Chapitre 11_ souffrance

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Ça faisait peut être une ou bien deux heures que j'étais rouée de coups. Je pissais le sang, j'allais mourir si il continuait. Moltarco avait bien du se rendre compte que je n'étais pas revenue. J'espèrais qu'il avait pu prévenir quelqu'un. J'avais tellement peur. J'avais mal, très mal il me tapait de plus en plus fort, mais je ne voulais pas répondre, je ne voulais pas attirer des ennuis à Bleu.
- je ne vous dirai rien car je ne sais rien ! 
- tu le protèges hein ? Pourtant, il n'en vaut pas la peine !
Il me donna deux coup de poings un dans la tête et un autre dans le ventre.
- tu bouges pas je vais chercher une batte !
Je crachais du sang, j'avais du mal à respirer. Je toussais, je criais de toutes mes forces.
- au secours !
Je pleurais tellement j'avais mal.
- au secour..
J'entendis du bruit en bas, l'homme s'énervait, des coups de feu se firent entendre. Je savais qu'il se passait quelque chose et que moltarco etait dedans.
Des pas se firent entendre, on aurait dit que quelqu'un faisait glisser quelque chose, et qu'un autre se débattait, la porte s'ouvrit.
- je croyais que tu ne le connaissais pas, c'est bizarre qu'il aille te sauver la vie alors vous ne vous connaissez même pas.
Il fit glisser une personne, aussitôt je vis de qui il s'agissait, c'était mon frère. Il souffrait, encore pire que moi, je le regardais de la tete au pied pour voir ce qu'il avait. Quand j'apercus sa jambe, ensanglenté, je ne pu m'empêcher de pousser un crie.
- NON, Moltar !! 
Le monsieur attacha, Bleu à une chaise à son tour, qui me regarda et me souffla un désolé.
- que c'est mignon ! Bleu je t'annonce que tu t'en sortiras saint et sauf, mais je crains de devoir éliminer tes copains, le premier est déjà en train de mourir, mais la deuxième semble beaucoup t'aimer, je vais l'achever à coup de batte afin qu'elle souffre longtemps avant de mourir !
- plutôt crever.
Lâcha Bleu
- non je te l'ai dit Bleu, tu restes en vie toi !
Ironisa-t-il.
il commença, il prit sa batte, et me frappa, il me donnait des coups qui me provoquaient des douleurs de plus en plus atroces. Bleu criait, pleurait, et se débattait.
1 heure de plus passait. Je luttais pour rester en vie. Il me donna un dernier coup qui m'assoma. Je tombais avec ma chaise. Je lançais un dernier coup d'œil à mon frère, il ne bougeait plus, il ne semblait même plus respirer, il fallait que je continue de lutter pour lui.
- maintenant que son frère et mort je vais pouvoir en finir avec elle.
Il attrapa son fusil et le pointa sur moi. Tout d'un coup, la porte s'ouvrir violament, des gens habillés de gilet par-balle furent irruption. Ils désarmèrent notre agresseur et le mirent à terre. D'autres hommes nous détachèrent les liens. Mon regard etait fixé sur ceux qui s'occupaient de mon frère.
- il est mort.
Déclara un des hommes.
- non !
Dis-je très faiblement.
Mon frère était mort, ce fou l'avait tué, la douleur physique n'était rien comparé à la douleur que je resentais au fond de moi. Quand Bleu fut détaché il aida les hommes à me mettre sous oxygène, il me tenait la main, me parlait pour me rassurer et me glissa des "je t'aime". J'aperçus aussi Yohan qui semblait ne pas avoir était mit au courant pour moi et Bleu.

Amour difficile ( en correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant