Payne in Hogwarts

Chapitre 3

Camille

Ce n'était pas possible. Je devais rêver, ou plutôt faire un cauchemar. Je ne pouvais pas être en binôme avec lui pour mon tout premier cours de l'année. Je ne pouvais pas me retrouver avec Liam Payne ! Il s'avança vers moi avec un grand sourire. Il déposa son sac à côté de son tabouret s'assit à côté de moi.

- Comment vas-tu, Bennett ? me lança-t-il. Tu as bien dormi ? Le chemin du retour n'était pas trop difficile ?

- Ferme-la, Payne !

Il se mit à rigoler, ce qui me donna envie de le gifler. Cependant, je me retins. Je ne voulais pas attirer l'attention dès mon premier cours. J'allais devoir le supporter durant une heure. J'en étais bien capable, non ? Slughorn nous donna les instructions. Nous devions réaliser un philtre de mort vivante. Pour ma part, il n'y avait pas de problème. J'étais très douée en potions, mais Payne... Je sentais que j'allais devoir faire tout le travail et que lui allait passer son temps à m'embêter, comme il avait l'habitude de le faire. Je sortis mon livre de Potions en silence et l'ouvrit à la bonne page. Alors que j'observais les différents ingrédients dressés sur notre table, Payne se racla la gorge.

- Alors comme ça, tu veux devenir auror ? me demanda-t-il.

- Oui, répondis-je d'un ton sec.

- Je suis très étonné. Je ne pensais pas que tu voudrais combattre des méchants ! Non, je te voyais plus en...

- En quoi ? le coupai-je. Tu ne me connais pas, donc je ne vois pas comment tu pourrais savoir ce qui me correspond. Et Clayorn m'a dit que c'était quelque chose qui me convenait parfaitement.

- Je vois... Et donc, qu'est-ce qui t'intéresse dans le métier d'auror ?

Il appuya son coude sur la table et posa son menton dans sa main. Il me regardait avec un sourire béât scotché au visage.

- Pourquoi ça t'intéresse ? demandai-je en attrapant une racine de valériane.

- Parce que je cherche intérieurement pourquoi tu t'es engagée dans cette voie, mais je ne trouve pas.

- Écoute, dis-je en frappant légèrement mon poing sur la table. Soit tu as décidé de m'aider et dans ce cas, tu la fermes, soit tu es ici pour glander et dans ce cas-là, tu te casses.

Il parut surpris par ma répartie. Il se redressa et attrapa la fève sopophorique. Il prit un couteau et commença à l'écraser avec la lame.

- Ne fais pas ça ! m'exclamai-je en lui arrachant des mains. Tu es en train de tout foutre en l'air !

- Je suis en train de t'aider, là.

- Pas du tout ! Il faut la couper ! C'est écrit noir sur blanc !

- Très bien. Dans ce cas, je te laisse faire.

Il croisa à nouveau ses bras sur sa poitrine et me regarda. Je fis comme s'il n'existait pas et me relançai dans la préparation de ma potion. Je saisis la fève et pris le couteau pour la découper, mais elle m'échappa des mains. Je sentais le sourire de Payne peser au dessus de mes épaules, mais j'essayai d'en faire abstraction. Je tentai une nouvelle fois, mais elle m'échappa encore des mains. Le spectacle se répéta encore cinq ou six fois et je commençai à vraiment perdre patience.