Bleu mon ange gardien

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Prologue

Il fait nuit, froid je ne sais plus où je suis, perdue dans les hautes montagnes des Pyrénées. Mes jambes ne répondent plus, je m'écroule. Mes paupières luttent pour ne pas tomber, mais rien ne peut m'aider, je n'en peux plus, je cesse le lutter, j' arrête de penser, je cesse toute communication avec mon corps.
Je me retrouve le matin à l'hôpital, mon frère, ma soeur et mes parent sont à mon chevet.

   Chapitre 1_ bleu

J'étais assise sur un siège, je regardais mes parents. Ils étaient à l'accueil, et remplissaient mes papiers de sortie. Je m'aperçus qu'un garçon, me fixait, mais je passais outre en évitant son regard.  Mes parents me rejoignirent, je m'esquivais alors le plus vite possible, non pas que je fuisse mes parents, mais plutôt l'etrange garcon qui me fixait. la voiture commença à monter le long de la montagne. J'habitais dans un trou pommé de la France, dans une montagne, où trois / quatre maisons se battaient en duel. Enfin trois d'entre elles étaient mises en vente ou abandonnées, la quatrième etait la notre. Quand nous arrivâmes, trois voitures étaient garrées devant ma maison.
- j'y crois pas, vous avez prévenu tous le monde de mon accident !
Dis-je à ma mère un peu gênée.
- il y a seulement papi, mamie, ton oncle et ta tante !
Répondit ma mère surprise de ma réaction.
Je descendis de la voiture et décidai de ne pas montrer mon léger mécontentement en faisant mon sourire forcé. ils sortirent à leur tours de leurs voitures pour me dire bonjour et surement en savoir plus. Ma famille me rejoignit, mais contrairement aux pensées que je me faisais, ils venaient juste pour me voir afin de se rassurer, ce que je ne comprenait pas car ils auraient pus tous simplement téléphoner.
- je suppose que tu as besoin de te reposer alors on va repartir, c'était juste pour te voir et nous rassurer.
Déclara ma grand mère. Heureusement qu'ils habitent juste en bas de la montagne pensais-je.
Ils repartirent, sûrement aussi vite qu'ils étaient arrivés. Je rentrais, et me posais directement sur une chaise de la cuisine.
- maman, qui m'a amener à l'hôpital, car je devais être très loin de la maison ..
Demandai-je, en pleine réflexion. Je n'avais aucun souvenir, du moment où on était venu me chercher.
- un jeune garçon t'a emmené à l'hôpital, mais on ne sait rien de plus, quand on est arrivé ils nous ont dit que vers une heure du matin ce jeune garçon est arrivé en te portant, il t'a posé sur le brancard puis est reparti sans dire un mot.
Déclara mon père, lui aussi en pleine réflexion. De nouveau le silence se fit, je me levais de ma chaise puis rejoignis mon lit afin soulager mes courbatures. La journée ce passa à une vitesse époustouflante. Le lendemain, je décidais d'aller me promener dans la montagne, après avoir négocié avec mes parents pendant dix minutes. Je connaissais la montagne par cœur, car je faisais exactement le même trajet depuis mes Neuf ans. J'arrivais jusqu'à un cours d'eau, celui où je me rendais pour lire ou faire mes devoirs.une voix se fit entendre.
- ce n'est pas très prudent de revenir te promener après ce qui s'est passé cette nuit !
Je me retournai, un garçon, posé à quelques mètres de moi me souriait. Ses cheveux bruns et fins étaient mouillés, il était habillé que d'un bermudas gris, et n'avait pas de tee-shirt ce qui laissait voir ses abdos. C'était le même garçon qu'à l'hôpital.
- comment tu t'appelles ?
Me demanda-t-il sans me laisser répondre à sa première questions.
- je n'aime pas trop mon prénom..
Répondis-je en baissant les yeux.
- aller je suis sur qu'il est pas pire que le miens !
S'exclama-t-il.
- Lassila
Soufflais-je.
- moi c'est Bleu, et comme toi je ne suis pas fière de mon prénom.
Il eu un petit rire.
- alors tu faisais quoi hier soir ?
- je ne sais pas exactement, je viens de me faire larguer par mon mec, et j'ai voulu aller marcher pour prendre l'air sauf que je ne savais pas où j'allais puis je me suis perdu.
- puis je t'ai trouvé, inconsciente par terre et ai trouvé bon de t'emmener à l'hôpital.
- merci.
Ai-je dit reconnaissante qu'il m'ait sauvé. Il s'avança vers moi pris un des galets du cour d'eau et fit trois ricochets.
- je ne t'ai jamais vu par ici ? Demandais-je.
- pourtant j'habite ici, enfin plus haut dans la montagne, mais je viens ici seulement courir et pêcher,  je ne passais jamais par ce cour d'eau.
Il attrapa un autre galet et fit d'autres ricochets.
- je vais te laisser, il faut que je rentre.
Dis-je. Il se retourna.
- je vais te ramener, je ne veux pas qu'il t'arrive encore quelque chose.
Je ne répondis pas et fis chemin inverse. On marchait silencieusement, aucun de nous ne parlait.
La soirée se passa très bien mis à par mon frère et ma soeur qui se disputaient. Le soir dans mon lit je ne pensais plus qu'à une seule chose : Bleu.

Amour difficile ( en correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant