Chapitre 5_ sermonements

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- voilà pourquoi tu ne veux pas revenir avec moi !!!! Tu sorts déjà avec ce singlé !!!!
Dit-il énervé.
- on ne sort pas ensemble Yohan, c'est seulement un ami, et ce n'est pas un singlé..
Dis-je calmement.
- désolé.
Il eu un regard noir envers Bleu, puis se dirigea vers sa moto. Nous retournâmes vers la montagne, plein de questions me trottaient dans la tête mais je ne l'ai posé pas de peur qu'il s'en aille. Il fut silencieux jusqu'à nos premiers pas dans la montagne.
- Yohan c'est mon cousin...
Lâcha-t-il comme si cela le pesait.
- et nous ne sommes pas en bon terme.
Puis il s'est tut.
- pourquoi si je puisse me permettre ?
Demandais-je le plus poliment possible.
- c'est lui qui est responsable de la mort de mes parents et mes frères et sœurs.
Je fus choquée et chamboulée. j'allais lui demander comment mais il me devança.
- je ne peux pas t'en parler tous de suite mais fais moi confiance ok, je fais ça pour te protéger.
J'acquiesçais. Après tous je m'en fichais qu'il ne veuille pas m'en parler si cela me permettais de rester en sa compagnie. il nous restait encore un kilomètre à faire quand je sentis qu'il se rapprochait doucement de moi. Sa main était à présent à quelques centimètres de la mienne, mon cœur s'accélérait et je luttais pour ne pas la toucher. Tellement absorbée par cela, je ne regardais plus où je marchais, mes pieds buttèrent, je m'écroulais par terre. La honte devant lui en plus. Je restais par terre, Bleu accroupi à côté de moi.
- ça va ?
- oui..
Dis-je, j'avais peur de me relever, peur de retomber. Quand tout à coup il fit ce que j'avais évité depuis que l'on était parti. Il me prit les mains et se releva en m'aidant. Mon genoux droit avait un peut de gravier dessus, j'allais les enlever quand il me devança de nouveau. Il me regarda dans les yeux vert qui me paraissaient interminable tellement ils étaient beau, ainsi qu'avec le sourire qui me faisait tellement craquer chez lui. Puis il me lâchait les mains, ouf. Je n'étais pas très à l'aise avec les garçons, car étant petite ils se moquaient de moi. Je m'en souviens encore, à sept ans, j'ai eu un appareil dentaire, plus tôt gênant car il ne m'allait pas, et le pire c'est que c'était le pris à payer pour que mes mâchoires se remettent en place, celle du dessous était plus avancé que celle du dessus. Je revenais tous les soirs en pleurant jusqu'au moment où les parents ont décidé de me changer d'école en cm2.
- tu vas dans quel lycée ?
Demandais-je pour sortir de mes pensées.
- dans aucun, ça va paraître stupide mais j'ais peur de rencontrer des gens, peur de la méchanceté que les autres lycéens peuvent avoir sur le physique.
Raté, moi qui voulais ressortir de ce souvenir cela me le rappela.
- au contraire je ne trouve pas ça du tous stupide, ne prend pas ca comme des avance, mais tu es beau enfin tu n'as pas de problèmes particuliers physiquement.
Il ricana.
- est-ce que depuis que l'on c'est rencontré tu as pris le temps de me regarder ?
Il se tourna vers moi et je le scrutai sûr chaques parties de son visage. Je fus choquée, pas une seule fois j'avais pris le temps de le regarder, la plupart du temps c'était que ses yeux, mais jamais son visage. Il portait une grosse balafre qui partait de son arcade sourcilière, passais à côté de son œil droit et finissait à quelque centimètre de son oreille.
- je n'avais même pas vu donc tu n'as pas de soucis à te faire !
- si au contraire cette cicatrice me gâche la vie !
Alors là je m'énervais.
- tu as juste peur de la vue des autres mais en réalité tu ne l'as jamais affronté car tu restes dans la montagne à te cacher !!! Tu vas me dire que si car tu es venu me chercher au lycée, mais NON car tu baissais la plus par du temps la tête jusqu'à ce qu'on commence à grimper la montagne ! Moi je peux te l'assurer que ce n'ai rien comparé, à ce que peuvent endurer les enfants avec des problèmes de proportions au niveau du visage, car moi j'ai eu le temps de réfléchir à la question les jours d'école où je me cachais dans les toilettes pour réduire au minimum les moqueries et la douleur des coups de pieds et de poings à supporter. Je me répétais, ne te plaint pas, des enfants subissent bien pire que ça !
Il me regarda ébahi, ne sachant pas quoi faire de plus je continuais de monter à la vitesse supérieur. Il me rattrapa.
- tu as raison, je n'ai aucune raison de me plaindre ! Je vai m'inscrire dans ton lycée !
Je lui souris, il me pris dans ses bras.
- demain à la sortie je t'accompagne chez la principale !
J'étais toute excitée. Je trouvais que cela allait un peu vite mais si ça pouvait l'aider à reprendre confiance en sois. Nous étions devant ma porte d'entrée quand je réalisai que je ne voulais pas le quitter. Cela me fis bizarre, comme s'il s'en allait pour toujours.
- on peut aller à côté du ruisseau !
Proposait-il enjoué. Exactement ce que je voulais. Etre avec lui était vraiment la meilleure des sensations. J'avais l'impression d'être quelqu'un non pas un objet qui ne servait à rien. J'avais un grand sentiment de protection. Pendant le trajet une autre face de lui c'était ouvert à moi, son grand talent pour faire rire les gens de son entourage. Maintenant j'en était sûr, j'étais amoureuse de lui, mais il ne fallait pas qu'il ne le sache, car j'étais partagée entre lui et Yohan. Comment allais-je m'en sortir, surtout que maintenant nous allions être tous les trois dans le même Lycée.

Amour difficile ( en correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant