient que l'on se foutait de leur gueule. Mais surtout, neuf personnes sur dix qui voulait des tickets ne s'arrêtait pas chez nous pour la simple et bonne raison que nous étions sur un putain de terrain vague, sous une tente faites à la va vite avec pour seul compagnie une table de camping et une ampoule, juste devant une station d'épuration. Oui vous avez bien lu, nous étions collé à une station d'épuration.

Nous avons passé quatre bonnes heures là à se taper de gros délires avec Luc. Finalement, lorsque nous estimions que plus personnes ne viendrait prendre de tickets, nous prîmes des tickets VIP et allâmes regarder la compet.

Là, nous retrouvâmes les quatre autres. à la fin de la compet, je rentra avec mon ami et Florence. Oui car il habite tout près de notre résidence. Nous nous arrêtâmes à la station essence pour acheter à manger. Je raccompagna ensuite Florence chez elle avant de rentrer à mon tour chez moi.

Histoire d'amour d'un garçonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant