Chapitre 3

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Il ne restait qu'environ 1h à Lya pour se préparer avant que Steven vienne la chercher pour aller au bal de promotion. C'était le symbole de l'âge adulte, l'événement marquant la fin de ses études. Ses parents étaient si fiers de leur petite fille, devenue à présent une magnifique jeune femme.

Point de vue de Lya.

>> Steven
      "Je passe te chercher à 19h."

J'étais très enthousiaste à l'idée d'enfin faire mon bal de promotion. Tous le monde m'en parlaient, pour certain ça avait été magique, inoubliable tandis que pour d'autre ça avait été d'un profond ennui, d'une tristesse infinie.

Je sors de la douche en enroulant une serviette autour de mon corps et une autre dans mes cheveux. J'enfile tous d'abord des sous vêtements noir. Puis je met un fond de musique pendant que je continue de me préparer, je déteste le silence. Je me maquille soigneusement en accentuant avec du noir mon regard et applique un rouge à lèvre rosé sur mes lèvres. Je sèche ensuite mes cheveux, je me fais un rapide brunching pour leur donner un peu plus de volume. Je place quelques barrettes pour les placer sur qu'un côté de ma tête se qui dégage mon visage et mon dos nue. Je boucle légèrement le tous pour rendre ma coupe classe et à la fois naturelle. J'enfile ensuite la somptueuse robe de bal rose pâle et noir que mon père m'avait offert à mes 17 ans. J'observe mon reflet dans le miroir et trouve le résultat absolument magnifique. Je suis méconnaissable mais à vrai dire plus tôt ravisante.

Avant de descendre j'attrape ma pochette noir, une petite veste pour le retour, je met mon bracelet en argent à mon poignet et mes boucles d'oreilles. Je fais également une photo pour mon Twitter.

Je descend les escaliers en tenant ma robe, histoire de ne pas chuter et me retrouver aux urgences. Je vois d'un coup 3 regards me brûler. Arrivée en bas je relève la tête et fais face aux 3 morues de cette maison.

Lorenda : Où comptes tu aller ?

Moi : Au bal. Ça ne se voit pas ? Mon cavalier ne va pas tarder à arriver.

Je finie ma phrase en tâchant de fixer droit dans les yeux Manon.

Lorenda se retourne vers ses filles.

Lorenda : Un cavalier ?

Nynon : Steven maman.

La tête de Manon se décomposa et Lorenda se mise d'un coup en colère.

Lorenda : Tu n'iras nul part ce soir !! Remonte dans ta chambre. Tu es privée de sortie pour tous le mal que tu as causé à mes filles. Ouste, du balai maintenant.

Moi : J'irais au bal ce soir que tu le veuilles ou non, tu n'es personnes, tu n'as rien à me dire ! Maintenant pousse toi.

Je m'avança vers la porte d'entrée mais elle se mis devant moi. A peine eu le temps d'ouvrir la bouche que je me repris une gifle. Les deux phoques gloussaient dans mon dos. Je tenue ma joue et retint mes larmes.

Moi : Je doute que mon père t'es un jour aimé !!

Lui criant à la figure mes mots je me repris le revers de sa main.

Notre conversation fut interrompue par Steven qui se tenait derrière la porte. Il avait dû assister à toute la scène vu la tête qu'il fait.

Manon se jeta à son cou.

Manon : Tu as changé d'avis ? Tu viens me chercher ?

Steven la repoussa. Me tirant par la main.

Steven : Non je suis venu chercher Lya. Je veux être son cavalier. Bonne soirée mesdames.

Elles restèrent toutes les trois sur la bas de la porte, étonnées puisqu'elles me laissèrent partir sans dire un mot.

Ah non j'ai parlé trop vite. Lorenda s'écria.

Lorenda : Avant minuit, tu as intérêt d'être de retour à la maison, sinon tu sais ce qu'il t'attend.

Je m'installe dans la voiture de Steven sans un bruit et il démarre. Le travers est pesant mais il rompt ce silence en disant tous bas.

Steven : J'ai vécu la même chose que toi.

Moi : Je ne comprend pas..

Steven : Moi aussi je ne m'entend pas avec ma belle mère. A la mort de mon père il y a 4 ans, elle à changé..

Moi : Changé comment ?

Steven : Elle est devenue méchante, froide, cruelle et sans pitié. Comme si elle ne m'avait jamais connue.

Moi : Donne lui le numéro de la mienne elles seront sans doute meilleures amies.

Il rigola.

Je rigola.

Ses quelques mots m'avait fait plaisir. Il n'était pas aussi dur qu'on pourrait le croire.

Il se gara devant le lycée et vint m'ouvrir ma portière. Il me prit ensuite la main et me chuchota à l'oreille.

Steven : Aller  viens Cendrillon. A minuit ton cauchemar reprendra vie.

Moi : Je veux profiter !

Steven : Tu ne vas pas être déçue ma belle.

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Qu'imaginaient vous pour la suite ??

La cendrillon du siècleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant